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Les lésions cérébrales traumatiques légères détériorent la qualité de vie des enfants

Céphalées, fatigue, troubles cognitifs et plaintes cognitives, comme l’oubli et l’inattention, sont des symptômes qui peuvent suivre une commotion cérébrale.

Les enfants ayant subi une lésion cérébrale traumatique légère (TCC) sont plus à risque de devoir vivre avec ces problèmes de santé que les enfants en bonne santé ou ceux qui éprouvent une blessure orthopédique.

Une étude publiée dans les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine confirme que la gravité des blessures peut jouer un rôle important à court terme sur la santé de l’enfant.

Keith O. Yeates, directeur des services de santé du comportement à l’Hôpital pour enfants de Nationwide et coauteur de l’étude, déclare qu’il est important de cibler efficacement les enfants atteints d’une TCC pour leur offrir les soins appropriés.

C’est en comparant les tests neurocomportementaux, les symptômes, les commentaires des parents au sujet du comportement de leur enfant avant l’accident et les estimations du changement des jeunes de 8 à 15 ans qui ont été admis à l’hôpital de Nationwide et de Cleveland que les experts ont pu déterminer que ceux qui sont atteints d’une TCC légère sont plus susceptibles d’afficher des augmentations des symptômes cognitifs et somatiques.

Des recherches supplémentaires devront être faites à ce sujet, mais il a été prouvé que le fonctionnement quotidien des enfants atteints d’une TCC peut être brimé.

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Le régime méditerranéen conserve le cerveau en santé

Une nouvelle étude mentionne que le régime méditerranéen est excellent pour maintenir le cerveau en bonne santé et prévenir les troubles cognitifs liés à l’âge, y compris la maladie d’Alzheimer.
 
Selon les Archives of Neurology, 1000 personnes ayant une moyenne d’âge de 72 ans ont participé à cette recherche.
 
On constate qu’une alimentation riche en végétaux, poissons, huile d’olive et faible en viandes rouges et en produits laitiers diminue les risques de développer des lésions cérébrales liées aux troubles cognitifs.
 
Le régime méditerranéen est aussi reconnu pour ses bienfaits sur la santé cardiovasculaire et le fait qu’il diminue les risques de développer un cancer.
 
On croit que cette alimentation maintient les cellules grises en bonne santé en diminuant l’inflammation, et que les antioxydants protègent le cerveau.
 
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Quand les troubles cognitifs influencent le QI

Selon une étude australienne, les enfants qui ont eu une blessure modérée à sévère (traumatisme cérébral) avant l’âge de 3 ans avaient en moyenne un QI de 95 un peu plus de trois ans après l’accident, comparativement à un QI moyen de 101 parmi un groupe témoin.

Une seconde étude a permis de noter que les enfants dont les blessures sont survenues alors qu’ils avaient 4 ou 5 ans avaient un QI de 18 à 26 points de moins que le groupe témoin 10 ans plus tard.

Ces études permettent notamment de confirmer qu’en raison de leur plus grande capacité à la neuroplasticité, les jeunes enfants sont plus résistants aux effets des lésions cérébrales traumatiques sur leur développement intellectuel que les enfants plus âgés.

La fonction de la santé mentale de la famille et des parents a également été prise en considération dans cette étude.

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La thérapie à la caféine n’améliore pas la survie de bébés prématurés à long terme

Les bébés de faible poids montrant des troubles respiratoires à la naissance et qui sont traités à la caféine pendant leurs dix premiers jours de vie sont moins susceptibles de souffrir de paralysie cérébrale ou d’autres types de problèmes de développement neural entre 18 et 21 mois.
 
Cependant, selon une enquête publiée dans JAMA, la thérapie à la caféine n’améliore pas nécessairement les chances de survie sans handicap avant l’âge de 5 ans.

Selon les chercheurs de l’Université McMaster à Hamilton, au Canada, et de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, les résultats obtenus avant 24 mois après la naissance ne peuvent pas prédire clairement quel rôle cette forme de traitement jouera dans l’organisme du bébé prématuré une fois devenu plus grand.

Pendant 5 ans, on a examiné 1640 enfants qui pesaient de 500 à 1250 g à la naissance. Au terme des années, les chercheurs ont ensuite défini combien d’enfants avaient survécu ou étaient décédés et combien souffraient de troubles cognitifs, de problèmes de comportement, de surdité, de cécité, de mauvais état de santé en général ou de handicap moteur.
 
176 des 833 enfants qui avaient reçu un traitement de caféine ont survécu ou sont morts avec au moins une déficience, comparativement à 200 des 807 enfants ayant reçu le placebo.
 
Bien qu’il y ait une minime différence entre les deux groupes et que les chercheurs ont découvert des preuves d’une amélioration de la fonction motrice brute liée à la thérapie par la caféine, les scientifiques croient tout de même que traiter les bébés ainsi peut également causer des dommages à long terme.

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L’anesthésie générale est-elle dangereuse?

Une recherche menée par l’University of Virginia fait naître plusieurs questionnements quant à la sécurité de l’anesthésie pour les jeunes enfants. Comme nous le lisons dans Current Opinion in Anesthesiology, des expérimentations faites sur des animaux pourraient présager des problèmes chez l’humain.

Il a été démontré que l’anesthésie générale cause une baisse de l’activité neurale chez le cerveau animal en développement, ce qui cause des troubles cognitifs à long terme.

On ne saurait dire si cet effet est le même chez l’enfant, mais pour l’instant, aucune preuve ne peut réfuter cette hypothèse.

Des études récentes ont par ailleurs démontré que la kétamine, un anesthésiant couramment utilisé, avait engendré des dommages clairs et persistants chez des singes, lorsqu’elle avait été administrée durant une période clé du développement.

La recherche se poursuit, car une meilleure compréhension des seuils critiques de développement du cerveau humain permettra de mieux définir ce qui peut le mettre en danger.

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Les traumatismes crâniens augmenteraient les risques de démence

Lors de la Conférence internationale de l’Association France Alzheimer, deux études américaines ont été présentées et en arrivent à la même conclusion : les lésions cérébrales traumatiques augmentent le risque de troubles cognitifs et de démence.
 
Le lien demeure encore très controversé, car certaines études établissent un lien entre les traumatismes crâniens et la démence, et d’autres non.
 
Une première équipe de l’Université de la Californie à San Francisco a analysé les dossiers médicaux de 281 540 vétérans de plus de 55 ans qui n’avaient aucun diagnostic de démence au début de l’étude, qui a duré sept ans.
 
À la fin des travaux, on a constaté que les risques de souffrir de démence étaient deux fois plus grands chez ceux qui avaient des lésions cérébrales.
 
« Les données laissent à penser que le traumatisme cranio-encéphalique (TCE) chez les vétérans âgés pourrait les prédisposer au développement d’une démence symptomatique. Elles suscitent des inquiétudes quant aux possibles conséquences sur le long terme des TCE chez les vétérans plus jeunes », explique le professeur Yaffe dans un communiqué de l’AAIC.
 
Une autre équipe du Centre médical de l’Université Loyola à Chicago a réalisé une étude sur d’anciens joueurs de football et est arrivée aux mêmes conclusions.
 
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Plus de troubles de mémoire chez les hommes

Le journal Neurology publie une étude effectuée auprès de 2 050 personnes âgées de 70 à 89 ans. Toutes ont été interrogées sur leur mémoire et leurs capacités cognitives, en plus de se soumettre à un bilan de santé et à quelques tests de mémoire et de capacité de réflexion.
 
Les chercheurs ont découvert que les hommes souffraient de troubles cognitifs légers 1,5 fois plus que les femmes.
 
Parmi les participants, 14 % étaient touchés par les troubles légers, 10 % par la démence et 76 % avaient une activité cérébrale normale.
 
Parmi ceux touchés par les troubles cognitifs légers, on note qu’il y avait 19 % d’hommes contre 14 % de femmes.
 
On remarque également que ceux ayant un niveau de scolarité moins élevé et qui n’étaient pas mariés avaient les taux de troubles cognitifs légers les plus élevés.