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Service de garde – facteur associé aux troubles du comportement chez l’enfant

La recherche a été menée notamment par Eric Dearing, professeur au Boston College. « En Norvège, nous n’avons trouvé aucune indication d’un lien quelconque entre les heures passées en garderie et l’augmentation des risques de troubles du comportement chez les enfants. »

De nombreuses études précédemment effectuées aux États-Unis, quant à elles, démontraient des résultats complètement opposés. Pourtant, la recherche a été menée à grande échelle, soit auprès de plus de 75 000 enfants dans différents services de garde.

Selon Medical News Today, Dearing suggère que la différence se situe probablement au niveau de la réglementation appliquée dans les garderies, qui diffère grandement des États-Unis.

À priori, le fait d’interdire les enfants de moins de 1 an, selon le professeur, constituerait l’un des facteurs de grand impact.

Ses collègues chercheurs de l’École de médecine de Harvard affirment que les services de garde en Norvège sont plus surveillés et doivent respecter des politiques plus sévères que chez les Américains. Ils croient donc fermement que ce sont ces différences qui causent la problématique comportementale chez les enfants américains.

Ainsi, Eric Dearing et son équipe, qui ont été méticuleux et ont effectué les recherches basées sur les mêmes facteurs étudiés, en sont venus à la conclusion que des études menées auprès d’autres pays que les États-Unis étaient nécessaires pour faire la lumière sur des résultats si différents.

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La malaria cérébrale en lien avec des troubles neuropsychiatriques

La plus importante étude jusqu’ici portant sur des enfants africains fait un lien entre la malaria et des problèmes de neuropsychiatrie.

Une étude menée par le Collège universitaire de la médecine ostéopathique parue dans The Lancet Neurology fait état de troubles subséquents à la malaria.

Cette situation affecterait des centaines de milliers d’enfants. Rappelons que la malaria cérébrale est une maladie sévère s’attaquant au cerveau qui touche près d’un million d’enfants, en majorité en Afrique subsaharienne.

Le taux de mortalité lié à cette maladie est de 15 à 25 %. Nous apprenons maintenant qu’elle peut aussi causer des séquelles telles que l’épilepsie, des troubles du comportement ainsi que des déficits moteurs, sensoriels et du langage.

En fait, 135 000 enfants de moins de 5 ans développent l’épilepsie des suites de ce type de malaria. Pour tirer ces conclusions, les chercheurs de l’étude ont observé pendant cinq ans une centaine d’enfants de Blantyre, au Malawi.

Les plus grands facteurs de risque de désordres subséquents ont été reconnus comme étant les convulsions et les très fortes fièvres. Les chercheurs recommandent donc que l’on soit plus efficace dans leur traitement.