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Guérir de l’asthme

C’est en analysant les rapports de suivi annuel de plus de 205 enfants atteints du trouble respiratoire que des chercheurs suédois ont remarqué que 21 % des enfants démontraient une rémission en atteignant l’âge adulte.

Ce sont les données pouvant être lues sur le site MedicalXpress.com. Les résultats de cette recherche publiée dans la revue Pediatrics sont encourageants.

La Dre Jennifer Appleyard, chef du département d’allergie et d’immunologie à l’Hôpital St-John et du Medical Center de Detroit, aux États-Unis, se fait pour sa part prudente sur le sujet.

« Cette étude donne de l’espoir aux parents, mais n’offre cependant aucune garantie. Il y a de bonnes chances de cesser de souffrir d’asthme en grandissant, mais il est possible que ça n’arrive pas, surtout si la personne atteinte souffre aussi d’allergies. »

Malgré ce discours plutôt sobre, les résultats ont tout de même démontré que même les enfants allergiques aux animaux à fourrure avec asthme sévère à un jeune âge avaient 18 % de chance de rémission, c’est-à-dire qu’ils ont cessé de subir les effets secondaires comme l’essoufflement et la respiration sifflante et n’avaient plus besoin d’utiliser de pompe.

Les responsables de l’étude mentionnent tout de même une mise en garde en disant qu’il serait sage de continuer à avoir une pompe à portée de main au cas où une récidive se ferait sentir.

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Césarienne : plus de chances que l’enfant souffre d’asthme

L’étude Norwegian Mother and Child Cohort (MoBa) révèle que les enfants nés par césarienne, et en particulier ceux qui ne présentent aucun signe d’allergies ou d’asthme héréditaire, ont plus de chances de développer ce trouble respiratoire.

Le risque accru d’asthme chez les enfants nés par césarienne était d’ailleurs plus élevé chez les enfants nés de mères sans allergies.

La relation entre la méthode de naissance et le développement d’infections respiratoires au cours des trois premières années de vie a été étudiée auprès de 37 000 enfants. Les enfants nés par césarienne ont été comparés avec ceux nés par voie naturelle.

Les chercheurs ont exclu la thèse que la méthode de contraception puisse influencer le développement de l’asthme.

Selon les spécialistes, il est peu probable qu’un accouchement par césarienne lui-même puisse entraîner un risque accru d’asthme. Ce serait plutôt dû à une flore bactérienne modifiée dans l’intestin qui affecte le développement du système immunitaire, ou parce que les enfants nés de cette façon ont souvent un risque accru de graves problèmes respiratoires durant les premières semaines de vie.

L’étude a été publiée dans l’American Journal of Epidemiology.

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L’apnée du sommeil augmenterait les risques de démence

Les troubles respiratoires durant le sommeil peuvent conduire à de graves problèmes, surtout pour les femmes. 

Selon le Journal of the American Medical Association, les femmes âgées qui souffrent d’apnée du sommeil obstructive sont plus susceptibles de vivre un déclin cognitif ou la démence dans les cinq années suivantes.
 
L’apnée du sommeil obstructive est un trouble grave qui se caractérise par le fait que la personne arrête de respirer à plusieurs reprises durant son sommeil, ce qui endommage le cerveau au final, surtout si ces interruptions sont répétées 15 fois ou plus.
 
Tel qu’observé durant l’étude menée auprès de 298 femmes âgées, en moyenne de 82 ans, le manque récurrent d’oxygène affecte le fonctionnement du cerveau.
 
Au départ, aucune ne souffrait de démence. 105 d’entre elles ont reçu un diagnostic d’apnée du sommeil. Cinq ans plus tard, elles ont toutes eu un test cognitif et en comparant les données, les chercheurs ont conclu que l’apnée du sommeil augmente effectivement les risques de déclin cognitif et de démence.

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Plus d’apnée du sommeil chez les enfants

Le fléau d’obésité chez les jeunes pourrait expliquer en grande partie le nombre croissant d’enfants qui souffrent d’apnée du sommeil. Ce trouble pourrait quant à lui être la raison de l’augmentation de l’hyperactivité.

Selon l’Université du Michigan, 20 % des enfants hyperactifs pourraient souffrir de l’apnée du sommeil. En raison de ce trouble respiratoire, les enfants dorment moins, mais contrairement aux adultes, les enfants qui manquent de sommeil sont plutôt stimulés davantage et il s’en dégage parfois de l’agressivité et des troubles du comportement.

Une étude publiée dans le magazine Pediatrics confirmait dernièrement que les enfants hyperactifs dorment effectivement moins que la moyenne. Une autre étude disait aussi que 19 % des enfants hyperactifs étaient obèses.

L’obésité est sans doute la principale cause de l’apnée du sommeil chez les enfants. Selon l’Association pulmonaire canadienne, entre 0,7 % et 10, 3 % des enfants ont des troubles respiratoires lorsqu’ils dorment. Tout comme chez les adultes, le port d’un masque peut aider à respirer durant la nuit.

Pour le moment, on se demande quels seront les effets à long terme sur la santé des enfants qui souffrent de l’apnée du sommeil, sachant que bien qu’ils ne risquent pas les crises cardiaques en bas âge, leur pression sanguine est élevée. Les conséquences futures pourraient être dommageables.

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La santé affectée par le réchauffement de la planète

On connaissait les répercussions sur l’environnement du réchauffement de la planète. On en connaît maintenant plus sur les effets que ces changements ont sur notre santé.

Grâce au projet PHEWE (Prévention des conséquences graves pour la santé des conditions climatiques en Europe), des chercheurs ont enquêté sur les incidences directes des changements climatiques sur la santé.

D’après les résultats de l’étude, pour un degré en hausse, le nombre de personnes hospitalisées pour des troubles respiratoires augmente de 4 %. De plus, le changement climatique et l’augmentation de certains polluants dans l’air risquent d’aggraver les maladies chroniques respiratoires.

L’étude est publiée dans le numéro du mois de mars du journal de l’American Thoracic Society, American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.