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Les troubles de l’alimentation à la hausse

C’est ce que révèle un rapport de l’Agency for Healthcare Research and Quality.

Selon la diététicienne Page Love, en entrevue à CNN, les enfants qui ont de tels troubles sont faibles, montrent des signes de malnutrition, ont des niveaux de fer très bas et affirment perdre des cheveux.

Selon la psychologue Dina Zeckhausen, tout l’engouement des parents, des écoles et des gouvernements pour combattre l’obésité joue un rôle dans ce phénomène.

« Il y a tellement d’emphase sur l’obésité que nous risquons de produire beaucoup d’anxiété chez les enfants autour de leur poids », rapporte-t-elle.

Plutôt que de mettre les enfants qui ont un surpoids au régime, elle recommande de les inscrire à un sport et de les nourrir plus sainement à la maison.

Les enfants à risque de développer des troubles de l’alimentation sont souvent anxieux, ont des tendances compulsives et sont sujets à des pressions externes comme l’intimidation ou le divorce.

Rappelons que selon une récente étude, la moitié des filles et le tiers des garçons seraient prêts à tout pour avoir un corps parfait ou pour atteindre le poids idéal. Un garçon sur dix prendrait donc des stéroïdes pour devenir musclé, et une fille sur huit prendrait des pilules pour maigrir, des laxatifs, par exemple.

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Les filles atteintes de TDAH plus susceptibles de souffrir de troubles psychologiques

Les fillettes atteintes d’un TDAH seraient plus à risque de faire une tentative de suicide ou de se mutiler à l’âge adulte que les autres.

Ces jeunes filles seraient trois à quatre fois plus à risque de devenir suicidaires et deux à trois fois plus à risque de se mutiler si elles montrent des signes d’impulsivité.

« Nous savons que les filles avec un TDAH sont plus susceptibles d’être impulsives et d’avoir moins de contrôle sur leurs actions, ce qui pourrait expliquer ces résultats affligeants », explique l’auteur principal de l’étude, Stephen Hinshaw.

L’étude, publiée en ligne dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology, mentionne aussi que les fillettes diagnostiquées très jeunes avec un TDAH ne s’en défaisaient pas si facilement. Elles continuent à avoir des symptômes, plus de problèmes psychiatriques et d’avoir recours à davantage de services psychologiques.

« Nos découvertes renforcent l’idée selon laquelle le TDAH chez les filles est particulièrement sévère et peut avoir de graves répercussions sur la santé publique », dit M. Hinshaw.

Rappelons que les chercheurs du NIH ont récemment découvert d’importantes altérations dans le développement du cerveau des enfants souffrant de TDAH.

En fait, les chercheurs ont vu que l’épaississement du cortex cérébral est retardé chez les enfants atteints de TDAH.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Les enfants qui ronflent plus susceptibles d’avoir des troubles du comportement

En fait, les enfants qui expérimentent des difficultés respiratoires et ont de mauvaises habitudes de sommeil sont plus à risque de développer ces troubles, d’après le neuropsychologue Dean Beebe.

De plus, le docteur Beebe soutient que l’allaitement, surtout celui s’étirant sur de longues périodes, prévient ces ronflements chez les enfants.

« Les ronflements forts qui durent au moins un mois ne sont pas normaux, et tout ce qui place les enfants devant autant de risques de développer des problèmes de comportement n’est ni mignon, ni amusant. Ce genre de ronflement le soir peut être un signe de véritables problèmes respiratoires qui sont traitables », dit-il.

Les facteurs qui influent sur le ronflement sont, entre autres, le statut socioéconomique plus faible et l’absence ou la courte durée de l’allaitement.

Les ronflements persistants affectent le dixième des enfants.

Rappelons que l’allaitement est l’un des moyens les plus efficaces de préserver la santé et d’assurer la survie de l’enfant.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Naissance prématurée : risque de troubles mentaux accrus

Bien que le risque de développer un trouble mental reste relativement bas, les chercheurs des Archives of General Psychiatry croient que les bébés prématurés sont plus à risque de souffrir d’un trouble bipolaire, de dépression et de psychose.

Une étude menée en Angleterre et en Suisse sur plus de 10 523 patients admis à l’hôpital avec des désordres psychiatriques a permis de faire le lien entre les troubles mentaux et la naissance avant terme, puisque 154 de ces personnes étaient nées prématurément.

Les chances pour quelqu’un né à terme de développer une telle maladie sont de 2 sur 1000, de 4 sur 1000 pour une personne née à 36 semaines, et de 6 sur 1000 pour quelqu’un né à 32 semaines de grossesse.

« Je ne crois pas que les parents devraient s’inquiéter, mais nous savons que les naissances avant terme confèrent une plus grande vulnérabilité à une variété de problèmes psychiatriques, et peut-être que les parents devraient être conscients de cela et surveiller très tôt les signes de problèmes plus graves », explique une auteure de la recherche, la Dre Chiara Nosarti.

Rappelons qu’un test permet maintenant de déterminer si une femme accouchera prématurément. L’analyse sanguine, effectuée durant le 2e trimestre de grossesse, identifie une différence significative des peptides, associés à certaines molécules de protéines. Ces informations permettent de déterminer si la femme enceinte est à risque ou non d’un accouchement prématuré.

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Les troubles respiratoires du sommeil liés au cancer

Les personnes qui souffrent de troubles respiratoires du sommeil, comme les ronflements ou l’apnée, sont plus à risque de mourir d’un cancer.
 
Selon les données présentées lors de la conférence de l’American Thoracic Society, les troubles respiratoires du sommeil étaient déjà liés à des risques cardiovasculaires et des troubles psychopathologiques, mais c’est la première fois qu’on fait un lien avec les risques accrus de décès par cancer.
 
« De récentes études in vitro et sur l’animal ont montré que des épisodes répétés d’hypoxie ou approvisionnement insuffisant en oxygène sont associés à un développement accéléré du cancer. Nos résultats suggèrent que ces troubles respiratoires du sommeil sont également associés à un risque accru de décès par cancer chez l’homme », explique le Pr F. Javier Nieto, président du Département des Sciences de la santé à l’Université du Wisconsin.
 
L’étude a été faite sur 22 ans. Même en tenant compte de différents facteurs de risques, de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle et du tabagisme, le risque de décès par cancer demeure bel et bien présent.

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Quels enfants auront des problèmes affectifs à l’adolescence?

Des chercheurs de l’Université médicale de Groningue aux Pays-Bas suggèrent aux pédiatres, lors d’examens cliniques, de porter une attention particulière à ces signes que peuvent avoir certains enfants (problèmes de langage et du sommeil).

Ces derniers permettraient de cibler de futurs problèmes comportementaux ou affectifs, et ainsi traiter la source du problème avant que cela n’affecte la vie du jeune, avancent les spécialistes.

« Les garçons qui ont un sommeil troublé sont peut-être la preuve qu’il y a des craintes cachées ou d’autres problèmes émotionnels. Tandis que les problèmes de langage des fillettes peuvent entraver aux relations sociales précoces et avoir un impact sur leur vie émotionnelle plus tard. »

Les filles seraient davantage portées à développer des problèmes émotionnels que les garçons (8,6 % contre 2,3 %), alors que les enfants de sexe masculin auraient plus de problèmes comportementaux que les fillettes (8,6 % contre 4,2 %).

Il a été démontré que dans le cas des deux sexes, avoir une mère ayant fumé pendant la grossesse, des parents peu instruits et des parents divorcés ou monoparentaux a augmenté les chances de problèmes de comportement durant l’adolescence.

L’étude, figurant dans le Journal of Adolescent Health, a recueilli des données auprès de 1816 jeunes et leurs parents. Elle a révélé que les problèmes émotionnels ont surtout été notés chez les adolescents qui ont déclaré s’être sentis inutiles ou avoir pleuré fréquemment durant l’enfance.

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Enfants: les troubles respiratoires pendant le sommeil comportent des risques

Des chercheurs de l’Albert Einstein College of Medicine of Yeshiva University ont suivi plus de 11 000 enfants pendant plus de six ans pour arriver à ces résultats. 

Leur étude a démontré que les jeunes enfants avec des troubles respiratoires du sommeil sont plus susceptibles de développer des troubles du comportement comme l’hyperactivité et l’agressivité, ainsi que des symptômes émotionnels et des difficultés avec les relations entre pairs.
 
L’étude a été publiée en ligne dans la revue Pediatrics. « C’est la meilleure preuve à ce jour que le ronflement, la respiration buccale et l’apnée du sommeil peuvent avoir de graves conséquences comportementales et socioaffectives sur les enfants », a déclaré l’un des responsables de l’étude.
 
« Les parents et les pédiatres doivent être vigilants face à ces troubles respiratoires pendant le sommeil chez les jeunes enfants, dès leur première année de vie ». Si les parents soupçonnent ce genre de symptômes, ils devraient demander à leur pédiatre si leur enfant a besoin d’être évalué par un oto-rhino, suggèrent les chercheurs.
 
Environ 1 enfant sur 10 ronfle régulièrement et 2 à 4 % souffrent d’apnée du sommeil, selon l’American Academy of Otolaryngology.
 
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Troubles neurologiques chez les sportifs

Les sportifs qui subissent des chocs répétés à la tête présentent plus de troubles neurologiques moteurs, rapporte le Journal of Neuropathology and Experimental Neurology.
 
Des chercheurs ont étudié le cerveau et la moelle épinière de 12 sportifs décédés ayant donné leur corps à la science.
 
Les 12 souffraient d’encéphalite traumatique lorsqu’ils sont morts. Cela entraîne une détérioration des fonctions cognitives et motrices.
 
Chez certains, on a même noté la présence de la maladie de Charcot (sclérose amyotrophique), une dégénérescence des neurones et des cellules nerveuses.
 
Tous ces athlètes avaient eu des traumatismes répétés à la tête au cours de leur vie.
 
Les chercheurs veulent maintenant approfondir leurs recherches afin de confirmer les résultats, mais c’est la première fois qu’un lien clinique est démontré entre les traumatismes crâniens et les troubles neurologiques chez les sportifs.
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Utiliser des drogues pour soigner la dépression

En Suisse, des scientifiques recommandent maintenant de soigner les patients dépressifs, avec des troubles compulsifs ou des douleurs chroniques, avec des psychotropes comme du LSD, de la kétamine et des champignons hallucinogènes.
 
Apparemment, ces drogues pourraient permettre aux patients d’avoir une tout autre perception de leur problème ou diminuer l’intensité de leur douleur. Ainsi, ils pourraient mieux amorcer leur thérapie.
 
Bien entendu, le Nature Neuroscience ajoute que ces prescriptions seraient de faibles doses. « L’idée est que ce soit très limité, peut-être plusieurs sessions sur plusieurs mois et non une prise à long terme comme dans le cas d’autres médicaments », explique le psychiatre et chercheur Franz Vollenweider.
 
« Les psychotropes peuvent offrir aux patients de nouvelles perspectives, notamment quand les souvenirs enfouis remontent à la surface. Ils peuvent alors travailler à partir de cette expérience », ajoute-t-il.
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La sexomnie, une maladie méconnue

La sexomnie est une maladie plus fréquente qu’on ne le croit. Il s’agit d’un trouble du sommeil, tout comme le somnambulisme, mais dans ce cas, l’état mène à un comportement sexuel involontaire ou inconscient.
 
Des chercheurs ont présenté leurs travaux lors du congrès annuel de l’Associated Professional Sleep Societies (APSS).
 
La personne qui souffre de sexomnie semble éveillée et commence un acte sexuel, mais en fait, elle est endormie.
 
Selon la chercheuse Sharon Chung de l’Université Health Network à Toronto, sur les 832 personnes qui ont consulté en clinique de sommeil, 63 (7,6 %) souffraient de sexomnie. « Si notre découverte de 8 % de personnes souffrant de sexsomnie semble un chiffre très élevé, il faut souligner que nous avons seulement étudié des patients venus dans une clinique du sommeil. Nous nous attendons à ce que les chiffres soient bien plus bas dans la population globale », ajoute-t-elle.
 
Les hommes sont plus susceptibles de souffrir de sexomnie à raison de 11 % contre 4 % des femmes. De plus, on constate que la majorité des personnes ne parlent pas de ces troubles de sommeil à leur médecin.
 
Comparativement aux personnes ayant d’autres troubles du sommeil, celles souffrant de sexomnie sont plus sujettes à utiliser des drogues illicites.