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Les enfants des pays développés ne sont pas à l’abri de la tuberculose

Même si les cas de tuberculose restent assez rares chez les enfants d’ici, ceux-ci ne sont pas immunisés contre la maladie, ont averti les chercheurs.

« Ces études nous ramènent au fléau créé par cette maladie ancienne, et ce, à la fois dans des pays où la prévalence est élevée et dans ceux où les cas sont moins fréquents », a expliqué l’auteur, le Dr Jeffrey Starke, dans un article accompagnant les études.

Celui-ci a rappelé l’urgence pour tous les pays d’avoir des stratégies de prévention efficaces. Les chercheurs ont remarqué trois populations d’enfants nord-américains chez qui les efforts de prévention seraient particulièrement importants : les enfants dont les parents sont nés dans d’autres pays, les enfants nés dans d’autres pays, et les enfants nés ici, mais appartenant à des groupes traditionnellement à risque.

Aux États-Unis par exemple, environ 75 % des cas de tuberculose chez les enfants ont une connexion internationale, soit par l’origine, soit par la famille ou par l’historique de résidence. Par contre, 25 % ou 2660 cas entre 2008 et 2010 ne pouvaient pas être liés à ces causes, selon MedPageToday.

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Les cas de tuberculose de plus en plus résistants

Les souches de la tuberculose sont de plus en plus résistantes, et les données publiées par The Lancet sont plutôt inquiétantes.
 
On mentionne qu’entre 40 et 50 % des cas de tuberculose sont résistants aux traitements de base, et même de deuxième ligne dans certains cas.
 
Une nouvelle forme de la maladie a même fait son apparition en Inde, et celle-ci est totalement incurable pour l’instant.
 
Malheureusement, les cas les plus résistants se retrouvent souvent dans les pays en développement, où l’accès aux diagnostics et aux traitements est plus restreint.
 
Les options de traitements deviennent alors plus rares, mais surtout plus toxiques, plus coûteuses et pas nécessairement plus efficaces.
 
Il est donc important d’améliorer l’accès aux diagnostics précis, aux traitements, mais aussi d’aider à prévenir la maladie.
 
Dans les prochaines années, ce sera un obstacle de taille, puisque les traitements actuels ne pourront plus traiter les patients.
 
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Tuberculose : la découverte d’une molécule ouvre la voie à des alternatives thérapeutiques

(Relaxnews) – Des chercheurs de l’Inserm ont mis en évidence une protéine spécifique du système immunitaire, jouant un rôle important dans la lutte contre les mycobactéries, responsables de la tuberculose.

Publiés dans la revue Science, ces travaux pourraient ouvrir de nouvelles voies dans le traitement de la tuberculose, maladie infectieuse responsable de 1,4 million de décès chaque année dans le monde.

Provoquée par une mycobactérie appelée « bacille de Koch », la tuberculose est de plus en plus difficile à soigner, notamment parce que les traitements antibiotiques existants deviennent moins actifs.

Alors qu’un quart de la population mondiale est touchée par la tuberculose, seuls 10 % des individus souffrent des signes cliniques de la maladie. Les chercheurs ont donc cherché à comprendre pourquoi la maladie ne se déclarait pas chez toutes les personnes infectées.

Pour ce faire, ils ont analysé les composantes génétiques d’enfants atteints d’infections mycobactériennes via de nouvelles technologies de séquençage du génome humain. Ils ont ainsi découvert une molécule spécifique, appelée ISG15, secrétée à la suite de ladite infection mycobactérienne.

« De nombreuses perspectives s’ouvrent grâce à cette découverte […]. Sur le plan scientifique, la compréhension fine du mécanisme d’action d’ISG15 et de ses régulations permettra certainement une meilleure connaissance de l’immunité anti-mycobactérienne, étape nécessaire à la lutte contre la tuberculose », expliquent les principaux auteurs de l’étude.

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Tuberculose : un cocktail d’antibiotiques prometteur et bon marché

(AFP) – Devant la multiplication inquiétante des cas de tuberculose résistante aux traitements, un cocktail inédit d’antibiotiques s’est montré prometteur en essai et d’un coût très réduit, élément important pour cette maladie affectant surtout les pays pauvres.

« Cette nouvelle combinaison de médicaments tue plus de 99 % des bactéries de tuberculose dans les expectorations des patients dans les deux semaines suivant le début du traitement », a expliqué Mel Spigelman, président de l’organisation TB Alliance, à l’occasion de la publication d’un article sur ce nouveau cocktail.

Les résultats d’un essai « en phase II » pour la nouvelle combinaison « suggère » que les traitements pourraient être réduits à « 4 mois et peut-être un peu moins », contre de six à trente mois pour les traitements actuels, selon le responsable de TB Alliance, organisation à but non lucratif qui a pour objectif de trouver des médicaments plus efficaces contre la tuberculose.

Ces résultats sont encourageants devant une maladie en forte recrudescence dans les pays pauvres, d’autant que le nouveau traitement potentiel aurait un coût bien inférieur « de l’ordre de 90 % » aux traitements existants, selon M. Spigelman.

Avec 9 millions de nouveaux cas chaque année et 1,4 million de morts par an, la tuberculose est la deuxième cause de mortalité par maladie infectieuse derrière le sida. Ces deux maladies sont d’ailleurs souvent associées.

La nouvelle combinaison, baptisée PaMZ, consiste en l’association d’un « candidat médicament » pour le traitement de la tuberculose dont le nom de code est PA-824 avec la moxifloxacin, un antibiotique déjà existant et approuvé pour d’autres maladies infectieuses que la tuberculose, et la pyrazinamide, un antibiotique déjà utilisé contre la maladie.

Le fait de traiter avec une seule combinaison des formes conventionnelles et des formes résistantes permettrait en outre de simplifier les traitements anti-tuberculose à l’échelle mondiale, selon ce pneumologue qui signe un article sur l’essai dans la revue médicale The Lancet.

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Une combinaison gagnante pour vaincre la tuberculose

Lors de la rencontre annuelle de l’American Chemical Society, des chercheurs ont présenté une nouvelle bithérapie possible pour vaincre les souches les plus résistantes de la tuberculose.
 
Le traitement actuel contre la maladie date de 40 ans. Durant ces années, la bactérie a développé une résistance à certains antibiotiques.
 
Combiner le méropénème et le clavulanate permet non seulement de ralentir la croissance de la bactérie, mais aussi de l’éliminer. Les tests en laboratoire ont été concluants jusqu’à présent.
 
Il s’agit d’un nouvel espoir dans le domaine. Rappelons que la tuberculose touche le tiers de la population mondiale et fait deux millions de victimes chaque année.
 
Des essais cliniques sur des humains doivent maintenant être faits. S’ils sont probants, la nouvelle thérapie pourrait voir le jour rapidement, car les deux médicaments sont déjà utilisés et approuvés par les autorités.
 
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La vitamine D pour vaincre la tuberculose

Des chercheurs ont découvert que la vitamine D pouvait aider à vaincre des infections comme la tuberculose, qui fait chaque année 1,8 million de victimes dans le monde.
 
Les personnes à la peau foncée et vivant dans certaines régions africaines sont souvent les plus vulnérables à la maladie.
 
Selon ce que rapporte le Science Translational Medicine, les peaux foncées ont plus de mélanine qui protège des ultraviolets du soleil. Comme ces personnes absorbent moins de rayons UV, principale source de vitamine D, elles deviennent plus fragiles à la maladie.
 
Les scientifiques ont découvert que les lymphocytes T, qui jouent un rôle dans la réponse du système immunitaire, produisent une protéine interféron permettant aux cellules T de communiquer entres elles et de lancer l’attaque de la bactérie qui cause la tuberculose.
 
Cependant, pour que cette défense fonctionne correctement, le corps a besoin d’un niveau suffisant de vitamine D.
 
Les résultats de ces travaux laissent donc croire que des compléments de vitamine D pourraient aider à vaincre la tuberculose. Cela ouvre ainsi la voie à la création de nouveaux traitements.
 
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Un nouvel espoir contre la tuberculose

Une équipe de l’Imperial College de Londres a découvert que les personnes qui souffrent de tuberculose augmentent la production de l’enzyme MMP-1 dans leurs poumons. Cette enzyme joue un rôle important dans la destruction des tissus pulmonaires.
 
Cette découverte permettrait la création de nouveaux traitements. « Le traitement de la tuberculose est le même depuis 35 ans et rien n’empêche la destruction des poumons par cette infection qui provoque la toux des malades », mentionne le Dr Paul Eikington, coauteur de l’étude parue dans le Journal of Clinical Investigation.
 
Il existe déjà des médicaments qui peuvent inhiber cette enzyme. Ils sont utilisés dans certains cas de cancers. Maintenant, il reste à voir si ces mêmes médicaments peuvent freiner la production de cette enzyme dans les poumons dans les cas de tuberculose.
 
En ce moment, pour combattre la maladie, une personne doit prendre des antibiotiques pendant six mois, mais plusieurs souches de tuberculose deviennent de plus en plus résistantes aux traitements.
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L’alcool est plus meurtrier que le sida ou la tuberculose dans le monde

Le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte que l’alcool est la principale cause de décès dans le monde, devançant même les décès par sida ou tuberculose.
 
Les pays développés sont les plus touchés par le phénomène, alors que les pays musulmans sont ceux où la consommation d’alcool est à son plus bas.
 
Différentes causes de décès sont attribuables à la consommation excessive d’alcool, comme les accidents de la route, la violence, l’empoissonnement, l’épilepsie, les cirrhoses ou les cancers colorectaux, du larynx, du foie et du sein.
 
Les beuveries, de plus en plus à la mode, inquiètent également les experts qui demandent aux gouvernements de taxer davantage les boissons alcoolisées.
 
Selon l’OMS, les hommes de 15 à 59 ans sont le plus à risques. Chez ce groupe, l’alcool est le premier facteur avec risque mortel.
 
Rappelons toutefois qu’une consommation modérée d’alcool est aussi bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Il s’agit de ne pas tomber dans l’excès.
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Détecter la tuberculose en moins de deux heures

Jusqu’à maintenant, il était seulement possible de détecter la tuberculose par des tests de laboratoire et cela pouvait prendre jusqu’à trois mois avant d’obtenir les résultats.
 
Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé vient de mettre au point un nouveau test simple et rapide qui permet de dépister la maladie en 100 minutes (1 h 40).
 
De plus, il s’agit d’un appareil semblable à un gros ordinateur qui se transporte facilement. Il permet également de dépister les formes les plus compliquées de tuberculose, dont les souches résistantes aux traitements et celles liées au sida.
 
Dépister rapidement la tuberculose permet d’améliorer le pronostic de guérison et limite également la contagion. En effet, la tuberculose est une maladie contagieuse qui affecte les poumons. Elle peut aussi toucher les reins et le cerveau.
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Diagnostic plus efficace de la tuberculose

Des chercheurs du National Institute for Medical Research à Londres viennent d’identifier des marqueurs génétiques pour la tuberculose.
 
Ceci permettrait donc une lutte plus efficace contre la maladie qui fait deux millions de victimes par année, surtout en Asie du Sud-est et en Afrique du Sud.
 
La tuberculose affecte les poumons et se caractérise par une forte toux, des douleurs abdominales et une perte de poids soudaine. Elle est mortelle lorsqu’elle n’est pas soignée.
 
Jusqu’à présent, on pouvait détecter la présence de la bactérie à l’origine de la maladie, même lorsqu’elle était en dormance dans le corps humain. Maintenant, avec les marqueurs génétiques, il serait possible de savoir si la maladie va se développer et devenir active.
 
Selon la revue Nature, un tiers de la population serait porteur de cette bactérie dans leur organisme, mais seulement une personne sur dix en développera les symptômes.