La tumeur du cerveau la plus fréquente, le glioblastome multiforme (GBM), est formée non pas d’une seule maladie, mais plutôt d’un ensemble de pathologies. Chacune d’elles possède son origine moléculaire distincte, selon des chercheurs américains.
Le magazine Cell Press, qui publie les résultats de la recherche, affirme que cette découverte pourrait finalement mener à de meilleurs traitements contre la maladie, mais surtout à de meilleurs pronostics. Malheureusement, il n’existe pas de test de dépistage pour ce cancer et lorsqu’il est diagnostiqué, la majorité des gens meurent dans les quatorze mois qui suivent. Le taux de survie est donc minime.
Les chercheurs ont analysé des centaines de prélèvements de GBM grâce à des techniques d’identification des différents gènes. Ils ont découvert que ce type de cancer du cerveau est formé de quatre sous-groupes moléculaires distincts, ce qui rend donc les traitements peu efficaces également.
Espérons que cette nouvelle découverte permettra de mieux cibler les défaillances de la maladie afin de pouvoir l’attaquer et l’enrayer pour que le taux de survivants s’améliore dans le futur.