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Cellulaires et cancer du cerveau : un précédent

Le lien suspecté entre l’utilisation massive du téléphone cellulaire et certains cancers du cerveau n’est pas nouveau. Depuis les débuts de cet appareil moderne, les inquiétudes sont nombreuses quant à ses effets possibles sur le cerveau.

En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS publiait un communiqué indiquant que les fréquences des téléphones portables étaient effectivement potentiellement dangereuses.

Mais voilà qu’un véritable précédent dans ce dossier a été créé récemment en Italie. En effet, selon ce qu’annonce radio-canada.ca, un homme atteint d’une tumeur, monsieur Innocenzo Marcollini, a convaincu un tribunal italien que l’utilisation de son téléphone était responsable de son diagnostic.

Le plaignant affirme avoir utilisé son appareil de 5 à 6 heures par jour pendant 12 ans. Appelée à commenter cette décision, la professeure Magda Havas, de l’Université Trent en Ontario, se dit en accord.

Elle déclare : « On commence à reconnaître qu’on ne peut pas placer un émetteur d’ondes sur notre cerveau sans s’attendre à ce que cela ait des effets. »

Rappelons que le Canada (Santé Canada), quant à lui, ne reconnait pas la causalité du téléphone cellulaire pour des cas de cancer ou de tumeur.

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Sheryl Crow croit que sa tumeur cérébrale a été causée par son téléphone

En juin dernier, Sheryl Crow dévoilait avoir eu une tumeur cérébrale.
 
Elle avait reçu un diagnostic après avoir subi un examen parce qu’elle avait oublié les paroles de ses chansons.
 
« J’ai eu peur que ce soit un début d’Alzheimer », confie la chanteuse de 50 ans lors du nouveau talk-show de Katie Couric.
 
Heureusement, la tumeur s’est avérée non cancéreuse, mais Crow a une théorie sur les causes de son développement.
 
« Il n’y a pas de médecin qui a confirmé cela, mais j’avais l’habitude de passer des heures sur un vieux téléphone portable archaïque. »
 
Elle mentionne que la tumeur a été trouvée du côté où elle tient son cellulaire.
 
Rappelons que cette mère célibataire de Wyatt, 5 ans, et Levi, 2 ans, a combattu un cancer du sein en 2006.
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Nouveau test sanguin pour dépister des cancers

Le Clinical Cancer Research publie les résultats de nouveaux travaux de l’Institut Curie. Pour la première fois, on démontre qu’il est possible de détecter l’ADN tumoral circulant dans le sang, sur des patients qui souffrent d’un mélanome de l’œil métastatique.
 
Ce type de cancer est très rare et particulièrement difficile à traiter une fois le diagnostic établi. Il est donc primordial d’avoir un diagnostic précoce.
 
Cette nouvelle technique pourrait s’appliquer à tous les types de cancer. C’est du moins ce que les chercheurs espèrent.
 
Non seulement cela permettrait de détecter les tumeurs à un stade précoce, mais aussi de voir les récidives possibles rapidement.
 
La présence de l’ADN tumoral dans le sang indique qu’il y a une tumeur, et sa quantité indique le volume de cette dernière.
 
« La quantité de cet ADN était bien proportionnelle à la masse tumorale évaluée par imagerie par résonance magnétique (IRM) » dit le chercheur Marc-Henri Stern.
 
« Nous avons ainsi établi la preuve de concept que cette méthode de détection est parfaitement adaptée pour repérer la présence d’un foyer tumoral chez les patients à partir d’une simple prise de sang », ajoute son collègue, Olivier Lantz.
 
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Une molécule qui accentue les effets des traitements contre les mélanomes

Lors d’essais cliniques à l’Institut Curie, une équipe de chercheurs a découvert que la molécule Dbait, qui joue un rôle dans la réparation de l’ADN, pouvait accentuer les traitements de radiothérapie pour les mélanomes.
 
Cette molécule serait capable de tromper les cellules tumorales. Selon l’Institut Curie, elle leur ferait croire qu’avec la radiothérapie, elles ont été plus endommagées qu’elles ne l’ont été en réalité, ce qui pousse les cellules malades à se « suicider », avant même que les tissus sains ne soient atteints.
 
La molécule Dbait freine donc la capacité de réparation des cellules cancéreuses, ce qui affaiblit les tumeurs, même celles résistantes aux traitements.
 
Les essais cliniques se poursuivent, et certains médecins vont proposer à leurs patients d’opter pour ce traitement, mais de façon très encadrée.
 
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L’acide folique peut réduire les risques de cancers pédiatriques

Depuis quelques années, l’acide folique était connu pour réduire le risque d’anomalies du tube neural chez les nouveau-nés.
 
Voilà que des chercheurs des universités de Washington et du Minnesota viennent enrichir les bienfaits de l’acide folique en période prénatale, en démontrant son incidence sur le cancer du rein (tumeur de Wilms) et les tumeurs cérébrales (tumeurs primitives neuro-ectodermiques PNET) chez l’enfant.
 
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont remarqué qu’après 1992, moment où l’apport de 400 microgrammes d’acide folique par jour pour la future mère a été recommandé par la FDA, les taux d’incidence des tumeurs de Wilms et PNET avaient diminué.
 
Les effets bénéfiques d’un apport de vitamine B9 dans l’alimentation ou en suppléments ont surtout été constatés pour les enfants nés à partir de la fin des années 90, révèle l’étude parue dans la revue Pediatrics qui s’est basée sur les données de 8829 bambins enregistrées au National Cancer Institute entre 1986 et 2008.
 
Un surplus d’acide folique chez la femme en âge de procréer n’a pas permis de prouver la réduction des risques de cancers pédiatriques autres que ceux du rein et du cerveau.
 
Les chercheurs précisent toutefois que la bonne nouvelle est que si l’acide folique ne diminue pas les risques d’autres cancers, il ne les augmente pas non plus.
 
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Trop de radiographies dentaires liées à un risque accru de cancer du cerveau

Bien que l’on ne remette pas en cause l’utilité des radiographies dentaires pour les dentistes, une étude parue dans l’édition en ligne de la revue Cancer révèle que trop de rayons X sont associés à un risque accru de tumeur cérébrale.
 
Les chercheurs ont comptabilisé les données de 1433 personnes avec un diagnostic de tumeur cérébrale, un méningiome, et les ont comparés aux données d’un groupe témoin qui n’avait pas de cancer.
 
Celles qui avaient une tumeur au cerveau étaient deux fois plus susceptibles d’avoir eu des radiographies de type bitewing, c’est-à-dire avec un film maintenu entre les dents.
 
Les personnes qui avaient ce type d’examen une fois par an ou plus multipliaient leur risque de cancer par 1,4, ou 1,9.
 
Les radios panoramiques posaient problème également.
 
On suggère que les enfants subissent ce type d’examen une fois tous les ans ou même aux deux ans, que les adolescents n’y soient soumis que tous les 1,5 à 3 ans, et que les adultes y passent tous les deux ou trois ans.
 
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L’exposition à l’arsenic accroît les risques de cancer

Des chercheurs des National Institutes of Health ont démontré qu’une exposition à l’arsenic peut transformer des cellules normales en des cellules cancéreuses et même stimuler la croissance des tumeurs.
 
Déjà, on savait que l’arsenic inorganique, que l’on retrouve dans l’eau potable de millions de personnes, était cancérigène.
 
Cette fois, l’Environmental Health Perspectives démontre aussi que lorsque des cellules cancéreuses sont placées à proximité de cellules souches normales exposées à l’arsenic, sans être en contact, les cellules normales deviennent rapidement cancéreuses à leur tour.
 
« Cette étude montre d’une manière unique que les cancers peuvent se développer en recrutant à proximité des cellules souches normales pour créer une surabondance de cellules souches cancéreuses. La transformation des cellules souches normales en cellules souches cancéreuses pourrait avoir des implications sur le processus de cancérogenèse, dont la croissance tumorale et le développement des métastases », explique le professeur Michael Waalkes.
 
Des études plus approfondies devront donc être effectuées pour savoir notamment s’il y a d’autres substances qui peuvent causer ce même phénomène.
 
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Le soja peut nuire à des femmes ayant le cancer du sein

Une étude effectuée sur des rats, présentée lors de la Conférence sur le cancer à Chicago, démontre que le soja peut être nocif pour certaines femmes avec le cancer du sein.
 
En effet, le soja peut rendre les tumeurs plus résistantes aux traitements.
 
En laboratoire, on a constaté que les rats ayant été nourris toute leur vie avec du soja ont bien réagi au traitement Tamoxifen, couramment utilisé contre le cancer.
 
Toutefois, les rongeurs qui ont commencé à consommer du soja à l’âge adulte ou après leur diagnostic de cancer ont développé une plus grande résistance au traitement.
 
« Ces résultats suggèrent que les femmes occidentales qui ont commencé le soja à l’âge adulte devraient arrêter d’en manger si elles sont atteintes d’un cancer du sein », explique la spécialiste du cancer et professeure à l’université de Georgetown, Leena Hilakici-Clarke.
 
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Nouvel espoir dans la lutte contre le cancer

Bien que nous soyons encore loin des essais cliniques, le médicament anti-CD47 sème un nouvel espoir dans la lutte contre le cancer.
 
Selon le Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs du Stanford Medical Center et d’autres institutions aux États-Unis, en Norvège et en Suisse ont créé un médicament expérimental qui aide le système immunitaire à briser les tumeurs cancéreuses.
 
Sur des souris de laboratoire, ce médicament s’est révélé efficace contre 7 types de cancers, dont celui du cerveau, du sein et du côlon.
 
En fait, la protéine CD47, présente dans de nombreux types de cancers, possède un anticorps qui dissimule les cellules cancéreuses au système immunitaire, l’empêchant ainsi de les détruire.
 
En bloquant la fonction de l’anticorps, on permet au système immunitaire de détruire les cellules malades. C’est ce que ce médicament anti-CD47 permet de faire.
 
Cependant, beaucoup de recherches sont encore à faire avant de tester ce médicament sur les humains.
 
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Cancer du cerveau pédiatrique : une anomalie chromosomique en cause?

Des cliniciens-chercheurs de l’Université de Nottingham ont découvert qu’un nouveau diagnostic pour permettre aux médecins d’identifier les jeunes qui sont le plus à risque d’avoir une tumeur épendymome (du système nerveux central de type kystique) permettrait d’effectuer un traitement-choc et de sauver davantage de vies.

Malgré des améliorations dans le traitement ces dernières années, le pronostic pour les enfants atteints de ce cancer reste faible – 40 % des enfants touchés meurent encore. La situation s’améliore peu, car jusqu’à aujourd’hui, les médecins n’ont pas été en mesure de prédire avec exactitude quelles étaient les tumeurs qui se comportaient plus agressivement que les autres.

Cette recherche pourrait donc aider les médecins à décider quels enfants avec la tumeur ont un meilleur pronostic et pourraient bénéficier de traitements moins intensifs, ce qui permettrait également de réduire l’exposition des petits à une gamme d’effets secondaires qui peuvent causer des handicaps permanents.

L’étude, qui sera publiée dans la revue Clinical Cancer Research, démontre que des copies anormales du chromosome 1q25 dans les cellules de tumeurs épendymomes ont été associées à un moins bon avenir pour 20 % des enfants malades sur 147 tumeurs observées en Europe. Les résultats auraient également été plus mauvais chez ceux qui ont été traités par chirurgie et chimiothérapie.

Le Dr Richard Grundy, l’un des auteurs de l’étude, espère maintenant que les résultats d’autres analyses en cours dans d’autres pays, comme aux États-Unis, correspondent aux leurs, car si c’est le cas, la présence d’un gain de copies du chromosome 1q25 pourrait tout changer dans l’avenir international sur la planification du traitement de ce cancer pédiatrique.