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Les tumeurs du cerveau chez l’enfant pourraient être évitées

L’étude se retrouve dans la revue Developmental Cell. Dans certains cas, on pourrait prévenir la formation du médulloblastome, tumeur cérébrale la plus commune chez l’enfant.

Les chercheurs ont découvert que la protéine Sonic Hedgehog (SHH), en présence de la protéine Boc, jouerait un rôle significatif dans la tumorigénèse, soit le processus qui transforme les cellules saines en cellules cancéreuses.

L’équipe du Dr Lukas Tamayo-Orrego a décidé de porter attention à cette protéine. Dans les cas de tumeur, la protéine Boc est toujours présente lorsque la SHH fait des dommages à l’ADN.

« En fait, c’est Boc qui crée des mutations de l’ADN dans les cellules cancéreuses », indiquent les chercheurs.

Ils ont donc effectué des tests pour inhiber la protéine responsable, ce qui a réduit nombre de tumeurs de 66 %. Par conséquent, « l’inactivation de Boc réduit le développement de médulloblastomes précoces en tumeurs plus sérieuses ».

Les chercheurs, rapporte Science World Report, souhaitent utiliser l’inhibition de cette protéine pour éviter les traitements de chimiothérapie aux enfants et réduire la progression des tumeurs cérébrales.

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Du Botox pour traiter le cancer?

Depuis longtemps, les scientifiques observent chez l’humain et les souris que d’innombrables connexions nerveuses sont présentent au niveau des cellules tumorales. Le Botox s’avère efficace pour bloquer les signes nerveux en lien avec la croissance de ces tumeurs.

Des chercheurs du Herbert Irving Comprehensive Cancer Center de Columbia ont voulu s’attarder sur le rôle crucial qu’avaient les liens nerveux dans l’apparition et la croissance d’un cancer. Ils se sont notamment attardés au cas du cancer de l’estomac qualifié de « tueur silencieux », explique-t-on dans Science World Report.

Il s’est avéré qu’en utilisant du Botox sur des souris atteintes de divers cancers de l’estomac, ils ont réussi à bloquer les nerfs qui cherchaient à se connecter aux tumeurs. Cette procédure appelée « vagotomie » inhibe les nerfs, ce qui les empêche d’envoyer des signaux aux cellules souches du cancer de l’estomac. 

Le Botox peut donc ralentir de façon considérable la croissance des tumeurs et augmenter le taux de survie. Les chercheurs espèrent que ce traitement pourra servir dans d’autres cas, entre autres où les tumeurs sont à un stade plus avancé.

Les résultats sont parus dans la revue Science Translational Medicine.

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Trop peu de médicaments adaptés aux enfants

En fait, l’Académie souhaiterait voir en vente plus de médicaments spécialement adaptés aux enfants dans le traitement de pathologies graves. Dans certains domaines, le manque se fait plus criant.

« Il manque énormément de médicaments pédiatriques, il en manque surtout dans certaines classes particulières, comme les anticancéreux, les psychotropes et en cardiologie », explique une membre de l’Académie et chef du service de pharmacie pédiatrique de l’hôpital Dedré, la Pr Françoise Brion.

En Europe, plus de 100 millions d’enfants bénéficient de médicaments pour de petits problèmes de santé comme les gastro-entérites. Toutefois, plus le problème est grave, moins de médicaments sont disponibles. 400 tumeurs solides extra-crâniennes ne sont pas traitées par des médicaments adaptés aux petits.

Certains docteurs iront même, faute d’options, prescrire des médicaments qui ne sont pas autorisés sur le marché et approuvés pour les adultes.

Il faudrait donc, selon les experts, harmoniser la préparation de médicaments et faciliter l’approvisionnement en ingrédients nécessaires pour les fabriquer.

Rappelons aussi que les enfants sont plus susceptibles d’être malades que les adultes, car il y a peu d’essais cliniques qui sont effectués pour mettre au point des médicaments pour les guérir.

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La vitamine D pour prévenir le cancer de la prostate

Les hommes ayant un taux de vitamine D plus élevé dans le sang seraient 57 % moins susceptibles de succomber à un cancer de la prostate.

« Le cancer de la prostate est une maladie très hétérogène », dit l’épidémiologiste de la Harvard School of Public Health, Irene Shui, à Fox News.

En fait, certaines tumeurs progressent très vite, se propagent très vite dans le corps et causent la mort, tandis que d’autres restent dans la prostate durant des années, sans jamais affecter la santé ou la vie des hommes qui les portent.

Cependant, la quantité de vitamine D dans l’organisme n’empêche pas le cancer d’apparaître. Il se peut que la vitamine ne fasse que ralentir sa progression plus tard dans son développement, selon la spécialiste.

Toujours est-il qu’« il y a de nombreuses preuves laboratoires des propriétés anticancéreuses que peut avoir la vitamine D », affirme le docteur Shui.

Rappelons que des aliments comme le poisson, le lait, les jaunes d’oeuf, le jus d’orange ou la margarine, par exemple, contiennent beaucoup de vitamine D.

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Traiter les tumeurs cancéreuses de l’intérieur

Des chercheurs israéliens de l’Université de Tel-Aviv ont mis au point un nouveau traitement pour combattre les tumeurs cancéreuses.
 
Un implant radioactif, aussi fin qu’une aiguille, émet des rayons alpha de courte portée à l’intérieur de la tumeur, la faisant « exploser ».
 
Cet implant est installé avec une aiguille hypodermique qui se désintègre sans causer d’effets secondaires.
 
« C’est comme une bombe à fragmentation. Au lieu d’exploser à un point, les atomes se dispersent continuellement et émettent des particules alpha à des distances plus grandes. Non seulement la destruction des cellules cancéreuses est plus certaine, mais dans la majorité des cas, le corps développe une immunité contre le retour de la tumeur », expliquent les auteurs.
 
On espère procéder à des essais cliniques sous peu, puisque les premiers tests sur des souris ont donné des résultats prometteurs sur divers cancers, dont ceux du poumon, du pancréas, du côlon, du sein et du cerveau.
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Les futurs pères devraient aussi arrêter de fumer

Les femmes connaissent bien les dangers de l’alcool et de la cigarette durant leur grossesse, mais elles devraient aussi convaincre leur conjoint d’arrêter de fumer. La fumée qu’elles respirent peut traverser le placenta et affecter leur futur enfant.
 
Une nouvelle étude publiée dans l’European Journal of Cancer Prevention mentionne que les hommes qui fument plus de vingt cigarettes par jour augmentent les risques de tumeurs du système nerveux central chez leur futur bébé. Les risques sont surtout présents pour les astrocytomes, un type de tumeurs cérébrales primaires communes.
 
De plus, les risques d’épendymome, un gliome rare qui peut se former au cerveau et à la colonne vertébrale, sont également accrus avec le tabagisme du père.
 
Les chercheurs ajoutent que ces effets nocifs ne s’appliquent pas seulement au tabagisme durant les neuf mois de la grossesse, mais aussi à l’année précédente. Les effets du tabac se font longtemps sentir.
 
De plus, le tabagisme diminue la qualité du sperme chez l’homme.
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Un test d’ADN pour traiter les tumeurs cérébrales des enfants

Le Journal of Clinical Oncology rapporte que grâce à l’ADN, des chercheurs ont réussi à trouver une mutation génétique qui joue un rôle dans la façon dont réagissent les enfants face à un traitement pour une tumeur cérébrale. Cette découverte permettait de mieux adapter les thérapies prescrites pour chacun des patients.
 
Les enfants atteints d’un carcinome du plexus choroïde (CPC) pourraient donc ne pas avoir besoin de la radiothérapie et ainsi éviter que leur petit cerveau en plein développement soit trop endommagé. Le CPC est une tumeur qui apparaît habituellement dans les toutes premières années de vie des enfants et qui touche de 3 à 4 % des cas de tumeurs cérébrales reliées à l’enfance
 
Ce sont des équipes du Hospital for Sick Children de Toronto et du Children’s Hopital de Los Angeles qui ont analysé l’ADN de 64 enfants ayant ce type de tumeur.
 
Les enfants dont la tumeur possédait le gène TP53 mutant avaient une mauvaise réaction aux traitements, alors que ceux qui n’avaient pas ce gène mutant pouvaient être mieux soignés. Le gène TP53 est présent dans différents cancers. Pour certains, cette mutation est d’origine inexpliquée alors que pour d’autres, elle est héréditaire.
 
Ainsi, on recommande aux enfants qui souffrent d’un CPC de passer ce test d’ADN, de même que les membres de la famille, afin de déterminer l’état de leur gène TP53 pour pouvoir mieux adapter les soins.