L’Union des artistes exerce actuellement des moyens de pression pour faire avancer leurs négociations avec l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM).
Ils ont ainsi choisi de débuter une grève intermittente, les enjeux étant trop importants pour leurs membres, comme mentionné sur leur site et par la présidente de l’UDA.
«Les enjeux au cœur de cette négociation sont trop importants pour nos membres et doivent absolument être pris au sérieux par les producteurs », indique Tania Kontoyanni, présidente de l’UDA.
«Un blitz de séances de négociation se tiendra la semaine prochaine et nous souhaitons faire passer le message que, en 2024, on ne peut plus considérer le Web et les plateformes de diffusion continue en ligne comme des marchés émergents. Il faut augmenter les cachets des droits de suite sur le marché numérique pour que les artistes reçoivent leur juste part», poursuit-elle.
Un important moyen de pression a déjà été mis à exécution, puisque les activités pour la série Les Armes ont récemment été arrêtées.
Dans une publication Instagram de l’UDA, il est également révélé que d’autres tournages sur différents plateaux pourraient être touchées par la situation actuelle, en lien avec les négociations en cours.
Une grève qui représente une étape importante vers un avenir meilleur pour les artistes, incluant comédiens, comédiennes, danseurs, danseuses, animateurs et animatrices. Ce mouvement fait suite à une convention échue depuis février 2023.
Nos émissions préférées pourraient-elles ainsi être retardées, et pourrions-nous avoir droit à une grève comme celle qui a eu lieu dernièrement à Hollywood?
Un dossier à suivre…