Étienne Boulay est le premier invité du nouveau balado de Maripier Morin et de Angelo Rubino intitulé Grains d’espoir. L’épisode sera disponible le jeudi 16 décembre prochain. La comédienne et animatrice a récemment lancé un nouveau projet du même nom : le café Grains d’espoir où tous les profits de ce café vont à aider à lutter contre les problèmes de dépendance. Voici le lien pour écouter l’épisode.
Rappelons que c’est dans un épisode du balado Un espresso avec Angelo que Maripier Morin s’était ouvert, pour la toute première fois, sur ses problèmes de consommation de cocaïne. Elle a d’ailleurs faite mention à l’entrevue qu’elle a fait à Tout le monde en parle il y a quelques mois et met sa version à jour.
Sur sa page Instagram, la jeune femme a partagé une vidéo où elle s’ouvre, de façon très courageuse et vulnérable, sur les raisons derrière la compagnie Grains d’espoir.
« Si on fait un petit voyage dans le temps, au mois de mai j’ai participé à une émission qui s’appelle Tout le monde en parle, j’avais neuf mois d’abstinence, j’étais sur un hot seat, j’avais douze minutes et j’ai essayé de faire au mieux de mes capacités », a-t-elle lancé à propos de son entrevue grandement critiquée à Tout le monde en parle.
« On m’a posé la question qu’est-ce que je consommais. Dans ma tête, avec la notion de compréhension de c’est quoi l’alcoolisme et la dépendance, on m’avait appris que la substance ce n’est pas vraiment grave, parce que ce qui est important c’est de reconnaître que tu as un problème. J’ai répondu ça et je trouvais que ce qu’il était important de faire, je l’avais fait. Dire: bonjour, je m’appelle Maripier, je suis une alcoolique, je suis dépendante et il faut que je me soigne ».
« […] ça a dérangé les gens pour deux raisons : parce que je n’ai pas nommé la substance et parce que j’ai parlé de maladie. Mais ce n’est pas parce que j’ai une maladie que je dois me déresponsabiliser face à elle […] », a-t-elle admis.
« Aujourd’hui, je n’ai pas peur d’en parler du fait que je suis une alcoolique et que la drogue que je consommais c’était la cocaïne. J’en parle et j’ai le coeur qui me débat. Mon Dieu, je vais prendre une petite seconde ».
« Je n’en ai pas parlé aussi pour la simple et bonne raison que si on se fie à l’historique, au Québec, il y en a très peu des femmes qui ont nommé la substance. Et là je vais la nommer parce qu’elle l’a déjà fait par le passé, c’est France Castel qui l’a fait il y a très longtemps et on en a fait une tête de turc pendant je ne sais pas combien d’années alors c’est certain que ça ne donne pas envie à une autre femme de le faire », reprend-elle.
En bref, c’est une belle initiative pleine d’espoir et d’amour, qui pourra aider la réalité de beaucoup de québécois et québécoises.