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Le masculin et le féminin vus par les enfants

Une étude récente menée par l’Université de l’Alberta, publiée dans le Journal of Cross-Cultural Psychology, tente de déterminer si parler en français peut influencer la façon dont les enfants attribuent un genre (féminin ou masculin) à des objets.

Les chercheurs ont montré des objets et des images aux enfants participant à l’étude, leur demandant si les objets étaient masculins ou féminins.

Il semblerait que les enfants qui ne parlaient que l’anglais identifiaient la plupart des objets comme étant masculins.

Les anglophones qui échangeaient aussi en français ont été capables de considérer certains objets comme féminins, même s’ils ne les plaçaient pas toujours dans la bonne catégorie. Par exemple, les enfants bilingues, en voyant l’image d’une étoile, répondaient que c’était « une » étoile et non « un » étoile. Cependant, il arrivait fréquemment que l’étoile soit catégorisée de mot masculin.

Pour les spécialistes, l’idée que le genre du pronom dans la plupart des langues soit masculin et que le masculin l’emporte toujours sur le féminin en grammaire expliquerait pourquoi les enfants choisissent plus souvent le masculin que le féminin.

Les adultes qui parlent en français aux enfants semblent également donner une perspective différente sur les objets, en raison de l’utilisation des déterminants masculins et féminins dans la langue, pensent les experts.

Selon ces derniers, il n’y a rien de paniquant dans le fait qu’un enfant mélange autant les genres à l’âge préscolaire. Il s’agit plus d’une question de culture et de connaissances de la langue que de connaissances factuelles et biologiques.

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Le masculin et le féminin vus par les enfants

Une étude récente menée par l’Université de l’Alberta, publiée dans le Journal of Cross-Cultural Psychology, tente de déterminer si parler en français peut influencer la façon dont les enfants attribuent un genre (féminin ou masculin) à des objets.

Les chercheurs ont montré des objets et des images aux enfants participant à l’étude, leur demandant si les objets étaient masculins ou féminins.

Il semblerait que les enfants qui ne parlaient que l’anglais identifiaient la plupart des objets comme étant masculins.

Les anglophones qui échangeaient aussi en français ont été capables de considérer certains objets comme féminins, même s’ils ne les plaçaient pas toujours dans la bonne catégorie. Par exemple, les enfants bilingues, en voyant l’image d’une étoile, répondaient que c’était « une » étoile et non « un » étoile. Cependant, il arrivait fréquemment que l’étoile soit catégorisée de mot masculin.

Pour les spécialistes, l’idée que le genre du pronom dans la plupart des langues soit masculin et que le masculin l’emporte toujours sur le féminin en grammaire expliquerait pourquoi les enfants choisissent plus souvent le masculin que le féminin.

Les adultes qui parlent en français aux enfants semblent également donner une perspective différente sur les objets, en raison de l’utilisation des déterminants masculins et féminins dans la langue, pensent les experts.

Selon ces derniers, il n’y a rien de paniquant dans le fait qu’un enfant mélange autant les genres à l’âge préscolaire. Il s’agit plus d’une question de culture et de connaissances de la langue que de connaissances factuelles et biologiques.

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Le bilinguisme : profitable pour les tout-petits

Les apports cognitifs de l’apprentissage de plus d’une langue sont reconnaissables encore plus tôt que l’on ne croyait jusqu’ici.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs des universités canadiennes Concordia et de York ainsi que de l’Université de Provence en France.

La recherche comprenait 63 jeunes enfants, lesquels ont été séparés en deux groupes, selon s’ils étaient bilingues ou unilingues.

 Aux fins d’évaluation, les parents ont dû remplir des questionnaires portant sur le langage des enfants, tandis que ces derniers ont fait cinq tests langagiers et cognitifs.

Il semble que l’exposition à un second langage en bas âge donne un avantage qui influence la capacité de concentration.

En effet, les enfants bilingues de l’étude ont mieux réussi que les autres en faisant des tâches pendant lesquelles ils étaient distraits ou dérangés.

La différence, pouvant être observée dès l’âge de 24 mois, serait due à l’expérience combinée d’écoute et d’usage de deux langues.

Tous les détails de cette recherche sont parus dans le Journal of Experimental Child Psychology.