Les chercheurs ont analysé les données provenant de plus de 3 millions de visites à l’urgence aux États-Unis, pour des patients âgés de 3 à 17 ans. Parmi ces visites, 13 191 provenaient d’enfants ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Les visites pour des raisons psychiatriques étaient définies comme reliées à des problèmes d’anxiété et d’humeur, de psychose, de suicide et d’automutilation, ainsi que de comportement d’externalisation comme l’agression.
« Ces données montrent que beaucoup d’enfants avec un TSA ne reçoivent pas assez d’aide externe pour prévenir et gérer ce type de crises qui poussent les familles à se présenter à l’urgence », a dit la coauteure de l’étude, la pédopsychiatre Roma Vasa, selon EurekAlert!.
L’autre auteur, le Dr Luther Kalb, a ajouté que « les parents d’enfants avec un TSA, particulièrement ceux qui ont des troubles psychotiques ou des comportements sévères, doivent avoir un plan de crise en place. Toutes les personnes impliquées dans la vie de ces enfants, incluant les enseignants et éducateurs ainsi que les professionnels de la santé, doivent se parler régulièrement et savoir quoi faire si la situation s’aggrave ».