La naissance de ce petit garçon représente une percée médicale, raconte Dre Élizabeth Paganelli, qui s’est entretenue avec Le Figaro.
L’événement est « grandiose », mentionne la secrétaire générale du Syndicat des gynécologues-obstétriciens. C’est la revue The Lancet qui a dévoilé cette grande première.
La grossesse a pu avoir lieu grâce à la fécondation médicalement assistée, mais la difficulté supplémentaire, c’est que « la patiente doit prendre des médicaments antirejet compatibles avec une grossesse ».
Dans ce cas-ci, tout a fonctionné. Mais comme l’indique Dre Paganelli, ces démarches sont fort onéreuses et pour le moment, à moins d’en avoir les moyens, les femmes qui naissent sans utérus ou dont ce dernier se détériore ne peuvent pas y avoir recours.
Puisque la transplantation de cet organe ne représente rien de vital, chaque pays devra déterminer s’il souhaite débourser en partie ou en totalité pour ce type d’opération. Sans compter que si la femme veut un enfant, il lui faudra être assistée par des spécialistes tout au long de la grossesse.
La bonne nouvelle, c’est que malgré la ménopause, des femmes pourraient ainsi avoir des enfants par elles-mêmes.