On apprend sur HealthDay News que plusieurs parents ne font pas vacciner leurs enfants. Une étude a par ailleurs été menée sur le sujet en Californie, un État où la règle peut même être évitée.
Que pourrait-on craindre de ce choix? Il semble que l’on devrait s’inquiéter quant à l’immunité collective, qui est ici compromise lorsque des enfants ne reçoivent pas les vaccins d’usage.
On apprend en effet, par cette étude menée par l’University of Pennsylvania, qu’un enfant sur cinq se retrouve non vacciné dans les écoles ciblées. De grandes questions sur la santé et la prévention des maladies devraient être posées, car l’école demeure un lieu important d’exposition aux maladies.
Et le phénomène s’annonce grandissant : de plus en plus de parents font ce choix. Les raisons les plus courantes sont les risques associés à certains vaccins dont on parle dans les médias – rappelons-nous le vaccin ROR et les cas d’autisme, même si cela a été démenti.
Les croyances personnelles sont aussi une raison, mais cela demeure une exception. On soutient que les parents souhaitent plutôt recevoir plus de renseignements quant aux vaccins donnés à leurs enfants et leur sécurité pour la santé.
Après une réapparition de la rougeole au Québec, les autorités en santé publique lanceront une vaste campagne de vaccination dans les écoles au mois de novembre.
Les vaccins viseront les 10 à 19 ans. Ceci, non seulement pour leur propre sécurité, mais aussi pour le bien-être de toute la population.
Depuis 2002, la rougeole était rayée de la carte en Amérique, mais depuis avril, on a enregistré 750 cas au Québec.
La maladie, qui peut causer des otites, des pneumonies et des encéphalites causant des dommages allant jusqu’à des retards mentaux, peut même entraîner la mort.
La dernière épidémie, qui avait touché le Québec en 1988-1989, a fait 7 morts.
La rougeole peut facilement être enrayée avec la vaccination, mais dans les dernières années, le relâchement de celle-ci pourrait avoir causé la réapparition de la maladie.