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Bientôt un vaccin antigrippe universel?

Des chercheurs américains sont sur le point de créer un vaccin universel qui permettrait de protéger contre la grande majorité des souches de la grippe.
 
Selon le professeur Patrick Wilson de l’Université de Chicago, un seul vaccin pourrait donc protéger contre tous les virus.
 
Il affirme que les personnes qui ont finalement guéri après avoir contracté la grippe A H1N1 ont eu une réponse immunitaire très forte leur offrant par conséquent des anticorps assez puissants contre différentes souches de la maladie.
 
Bien qu’il existe plusieurs variantes de la grippe, les molécules à la base de celles-ci sont souvent similaires. « Malgré les changements du virus d’une année à l’autre, certains éléments n’ont pas varié depuis près d’un siècle », dit le professeur Wilson.
 
Ainsi, si l’on parvient à inclure ces molécules dans un vaccin, cela signifierait qu’on aurait besoin d’une seule injection pour protéger la population contre les différentes souches de la grippe. Ainsi, la production de vaccins serait également accélérée à l’automne, rappelle le Journal of Experimental Medicine.
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Un vaccin pour vaincre l’alcoolisme

Alors que des chercheurs américains tentent de mettre au point un vaccin pour aider les cocaïnomanes à mettre fin à leur dépendance, des chercheurs chiliens ont mis au point un vaccin contre l’alcoolisme.
 
Selon le Daily Mail, ce vaccin donnerait l’impression d’avoir une terrible gueule de bois simplement après quelques verres, limitant ainsi la consommation.
 
Le vaccin neutraliserait le groupe d’enzymes qui aident habituellement le corps à éliminer l’alcool.
 
Ce vaccin a été testé avec succès sur des rats dépendants à l’alcool, diminuant leur consommation de 50 %. D’autres essais seront effectués sur des animaux avant que le vaccin ne soit testé sur des humains, et ce, en 2012 environ.
 
On espère que ce traitement pourra aider les alcooliques à réduire leur consommation de 90 à 95 %, les rendant donc beaucoup moins dépendants à leur vice.
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Une double dose contre la varicelle

Des chercheurs de l’Université Yale ont découvert que les enfants sont mieux immunisés contre la varicelle si on leur administre une double dose du vaccin.

Les résultats de leur étude publiée dans Journal of Infectious Diseases nous apprennent que les enfants auraient ainsi 95 % plus de chances de ne pas développer la maladie.

Si l’on recommandait en 1995 d’administrer une seule dose aux enfants de 1 à 13 ans, l’efficacité en était de 86 %. Toutefois, on remarquait alors l’apparition de ce virus même chez les enfants immunisés.

Or, en 2006, une seconde vaccination a été instaurée. Les enfants de 4 à 6 ans reçoivent en effet une nouvelle dose depuis. L’efficacité a alors grimpé à 98,3 %.

Pour en revenir à l’étude en question, on a pu remarquer cet effet prévu chez des enfants du Connecticut. Parmi 71 enfants de 4 ans et plus atteints de la varicelle, aucun n’avait reçu la double dose recommandée. Dans ce lot, 93 % avaient été vaccinés une seule fois, tandis que 5 % n’avaient eu aucun vaccin.

On encourage donc la poursuite de cette nouvelle mesure afin de prévenir efficacement la propagation de la varicelle chez les enfants et dans la population en général.

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Le vaccin contre le VPH est bel et bien efficace

Une étude internationale dévoilée par la revue The Lancet affirme que le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH), transmis sexuellement, est aussi efficace qu’on le pensait au départ.
 
« Nos résultats confirment ce qu’on savait déjà, mais avec une force statistique très grande. De plus, d’autres études ont montré que la couverture du vaccin maintient sa force pendant au moins huit ans. On arrive au seuil des dix ans qui feraient du vaccin un bon investissement de santé publique », mentionne l’auteure principale de cette nouvelle recherche, Silvia de Sanjos.
 
De plus, le vaccin vise les souches du virus qui sont l’origine de 75 % des cas de cancer du col de l’utérus les plus courants.
 
Toutefois, il existe des opposants au vaccin qui croient que l’argent investi serait plus efficace dans des campagnes de prévention et de dépistage précoce. En 2008, on estimait que le vaccin avait coûté de 35 000 à 40 000 $ US par année de vies sauvées.
 
Les opposants ajoutent également que le vaccin procure un faux sentiment de sécurité aux jeunes femmes et qu’il déclencherait aussi des souches dormantes du virus.
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Grippe et grossesse : de nouvelles données

La grippe est l’une des causes majeures de l’hospitalisation des enfants et une maladie fréquente chez les femmes enceintes.

Il n’existe encore aucun vaccin destiné aux poupons de six mois et moins. D’autres avenues doivent donc être empruntées.

Une récente étude de l’École de médecine de Yale confirme une fois de plus l’efficacité de la vaccination durant la grossesse. Il semble en effet qu’elle éviterait l’hospitalisation des bébés de 6 mois et moins à 90 %.

Parue dans le Clinical Infectious Diseases, l’étude s’est échelonnée sur trois ans. Les chercheurs ont comparé les causes d’hospitalisation de très jeunes enfants à l’hôpital Yale-New Haven au Connecticut.

Ils ont pu confirmer que ceux qui n’avaient pas contracté l’influenza étaient nés d’une mère ayant reçu ledit vaccin dans une plus grande proportion.

La prévention de la grippe chez les poupons devra donc se faire en grande partie par la vaccination de la future mère et des proches du nouveau-né.

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Les bénéfices du vaccin contre la grippe pour les bébés

Plusieurs ont cru jusqu’ici que le vaccin contre la grippe était inefficace pour les bébés. Or, les études concordent pour révéler qu’il y a des avantages financiers à les faire vacciner.

Cela est dû au fait que les bébés de moins de deux ans ont le plus haut taux de contagion de la grippe. Ils ont ainsi tendance à la transmettre à leur famille et à la population en général.

Des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Turku, en Finlande, ont observé 631 enfants âgés de 9 à 40 mois qui avaient contracté l’influenza de type A ou B.

D’après leurs résultats parus dans The Lancet Infectious, les vaccins seraient efficaces à 66 % en général et à 84 % contre la grippe A.

Ces chercheurs souhaitent que les autorités des autres pays envisagent l’obligation de vacciner les très jeunes enfants, la Finlande étant l’unique pays d’Europe à recommander la vaccination à partir de 6 mois, et ce, jusqu’à 35 ans.

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Le vaccin contre la pneumonie réduit le nombre de cas d’otites aiguës

Les résultats d’une méta-analyse de 135 études sur le vaccin PCV7 sont parus récemment dans le Journal of the American Medical Association.

Il semble que le vaccin pneumococcique conjugué a fait diminuer le nombre de cas d’otites sévères, mais qu’il n’aurait qu’un faible effet sur celle-ci.

En fait, le Streptococcus pneumoniae est l’une des causes de l’apparition de l’otite aiguë avec l’influenza. On a déjà relevé à 57 % le nombre de cas reliés à ce dernier virus.

Cette analyse d’écrits portait sur des enfants âgés de 4 semaines à 18 ans. On a pu conclure que l’antibiotique PCV7 était modestement efficace et qu’il pouvait causer des effets secondaires dans 4 à 10 % des cas.

Les chercheurs ont par ailleurs pu dénoter quelques lacunes dans la détection actuelle de l’otite. En effet, il faudrait établir des standards, car pour l’instant, elle ne peut être diagnostiquée qu’à l’observation du tympan (s’il est enflé ou rouge) et des symptômes.

Pourtant, l’otite est la maladie infantile pour laquelle on prescrit le plus d’antibiotiques aux États-Unis.

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Premier vaccin antigrippal intranasal au Canada

Les Canadiens pourront maintenant se faire vacciner contre la grippe saisonnière sans aiguille.
 
Approuvé par Santé Canada, le FluMist est maintenant proposé au pays. Il s’agit d’une dose unique à vaporiser dans le nez qui offre une protection complète contre la grippe saisonnière.
 
Des tests cliniques auprès des enfants ont même démontré une plus grande protection contre le virus que celle offerte par le vaccin classique.
 
Ce vaporisateur pénètre donc par les voies d’entrées du virus de la grippe. Les enfants seront également moins stressés par cette méthode que par la traditionnelle piqûre.
 
Selon les chiffres de l’Agence canadienne de la santé publique, de 4 000 à 8 000 personnes peuvent mourir de la grippe saisonnière et des complications qui peuvent survenir. Malgré tout, le taux de vaccination au pays était de 32 % seulement en 2008.
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Un nouveau vaccin contre la poliomyélite

Le nombre de personnes atteintes de poliomyélite, communément appelée la polio, pourrait encore baisser. En fait, il chuterait de 90 % grâce à un nouveau vaccin, nous apprend AFP.

En ce moment, des vaccins monovalents et trivalents sont employés pour contrer la maladie de Heine-Medin. Un vaccin supplémentaire, celui-ci de type bivalent oral, viendrait donc s’ajouter.

Rappelons que la paralysie spinale infantile est fortement contagieuse. Transmise par voie digestive, elle est causée par les poliovirus, lesquels peuvent parfois n’entraîner que des symptômes bénins.

Malheureusement, s’ils attaquent le système nerveux central, cela provoque une méningite. Par la suite, dans la moitié des cas, la polio se reconnaît par la paralysie flasque que les enfants atteints présentent aux membres inférieurs.

Touchant en majeure partie les enfants âgés de moins de cinq ans, la paralysie qu’elle entraîne peut se propager en quelques heures seulement.

Aujourd’hui encore, la poliomyélite est endémique dans quatre pays, soit l’Afghanistan, l’Inde, le Nigeria et le Pakistan. Elle se propage surtout dans les milieux de vie aux faibles conditions sanitaires.

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Un vaccin contre la méningite du nouveau-né

De nouveaux espoirs pour les nouveau-nés atteints de la méningite bactérienne viennent d’être annoncés. Comme nous pouvons l’apprendre sur TopSanté, des chercheurs français ont identifié une protéine menant le streptocoque B à causer certaines méningites.

Cette protéine fait en sorte que le streptocoque B peut franchir la barrière de l’intestin ainsi que celle entre le sang et le cerveau. Se trouvant à la surface du streptocoque B, la protéine permet à cette bactérie de dégénérer en une pathologie telle que la méningite bactérienne.

Cette infection très grave comporte plusieurs dangers pour le bébé. La recherche donne finalement la première explication moléculaire quant aux capacités du streptocoque B de causer la méningite.

La protéine identifiée pourrait donc faire l’objet d’un vaccin ainsi que permettre la création de nouveaux outils de diagnostics.

Ces résultats proviennent de recherches conjointes entre l’Institut Cochin, l’Institut Pasteur, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, de l’AP-HP et de l’Université Paris Descartes.