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Un vaccin pour vaincre l’alcoolisme
Une double dose contre la varicelle
Des chercheurs de l’Université Yale ont découvert que les enfants sont mieux immunisés contre la varicelle si on leur administre une double dose du vaccin.
Les résultats de leur étude publiée dans Journal of Infectious Diseases nous apprennent que les enfants auraient ainsi 95 % plus de chances de ne pas développer la maladie.
Si l’on recommandait en 1995 d’administrer une seule dose aux enfants de 1 à 13 ans, l’efficacité en était de 86 %. Toutefois, on remarquait alors l’apparition de ce virus même chez les enfants immunisés.
Or, en 2006, une seconde vaccination a été instaurée. Les enfants de 4 à 6 ans reçoivent en effet une nouvelle dose depuis. L’efficacité a alors grimpé à 98,3 %.
Pour en revenir à l’étude en question, on a pu remarquer cet effet prévu chez des enfants du Connecticut. Parmi 71 enfants de 4 ans et plus atteints de la varicelle, aucun n’avait reçu la double dose recommandée. Dans ce lot, 93 % avaient été vaccinés une seule fois, tandis que 5 % n’avaient eu aucun vaccin.
On encourage donc la poursuite de cette nouvelle mesure afin de prévenir efficacement la propagation de la varicelle chez les enfants et dans la population en général.
La grippe est l’une des causes majeures de l’hospitalisation des enfants et une maladie fréquente chez les femmes enceintes.
Il n’existe encore aucun vaccin destiné aux poupons de six mois et moins. D’autres avenues doivent donc être empruntées.
Une récente étude de l’École de médecine de Yale confirme une fois de plus l’efficacité de la vaccination durant la grossesse. Il semble en effet qu’elle éviterait l’hospitalisation des bébés de 6 mois et moins à 90 %.
Parue dans le Clinical Infectious Diseases, l’étude s’est échelonnée sur trois ans. Les chercheurs ont comparé les causes d’hospitalisation de très jeunes enfants à l’hôpital Yale-New Haven au Connecticut.
Ils ont pu confirmer que ceux qui n’avaient pas contracté l’influenza étaient nés d’une mère ayant reçu ledit vaccin dans une plus grande proportion.
La prévention de la grippe chez les poupons devra donc se faire en grande partie par la vaccination de la future mère et des proches du nouveau-né.
Plusieurs ont cru jusqu’ici que le vaccin contre la grippe était inefficace pour les bébés. Or, les études concordent pour révéler qu’il y a des avantages financiers à les faire vacciner.
Cela est dû au fait que les bébés de moins de deux ans ont le plus haut taux de contagion de la grippe. Ils ont ainsi tendance à la transmettre à leur famille et à la population en général.
Des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Turku, en Finlande, ont observé 631 enfants âgés de 9 à 40 mois qui avaient contracté l’influenza de type A ou B.
D’après leurs résultats parus dans The Lancet Infectious, les vaccins seraient efficaces à 66 % en général et à 84 % contre la grippe A.
Ces chercheurs souhaitent que les autorités des autres pays envisagent l’obligation de vacciner les très jeunes enfants, la Finlande étant l’unique pays d’Europe à recommander la vaccination à partir de 6 mois, et ce, jusqu’à 35 ans.
Les résultats d’une méta-analyse de 135 études sur le vaccin PCV7 sont parus récemment dans le Journal of the American Medical Association.
Il semble que le vaccin pneumococcique conjugué a fait diminuer le nombre de cas d’otites sévères, mais qu’il n’aurait qu’un faible effet sur celle-ci.
En fait, le Streptococcus pneumoniae est l’une des causes de l’apparition de l’otite aiguë avec l’influenza. On a déjà relevé à 57 % le nombre de cas reliés à ce dernier virus.
Cette analyse d’écrits portait sur des enfants âgés de 4 semaines à 18 ans. On a pu conclure que l’antibiotique PCV7 était modestement efficace et qu’il pouvait causer des effets secondaires dans 4 à 10 % des cas.
Les chercheurs ont par ailleurs pu dénoter quelques lacunes dans la détection actuelle de l’otite. En effet, il faudrait établir des standards, car pour l’instant, elle ne peut être diagnostiquée qu’à l’observation du tympan (s’il est enflé ou rouge) et des symptômes.
Pourtant, l’otite est la maladie infantile pour laquelle on prescrit le plus d’antibiotiques aux États-Unis.
Le nombre de personnes atteintes de poliomyélite, communément appelée la polio, pourrait encore baisser. En fait, il chuterait de 90 % grâce à un nouveau vaccin, nous apprend AFP.
En ce moment, des vaccins monovalents et trivalents sont employés pour contrer la maladie de Heine-Medin. Un vaccin supplémentaire, celui-ci de type bivalent oral, viendrait donc s’ajouter.
Rappelons que la paralysie spinale infantile est fortement contagieuse. Transmise par voie digestive, elle est causée par les poliovirus, lesquels peuvent parfois n’entraîner que des symptômes bénins.
Malheureusement, s’ils attaquent le système nerveux central, cela provoque une méningite. Par la suite, dans la moitié des cas, la polio se reconnaît par la paralysie flasque que les enfants atteints présentent aux membres inférieurs.
Touchant en majeure partie les enfants âgés de moins de cinq ans, la paralysie qu’elle entraîne peut se propager en quelques heures seulement.
Aujourd’hui encore, la poliomyélite est endémique dans quatre pays, soit l’Afghanistan, l’Inde, le Nigeria et le Pakistan. Elle se propage surtout dans les milieux de vie aux faibles conditions sanitaires.
De nouveaux espoirs pour les nouveau-nés atteints de la méningite bactérienne viennent d’être annoncés. Comme nous pouvons l’apprendre sur TopSanté, des chercheurs français ont identifié une protéine menant le streptocoque B à causer certaines méningites.
Cette protéine fait en sorte que le streptocoque B peut franchir la barrière de l’intestin ainsi que celle entre le sang et le cerveau. Se trouvant à la surface du streptocoque B, la protéine permet à cette bactérie de dégénérer en une pathologie telle que la méningite bactérienne.
Cette infection très grave comporte plusieurs dangers pour le bébé. La recherche donne finalement la première explication moléculaire quant aux capacités du streptocoque B de causer la méningite.
La protéine identifiée pourrait donc faire l’objet d’un vaccin ainsi que permettre la création de nouveaux outils de diagnostics.
Ces résultats proviennent de recherches conjointes entre l’Institut Cochin, l’Institut Pasteur, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, de l’AP-HP et de l’Université Paris Descartes.