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On peut lire aujourd’hui dans le Daily Mail qu’un bébé dont la mère a été vaccinée contre la grippe durant sa grossesse en serait ainsi immunisé.
Une étude américaine a démontré que les poupons seraient protégés de la grippe durant leurs six premiers mois de vie. De plus, cette vaccination prénatale réduirait aussi les hospitalisations liées au virus d’environ 40 %.
La directrice du projet, Angelia Eick du Armed Forces Health Surveillance Centre au Maryland, a observé avec son équipe 1 169 femmes. Elles ont toutes rempli un questionnaire et 160 d’entre elles ainsi que leur poupon ont subi des analyses sanguines.
Il en est ressorti que les bébés dont la mère avait été vaccinée avaient 41 % moins de chances d’être infectés. Le risque d’hospitalisation, quant à lui, chuterait de 39 %.
D’autre part, nous savons déjà que les femmes enceintes ont plus de risques de connaître des complications si elles sont infectées par le virus saisonnier.
La Société canadienne de pédiatrie (SCP) affirme qu’une vaccination générale doit être faite chez les poupons contre le rotavirus. Ce virus est particulièrement dangereux pour les enfants de moins de deux ans.
Lorsqu’ils sont atteints, les bébés et les jeunes enfants ont de très fortes diarrhées qui peuvent durer de trois à huit jours. Le virus se propage rapidement, puisqu’il se transmet par les jouets et entre les personnes.
Le rotavirus ne peut être traité par des antibiotiques. Ainsi, près de 14 % des enfants doivent être amenés chez le médecin, voire à l’hôpital.
Le Dr Robert Bortolussi, du comité des maladies infectieuses de la SCP, constate que de 500 à 600 enfants sont hospitalisés chaque année au Canada à cause du rotavirus.
Deux vaccins sont en ce moment proposés au pays et ils peuvent être administrés lors des vaccinations déjà établies.
Près d’un million d’enfants décèdent chaque année des suites du rotavirus, surtout dans les pays en voie de développement.
Le sucre ne soulage pas les bébés
Les recherches sur un possible vaccin contre le VIH/sida se poursuivent, et une nouvelle découverte vient de faire renaître l’espoir dans ce domaine.
Des chercheurs américains et européens ont trouvé trois antigènes naturels qui freinaient l’infection des cellules humaines pour plus de 90 % des types de VIH que l’on retrouve dans le monde.
La revue Science ajoute également que ces chercheurs ont aussi cerné le mécanisme biologique qui permet à ces anticorps de stopper le virus avec une grande efficacité.
« La découverte de ces antigènes aux pouvoirs exceptionnellement étendus de neutralisation du VIH et l’analyse expliquant comment ils opèrent représentent des percées exaltantes qui vont accélérer nos efforts pour découvrir un vaccin capable de protéger de façon étendue contre le virus du sida », mentionne le Dr Anthony Fauci de l’Institut américain des allergies et maladies infectieuses.
Ainsi, trois anticorps ont été identifiés dans le corps de gens séropositifs; ils ont été séparés pour former une protéine que l’on a modifiée pour être capable de neutraliser le virus.
Jusqu’ici, il avait été impossible d’identifier les anticorps qui seraient capables de neutraliser des souches du virus, car ce dernier évolue et change constamment ses protéines. Mais les scientifiques ont identifié une base similaire dans chacune des souches.
Maintenant, on croit qu’il sera possible de créer un vaccin qui serait, cette fois, vraiment efficace contre le VIH/sida.