Étiquette : vaccin
Vacciné par un moustique
Les chercheurs du CNRS et de l’Institut Pasteur en Europe sont sur le point de créer un vaccin contre le paludisme de la femme enceinte qui survient surtout lors des premières grossesses, selon une étude publiée dans la revue PNAS.
Le paludisme se présente davantage dans certaines zones comme l’Afrique. C’est une maladie parasitaire transmise par la piqûre d’un moustique.
La maladie est potentiellement mortelle. Comme le système immunitaire est diminué durant une grossesse, les femmes peuvent donc facilement être affectées par le parasite qui peut provoquer des avortements spontanés, un bébé mort-né, une naissance prématurée ou encore un bébé de petit poids. Chaque année, 200 000 petits en meurent.
La nouvelle découverte a permis de mettre en évidence une protéine qui joue un rôle important dans le paludisme de grossesse. Ainsi, cela pourrait mener à l’élaboration d’un vaccin et d’une thérapie afin de mieux protéger la mère et son enfant dans le futur.
Déjà, dans certaines régions, on recommande aux futures mères de dormir sous une moustiquaire imprégnée d’antimoustiques.
Deux vaccins en un contre la grippe
Santé Canada approuve CERVARIX
Un vaccin contre le virus du chikungunya vient d’être créé par des chercheurs américains du National Institute of Health.
Selon la revue Nature Medicine, contrairement aux vaccins traditionnels qui sont créés à partir du virus inactif, celui-ci a été produit à partir des protéines de la pellicule extérieure du virus.
Les chercheurs ont ensuite administré le vaccin à des macaques et ceux-ci ont développé des anticorps. Les anticorps ont aussi été transférés sur des souris immunodéficientes afin de tester l’efficacité du produit et on a constaté que cela les protégeait de la maladie.
Bien entendu, il faudra d’abord faire des tests sur les humains, mais cela représente un énorme potentiel et selon les chercheurs, ce vaccin pourrait servir de base pour en fabriquer un sûr et efficace pour les humains.
Le virus du chikungunya est transmis par les moustiques. Il a été déclaré une première fois en Tanzanie en 1952 et a fait une nouvelle apparition au Kenya en 2004. L’année suivante, une épidémie touchait La Réunion, affectant 266 000 personnes et causant 250 décès. Depuis, le virus s’est rependu dans près de 18 pays.
Ses symptômes ressemblent à ceux de la grippe comme une forte fièvre, des courbatures et des douleurs articulaires. Ces symptômes peuvent persister pendant des mois et même des années.
Alors que l’on amorce la campagne de vaccination pour la grippe saisonnière, le ministère de la Santé remet en cause l’efficacité du vaccin.
Selon des documents du ministère, le vaccin ne contient pas de protection contre la souche A Perth H3N2 que l’on retrouve au Québec. Ainsi, bien que le vaccin offre une protection, celle-ci pourrait ne pas s’avérer être optimale.
Nous ne sommes pas encore dans la période de la grippe saisonnière et parce que la grippe A H1N1 a prévalu sur toutes les autres souches, la saison de la grippe pourrait même ne pas avoir lieu.
En août dernier au Québec, sur 35 563 tests effectués, on notait 11 309 cas avec la H1N1 et seulement 40 cas avec d’autres souches de grippe.
La campagne de vaccination de la grippe saisonnière vise les 60 ans et plus, les enfants de 6 à 23 mois et les personnes atteintes de maladies chroniques. Elle nous coûtera une dizaine de millions de dollars et ce n’est que lorsque la campagne sera terminée que l’on évaluera l’efficacité du vaccin.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé aujourd’hui (24 novembre) qu’il y avait un nombre inhabituel de réactions allergiques graves déclarées au Canada pour le vaccin contre la grippe A (H1N1).
Le porte-parole de l’OMS, Thomas Abraham, a confirmé la nouvelle, sans toutefois dévoiler le nombre exact de cas qui ont eu des réactions allergiques.
De plus, un lot de vaccins du laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline a été rappelé. On procède à des recherches afin de savoir ce qui s’est produit au pays.
Toutefois, l’OMS n’a pas demandé de porter une attention particulière aux vaccins pour le moment et n’a changé en rien ses recommandations de vaccination envers la population.
Rappelons que jusqu’à présent, on savait que les personnes allergiques aux œufs pouvaient avoir des réactions à ce vaccin. Après examens sur 938 personnes allergiques aux œufs, on a conclu que les risques étaient faibles. Les personnes qui souffrent de cette allergie peuvent donc se faire vacciner sous la supervision d’un médecin dans certains établissements précis.