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Le vaccin quadrivalent conjugué contre le méningocoque est sécuritaire pour les bébés

Sanofi Pasteur, le fabricant du vaccin contre le méningocoque MenACWY-D, a rapporté les résultats d’une analyse confirmant que celui-ci est sécuritaire et apporte une immunité lorsqu’administré chez les bébés à 9 mois et à 1 an.

Le vaccin a été approuvé en 2005 pour les patients de 11 ans et plus. En 2007, son utilisation a aussi été autorisée pour les enfants de 2 à 10 ans, et finalement, pour les bébés à partir de 9 mois en 2011.

L’analyse s’attarde sur 3 études portant sur un total d’environ 5000 bébés, certains ayant reçu le vaccin et certains formant un « groupe de contrôle ». Il s’agit des mêmes études qui ont mené à l’approbation du vaccin chez les tout-petits.

Un mois après la vaccination, une immunité contre le méningocoque était présente chez une vaste majorité des enfants, et le vaccin ne semblait pas interférer avec les vaccins contre la coqueluche, les oreillons, la rubéole, la varicelle et le pneumocoque.

Les effets secondaires étaient généralement légers. Par exemple, de 25 à 30 % des bébés ont eu de l’érythème et de l’enflure à l’endroit où ils ont reçu l’injection, mais ces réactions avaient tendance à s’estomper dans les 3 jours suivants. 3 à 5 % des bébés ont plutôt eu des effets secondaires sérieux, ce qui était comparable au groupe de contrôle.

La compagnie suisse a publié ces résultats dans la revue médicale Pediatric Infectious Disease Journal.

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Le Tamiflu : complètement inutile et inefficace?

C’est toute une bombe que propose le British Medical Journal, en Angleterre, alors que la publication suggère que le Tamiflu serait complètement inutile et inefficace.

Le Tamiflu est ce médicament dont les gouvernements de partout dans le monde avaient fait des provisions de masse, en prévision d’une pandémie d’influenza, communément appelée virus de la grippe.

Désirant prévenir la planète d’une épidémie de grippe (et de ses souches les plus graves), on avait fait appel à la compagnie Roche pour produire cet antidote.

Or, les chercheurs associés au British Medical Journal tentaient d’obtenir les données des essais cliniques du Tamiflu depuis 2009 et viennent d’arriver à la limite de leur patience.

Ils appellent maintenant au boycottage de tous les produits de la compagnie, jusqu’à ce que la lumière soit faite sur ce médicament qui, selon eux, n’aurait potentiellement aucun effet.

Macleans.ca rapporte également que les chercheurs suggèrent fortement aux nations qui ont acheté des stocks de Tamiflu de façon massive de prendre des procédures légales et de demander le remboursement des sommes publiques investies dans ce médicament.

Une histoire qui n’a pas fini de faire jaser, alors qu’on attend toujours la divulgation des données de ces essais cliniques.

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Le vaccin contre le VPH pourrait aussi venir en aide aux femmes qui ont le VIH

Le VPH est une maladie qui frappe fort depuis quelques années. Le virus du papillome humain, de son vrai nom, est statistiquement en hausse depuis quelque temps, mais un vaccin pourrait changer la donne dans le futur.

Et ce vaccin pourrait également profiter aux femmes atteintes du VIH, selon ce que rapporte www.nih.gov. Les chercheurs ont découvert que les risques potentiels chez les porteuses du VIH de développer un cancer sont similaires à ceux encourus par celles atteintes du VPH.

« Plusieurs travailleurs de la santé hésitent à prescrire le vaccin contre le VPH immédiatement après le début de la vie sexuelle d’une jeune femme ou d’une adolescente. Toutefois, les résultats des études démontrent que le vaccin peut apporter beaucoup de bénéfices, et même chez les patientes atteintes de VIH, ou qui vont l’être au cours de leur vie », explique l’auteure en chef de cette récente étude, Jessica Khan.

Dre Khan, de l’University of Cincinnati College of Medicine, rappelle également l’importance de la prévention des maladies transmissibles sexuellement chez les jeunes filles.

D’autres études concernant les liens entre le VIH, le VPH et ces vaccins seront publiées dans un futur rapproché.

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20 millions de nourrissons non vaccinés avant l’âge d’un an dans le monde

(Relaxnews) – Quelque vingt millions d’enfants n’avaient pas reçu les trois vaccinations recommandées (diphtérie, tétanos et coqueluche) au cours de leur première année de vie dans le monde en 2011, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au total, plus de huit nourrissons sur dix (83 %) avaient tout de même bénéficié de ces vaccinations en 2011. Ce qui représente une avancée considérable, puisque seulement moins de 5 % des enfants de cet âge étaient vaccinés contre ces maladies il y a environ 40 ans.

Un nouveau plan d’action mondial a récemment été approuvé pour réduire le nombre d’enfants non vaccinés sur la planète. L’objectif de ce programme est de renforcer la vaccination systématique, de renforcer la lutte contre les maladies nécessitant une vaccination et d’approvisionner les populations en vaccins.

« Un programme de vaccination accessible et efficace devrait être l’un des éléments clés des services de santé publique dans tous les pays. En aidant les pays à renforcer leur système de santé avec la mise en oeuvre du nouveau plan d’action mondial pour les vaccins, nous pouvons augmenter l’accès mondial aux vaccins et avoir une incidence sur la vie de millions de personnes », assure le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, directeur du Département Vaccination à l’OMS.

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Un vaccin pour contrer la dépendance à la méthamphétamine

Les statistiques concernant la consommation de drogues en Amérique du Nord sont légèrement en hausse. Les seuls changements observés sont cette tendance vers de nouvelles drogues, à commencer par la méthamphétamine.
 
Cette dernière, communément appelée « speed », fait des ravages chez les 18-34 et plusieurs chercheurs tentent de développer des méthodes pour aider ceux qui aimeraient s’en sortir, un peu à l’image de la méthadone pour l’héroïne.
 
Ce n’est que récemment qu’a été établie la notion de dépendance concernant cette drogue, vendue en pilules. Maintenant publics, les problèmes de dépendance à la méthamphétamine pourraient bien se frotter à une découverte récente.
 
C’est ce que rapporte www.santelog.com, qui annonce la création d’un nouveau « vaccin » pour aider les toxicomanes aux prises avec le « speed ». En effet, les chercheurs ont réussi à traiter et désintoxiquer des rats chez qui on avait créé cette forme de dépendance.
 
Il ne reste plus qu’à tester le vaccin sur les humains, mais le produit est prometteur, affirment les experts. Il permet de bloquer certains effets de la drogue, notamment au cerveau, et de créer une production supplémentaire d’anticorps.
 
D’autres résultats sont attendus sous peu.
 
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Une troisième dose de vaccin RRO pourrait prévenir des épidémies d’oreillons

Lors d’une épidémie locale d’oreillons ayant affecté la région de New York en 2010, les autorités en santé publique ont mené une campagne d’immunisation additionnelle du vaccin RRO, parmi des enfants et adolescents qui avaient déjà reçu les deux doses recommandées.

Grâce à cette intervention ponctuelle, le taux d’infection parmi tous les jeunes ayant reçu le vaccin est passé de 4,93 % à 0,13 %, tandis que le taux d’infection dans la population générale a diminué de 75,6 %.

Les chercheurs ont présenté les résultats de cette expérience dans la revue Pediatrics.

Des épidémies d’oreillons sont à prévoir dans l’avenir, même parmi la population d’enfants vaccinés, ont prévenu les chercheurs. Ceci à cause de facteurs tels que des problèmes avec les vaccins, une immunité qui diminue avec le temps ou alors une forte concentration de la population, selon Medscape.

Toutefois, les chercheurs affirment que cette seule étude n’est pas suffisante pour justifier que toute la population reçoive une 3e dose du vaccin pour l’instant, ajoutant que « d’autres études seraient nécessaires pour vérifier et confirmer ces données ».

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Un vaccin contre la grippe qui prévient aussi les problèmes cardiaques

La polémique entourant les vaccins contre la grippe fait rage depuis le début de leur existence. Le débat est encore à son paroxysme aujourd’hui, mais voilà qu’une étude canadienne donne des armes au camp pro-vaccins.

C’est que ces chercheurs canadiens affirment que le vaccin moyen antigrippal administré à la population avant l’hiver protègerait non seulement de l’influenza, mais aussi des risques d’une attaque cardiaque.

C’est ce que rapporte topsante.com, qui ajoute que l’étude s’est effectuée en analysant les cas de 3227 patients, dont la moitié étaient déjà suivis pour des troubles cardiaques.

Bien sûr, certains ont alors reçu le vaccin véritable, alors que les autres se sont vus offrir un placebo. Étaient analysés ensuite les accidents et activités cardiovasculaires vécus par les patients durant l’année suivante, ce qui a permis aux chercheurs d’en arriver à de telles conclusions.

Ils avancent même le chiffre de 50 %, en parlant de la réduction des risques. Plus étonnant, ils affirment que sur 34 personnes vaccinées contre la grippe, l’une d’entre elles sera sauvée d’un infarctus.

Voilà qui va donner de quoi discuter dans les chaumières cet hiver. Les pro-vaccins se sentiront donc doublement en sécurité, mais parions que les sceptiques ne seront pas si faciles à convaincre.

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Les enfants nés de mères séropositives sont vulnérables à la rougeole

Il semblerait que les anticorps normalement transmis à l’enfant, dans le cas d’une mère séropositive, sont inactifs. Ainsi, le nouveau-né n’a pas la protection requise pour combattre la rougeole, maladie grave et principale cause de décès chez les jeunes enfants, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Les problèmes associés à la rougeole sont notamment la perte de la vue, la pneumonie bactérienne, les infections aux oreilles, la diarrhée sévère et une grave déshydratation.

Le Dr Lars Smedman, du Department of Pediactics du Karolinska University Hospital à Stockholm, averti médecins et parents. En tant que principal auteur de la recherche, il déclare : « L’éradication de la rougeole est prioritaire dans l’agenda des organisations de santé mondiales et autres agences internationales. Il est important d’effectuer des recherches qui, comme celle-ci, dévoilent un nouveau groupe d’enfants susceptibles de développer la maladie ».

Depuis 2010, 85 % des enfants ont reçu une première dose du vaccin contre la rougeole, et ce, avant leur premier anniversaire. Cela n’empêche pas que durant cette année, 380 enfants par jour, à travers le monde, sont décédés de la rougeole.

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Le vaccin contre le pneumocoque est efficace chez les jeunes enfants, mais doit être constamment peaufiné

Des chercheurs ont examiné les taux d’hospitalisation d’enfants à la suite de pneumonies dues au pneumocoque ou à des bactériémies, de 1998 à 2009.

Ils ont observé qu’il y avait deux tendances contrastantes : entre 1998 et 2002, ces taux ont chuté de 42 % pour les pneumonies et de 63 % pour les bactériémies. Toutefois, entre 2003 et 2009, les mêmes taux ont remonté de 52 % et de 39 %, respectivement.

Les chercheurs indiquent que ces résultats confirment l’efficacité du vaccin contre le pneumocoque, et expliquent ce renversement par le fait que la maladie progresse constamment, rendant le vaccin moins efficace à la longue.

En effet, les chercheurs ont constaté qu’en ce qui concerne la première période étudiée, la chute a été particulièrement marquée à partir de l’année 2000, alors qu’un nouveau vaccin mieux adapté avait été introduit.

En 2010, le vaccin a été à nouveau mis à jour, le nombre de sérotypes visés passant à 13, comparé à 10 dans les années 2000.

Les experts prédisent qu’un nouveau cycle se reproduira ainsi, c’est-à-dire une baisse à partir de 2010, suivie d’une nouvelle hausse quelques années plus tard.

« Nous devons continuer une surveillance constante… Cela prend quatre à cinq ans avant qu’une résurgence de la maladie se produise », a indiqué le chercheur en chef, Dr Robertino Mera, à Medscape. Il a toutefois précisé qu’il s’agissait d’un phénomène normal, qui « se reproduira à l’infini. Cela fait partie de l’écologie de la transmission pour une population pédiatrique ».

Malgré la hausse observée durant la deuxième période de l’étude, le taux d’hospitalisation pour des pneumonies était tout de même 12,5 % plus bas en 2009 qu’il ne l’était en 1998, et 47 % plus bas pour les bactériémies. L’efficacité du vaccin était particulièrement marquée pour les enfants de 2 à 5 ans.

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Un mécanisme de défense naturel pour combattre le SIDA

Les scientifiques étudient et tentent de mieux comprendre pourquoi certains patients semblent être naturellement mieux équipés pour combattre les effets du virus du SIDA, explique nlm.nih.gov.

Certains patients semblent en effet posséder un mécanisme naturel qui combat le VIH, ce qui permettrait aux chercheurs de développer un vaccin efficace.

Pour la plupart des gens, un diagnostic de VIH non traité signifie presque à coup sûr une progression vers le SIDA. Cependant, il appert qu’un patient sur 300, en moyenne, éviterait la progression du VIH naturellement, sans traitement. Ces personnes sont appelées par la communauté scientifique des « contrôleurs élites » (elite controllers).

Ces derniers produiraient une cellule-tueuse qui attaquerait deux ou trois régions du virus. « En se concentrant sur ces régions, le système immunitaire contrôle le virus », déclare le professeur de pathologie David Watkins, de l’University of Miami Miller School of Medicine.

Il poursuit : « Comprendre ce mécanisme pourrait jeter de la lumière sur les manières de développer un vaccin efficace qui enrayerait définitivement la crise mondiale reliée au VIH et SIDA ».

De quoi donner de l’espoir. La prochaine étape consiste à cerner les raisons pour lesquelles ces cellules-tueuses sont si efficaces.