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Une intervention chirurgicale à risque après la grossesse

On apprend dans le L.A. Times que la Food and Drug Administration (FDA) a mis à jour un rapport qui fait la lumière sur les risques sérieux encourus par les femmes ayant recours à l’implant chirurgical de mailles visant à raffermir les muscles vaginaux relâchés.

Cette intervention a surtout lieu chez les femmes ayant eu une ou plusieurs grossesses et pour lesquelles ce relâchement musculaire, au niveau des tissus vaginaux, entraîne des conséquences telles que l’incontinence ou l’affaissement d’organes pelviens (vessie, utérus, rectum).
 
Les complications, bien que rares, ont des conséquences graves. Les manufacturiers de l’industrie estiment que 100 000 femmes ont été traitées pour cette affection en 2008, dont 75 % par implantation vaginale. Or, plus d’un millier de manufacturiers ont rapporté des complications entre 2005 et 2008, sans pour autant réviser leurs produits.
 
Depuis, les statistiques n’ont fait que s’aggraver, ajoutant l’érosion des tissus périphériques et la contraction de l’implant, menant au rétrécissement du vagin. La FDA a été grandement critiquée par les instances gouvernementales de la santé, accusée de compromettre volontairement la sécurité des patientes avec des produits dangereux.
La FDA affirme cependant « qu’il n’est pas nécessaire de retirer ces produits pour l’instant. Il s’agit, pour les médecins, d’effectuer un choix plus judicieux du produit utilisé ».
 
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Comment prédire un accouchement naturel

La recherche menée par le Dr Emmanuel Bujold, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, amène une lueur d’espoir pour les femmes ayant déjà subi une césarienne qui souhaitent accoucher par voie naturelle.

Afin d’évaluer le risque associé à un accouchement vaginal, M. Bujold et ses collègues ont mesuré, chez 236 femmes, l’épaisseur de la paroi d’une partie de l’utérus, le segment utérin inférieur, entre la 35e et la 38e semaine de grossesse grâce à une simple échographie.

Les chercheurs ont constaté que le risque de complications augmentait lorsque l’épaisseur de la paroi utérine était inférieure à 2,3 mm ou lorsque la technique utilisée pour refermer l’utérus après la césarienne ne faisait appel qu’à une seule couche de muscles. Lorsque ces deux facteurs étaient présents, la future mère était 22 fois plus susceptible de complications dues à une naissance par voie vaginale.