On apprend dans le L.A. Times que la Food and Drug Administration (FDA) a mis à jour un rapport qui fait la lumière sur les risques sérieux encourus par les femmes ayant recours à l’implant chirurgical de mailles visant à raffermir les muscles vaginaux relâchés.
La recherche menée par le Dr Emmanuel Bujold, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, amène une lueur d’espoir pour les femmes ayant déjà subi une césarienne qui souhaitent accoucher par voie naturelle.
Afin d’évaluer le risque associé à un accouchement vaginal, M. Bujold et ses collègues ont mesuré, chez 236 femmes, l’épaisseur de la paroi d’une partie de l’utérus, le segment utérin inférieur, entre la 35e et la 38e semaine de grossesse grâce à une simple échographie.
Les chercheurs ont constaté que le risque de complications augmentait lorsque l’épaisseur de la paroi utérine était inférieure à 2,3 mm ou lorsque la technique utilisée pour refermer l’utérus après la césarienne ne faisait appel qu’à une seule couche de muscles. Lorsque ces deux facteurs étaient présents, la future mère était 22 fois plus susceptible de complications dues à une naissance par voie vaginale.