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Les condoms contre les infections vaginales

C’est une étude chinoise, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale PLoS ONE, qui fait le lien entre l’utilisation du condom et un taux supérieur de bactéries lactobacilles, protectrices contre l’infection.

Cependant, il est spécifié que bien que le lien soit fait, la causalité n’est toujours pas prouvée. La vaginose bactérienne est une infection se développant lorsque l’équilibre bactérien du vagin est déstabilisé.

Plus de 165 femmes sexuellement actives et âgées de 18 à 45 ans ont participé à la recherche. Elles ont toutes subi un frottis vaginal afin de déterminer le score de Nugent (nombre de bactéries), ainsi que la prévalence et l’influence des bonnes bactéries sur leur organisme.

Contrairement aux femmes portant le stérilet, en favorisant la présence de bonnes bactéries, celles utilisant le condom comme moyen de protection sexuel se seraient montrées moins à risque de contracter une vaginose bactérienne. Ces bonnes bactéries protègent également contre l’apparition de celles responsables, entre autres, du VIH.

Elles s’y prennent en rendant l’environnement vaginal quelque peu acide, et donc inhospitalier à ces mauvaises bactéries.

Mesdames, à vos condoms! Non seulement vous vous protègerez contre les grossesses et les maladies sexuellement transmissibles, mais vous aurez moins de chance de contracter ces désagréables infections ô combien inconfortables.

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Pas si efficaces les crèmes antifongiques

Seulement une femme sur quatre, traitée (souvent par elle-même à l’aide de crèmes de pharmacie), pour une infection à la levure en aurait vraiment une.

Selon la docteure Susan Hoffstetter, de la SLUcare Vulvar and Vaginal Disease Clinic de l’Université Saint-Louis, les femmes traitent souvent ce qu’elles suspectent être une infection à la levure à l’aide de produits antifongiques. Or, dans la majeure partie du temps, ça n’aide pas. Pire, ça pourrait aggraver la situation.

À la suite d’essais en laboratoires, et à l’étude de dossiers de plusieurs femmes, Mme Hoffstetter et ses collègues ont observé que 26 % des femmes examinées ont véritablement été atteintes du champignon responsable des infections à la levure.

Les autres causes de démangeaison résulteraient d’infections transmises sexuellement, ou de peau sèche, ou encore d’inflammations diverses.

Les infections répétitives pourraient cacher ces problèmes de santé. C’est pourquoi, selon elle, une consultation en cabinet médical serait fortement suggérée plutôt que l’utilisation d’une crème antifongique.