Quitter à vélo le Devon britannique et ses airs de Bretagne pour la vraie Bretagne, descendre le long de l’Atlantique jusqu’à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), aux portes de l’Espagne : pas besoin d’être un cyclotouriste chevronné, même si la Vélodyssée s’offre à vous sur 1400 km.
Oubliez les tracas de la route! Déjà, sur 500 km, depuis le nord du Devon jusqu’à Nantes, 80 % du parcours s’effectue en « voie verte », c’est-à-dire sans circulation routière. L’itinéraire sait aussi ménager les amateurs peu entraînés en empruntant voies ferrées désaffectées ou chemins de halage pour limiter les dénivelés trop décourageants.
« C’est un itinéraire plutôt familial, car très accessible. Il intéresse moins les mordus du cyclotourisme qui ont envie d’avoir mal aux mollets », relève avec humour Élise Laforest, du Comité régional du tourisme (CRT) de Bretagne.
Les plus rapides parcourent les 1400 km en deux semaines, et les plus lents pourraient prendre huit semaines. Mais en général, les familles se contentent d’emprunter seulement une section de la Vélodyssée qu’affectionnent également beaucoup les étrangers, en particulier les Britanniques, Néerlandais ou Allemands, et les plus âgés, selon le CRT.
Pour faciliter le voyage, un topoguide s’appuyant sur une cartographie IGN a été édité, et un site internet dédié (www.lavelodyssee.com) a été créé.
Ces deux outils permettent aux voyageurs de choisir leurs étapes avec des propositions d’hébergement « accueil vélo », de faire un choix parmi les visites ou les événements incontournables sur cette voie qui offre une exceptionnelle concentration de sites touristiques, ou encore de télécharger les traces GPS des parcours retenus à travers sentiers côtiers, forêts, marais ou vignobles…