Les vendanges, c’est la période propice pour découvrir un vignoble tout en se faisant un peu d’argent. La saison va commencer dans quelques jours. Voici tous les conseils pratiques pour devenir vendangeur.
Le profil des vendangeurs
Attention, la vendange est un véritable travail, qui ne laisse guère de temps au tourisme. Les vendangeurs sont en majorité des demandeurs d’emploi ou des jeunes à la recherche d’un emploi d’été d’une durée de 8 à 15 jours. Condition sine qua non : être en bonne condition physique. La vendange, outre son côté convivial, est une tâche pénible, contraignant le pratiquant à la position courbée, demandant patience et dextérité. Néanmoins, les femmes comme les hommes majeurs sont les bienvenus. Généralement, trois types de poste sont à pourvoir : coupeurs, porteurs et videurs de seaux. En moyenne, le vendangeur travaillera 10 heures maximum par jour. Il doit s’assurer que son repos hebdomadaire s’élève à au moins 11 heures. Un jour de repos dans la semaine est également obligatoire.
À qui s’adresser?
Pour trouver les domaines demandant du renfort pendant la saison, les agences de Pôle Emploi proposent une mine d’offres. Chaque région viticole ouvre une rubrique spécialement dédiée aux vignerons qui recrutent des saisonniers. Ils peuvent y laisser leurs annonces, qui sont consultables à tout moment par les internautes. Les employés saisonniers peuvent aussi s’adresser directement aux fédérations de vignerons, qui, selon le profil, se chargeront de les placer dans des vignobles recrutant de la main-d’œuvre.
La rémunération
Les vendangeurs peuvent être rémunérés de différentes façons : soit à la tâche, soit à l’heure. Tout dépend ici de l’employeur, mais aussi du poste. Règle générale, le tarif du Smic constitue la norme. Si le salaire dépend de la récolte, il faudra tabler sur une rémunération de 0,20 $ à 0,35 $ le kilo. À noter aussi que certains vignobles, de plus en plus rares, proposent d’héberger et de nourrir les vendangeurs durant la période d’activité. Certains vignerons établissent aussi un « contrat-vendange ». Il permet au vendangeur de toucher un salaire supérieur, notamment grâce à la réduction des charges, sans que l’employeur n’ait à débourser plus. Cerise sur le gâteau : certaines fédérations proposent également des litres de vin en bonus.
Quelques ressources pour se renseigner
Pôle Emploi : Champagne-Ardenne : www.pole-emploi.fr / Bourgogne : www.pole-emploi.fr
Site spécialisé en viticulture : www.vinomedia.fr/vendanges/post.asp
Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture : www.anefa.org