Des chercheurs de l’Université Harvard ont démontré que la consommation quotidienne de viande rouge pouvait augmenter les risques de développer le diabète de type 2, surtout si c’est de la viande transformée.
Manger des steaks pour calmer bébé?
Nous supposons depuis un bon moment déjà que l’alimentation durant la grossesse a une influence sur le comportement, voire la personnalité, de bébé.
Il semble ainsi que les femmes qui avaient les taux les plus faibles de vitamine B12 lors de leur premier trimestre de grossesse ont eu 8 fois plus souvent un bébé qui pleurait plus longtemps, comparativement à celles qui avaient eu de plus hauts taux de la vitamine.
La viande rouge en déclin?
Le Dr Rashmi Sinha, de l’Institut National du Cancer aux États-Unis, conclut qu’un menu riche en viande rouge peut augmenter les incidences de cancer et de maladies cardiovasculaires, faisant ainsi croître le taux de mortalité.
À titre d’exemple, manger un hamburger quotidiennement fait hausser le risque de cancer chez l’homme de 22 %, tandis que celui de crise cardiaque augmente de 27 %. Ce taux varie chez les femmes pour atteindre 20 % pour l’incidence de cancer et 50 % pour les maladies coronariennes.
L’équipe de chercheurs a donc comparé, pendant 10 ans, le taux de mortalité chez 545 000 adultes, âgés de 50 à 71 ans, en fonction de leur consommation de viandes rouges et blanches, de poissons et de fruits de mer.
Dans l’éditorial accompagnant les résultats de la recherche, l’auteur Barry Popkin mentionne également que consommer moins de viande rouge a des bienfaits pour réduire les émissions de gaz carbonique.
De la viande avec modération
L’Institut américain contre le cancer s’est penché sur les effets d’une trop grande consommation quotidienne de viande rouge. Les études démontrent en effet un lien direct entre la hausse des cas de cancer et la présence quotidienne de viande au menu.
« La viande rouge industrielle est associée à un risque plus élevé de cancer du côlon. Nos conclusions prouvent aussi que ces aliments peuvent jouer un rôle dans d’autres formes de cancer touchant la prostate, le poumon, le foie et l’oesophage », a expliqué la Dre Amanda Cross, qui travaille pour le National Cancer Institute (NCI).
Depuis 1995, l’équipe de la Dre Cross a analysé 500 000 dossiers médicaux de patients âgés de 50 à 71 ans. Parmi l’échantillon, 53 396 cas de cancer ont été diagnostiqués. En plus d’observer les habitudes alimentaires des participants, les chercheurs ont examiné leur programme d’exercice et l’incidence du tabagisme.
Selon les scientifiques, plusieurs causes pourraient expliquer les effets néfastes de la viande rouge. Par exemple, la présence de gras saturés et de fer dans ces aliments ou encore la température de cuisson.
Les détails complets des travaux de la Dre Cross sont publiés dans l’édition de décembre du site Internet PLoS Medicine.