Une réduction de moitié de la consommation de viande rouge et de charcuterie pourrait faire chuter le risque de maladies chroniques de 3 à 12 %, selon une méta-étude publiée dans le British Medical Journal Open.
Les chercheurs ont analysé des données indiquant que chaque 50 grammes de viande rouge consommé quotidiennement engendre une augmentation de 42 % des risques de maladies coronariennes, de 19 % des risques de diabète de type 2, et de 18 % des risques de cancer du côlon.
Se fiant ensuite sur des réponses à un sondage sur l’alimentation des Anglais, les chercheurs ont bâti un modèle séparant la population en cinq tranches, selon leur consommation de viande rouge et de charcuterie.
Ils sont arrivés à leur conclusion sur la réduction du risque en effectuant un calcul doublant le pourcentage actuel de végétariens et déplaçant le reste de la population dans la tranche inférieure.
La baisse des risques serait proportionnelle à l’ampleur du changement dans l’alimentation. Celle-ci serait donc deux fois plus importante pour les gens qui se trouvent au départ dans la tranche supérieure, mais qui réduiraient leur consommation pour se retrouver dans la tranche inférieure.
Cette réduction aurait également l’avantage de diminuer l’émission de gaz à effet de serre de 28 millions de tonnes par année, en Grande-Bretagne seulement, ont affirmé les chercheurs.