La prestigieuse revue médicale britannique The Lancet vient de publier les résultats d’une étude qui mentionne que réduire de 30 % la production et la consommation de viande réduirait non seulement les maladies cardiovasculaires, mais aussi l’émission de gaz à effet de serre.
Selon des chercheurs britanniques et australiens, la production de gaz à effet de serre serait diminuée au point que les effets du changement climatique seraient plus limités.
Selon les experts, les autorités des pays producteurs de viande devraient instaurer une limite pour réduire considérablement les activités agricoles d’élevage des animaux qui seront éventuellement menés aux abattoirs.
Seulement en Angleterre, on estime que réduire de 30 % la production et la consommation de viande représenterait 18 000 décès de moins par année qui sont attribuables aux maladies cardiovasculaires.
Le secteur de l’élevage d’animaux destinés à la consommation humaine représente à lui seul 80 % des gaz à effet de serre du secteur agricole.
Toujours du côté britannique, on a instauré de nouvelles règles pour améliorer l’efficacité énergétique des fermes, assurer une meilleure gestion du fumier et avoir moins recours au pétrole, mais ces gestes sont insuffisants selon les chercheurs.