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La maison natale de Victor Hugo ouvrira ses portes le 13 septembre à Besançon

La maison natale de Victor Hugo ouvrira ses portes au cœur de Besançon (Doubs) le 13 septembre prochain, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Ce lieu historique où l’écrivain a vu le jour le 26 février 1802 offre une tribune pour les combats et les engagements de Victor Hugo, aujourd’hui incarnés par des associations telles que Reporters sans frontières ou Amnistie internationale. 

Véritable lieu de mémoire, la maison de Victor Hugo ne se présentera pas comme un musée classique. Le site mettra certes à la disposition du visiteur des archives et des documents d’époque, mais se placera également comme un espace de réflexion sur les engagements de l’écrivain. 

Les combats de Victor Hugo seront incarnés et actualisés par des associations humanitaires et des organismes tels que Reporters sans frontières, ATD Quart Monde, Unicef et Amnistie internationale. La liberté de la presse, les droits de l’enfant ou encore la liberté des peuples seront mis de l’avant dans une scénographie contemporaine. 

La maison de Victor Hugo est parrainée par Robert Badinter, ardent défenseur de l’abolition de la peine de mort. Ce lieu a également bénéficié de l’appui de l’historien et biographe de l’écrivain Jean-Marc Hovasse. 

(Maison natale de Victor Hugo, 140, Grande Rue, Besançon, ouverte à partir du 13 septembre tous les jours sauf le mardi. Entrée gratuite jusqu’au 31 décembre 2013. Payante à partir du 1er janvier 2014. Site Internet : www.besancon.fr.)

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Guernesey… sur les traces de Victor Hugo

Presque tout le monde connaît Victor Hugo, l’auteur des Misérables, mais peu de gens savent qu’en 1851, à la suite d’un coup d’État en France, l’homme de 49 ans, très impliqué dans le milieu politique, a volontairement choisi de s’exiler.

Cette période très prolifique de sa vie, qui a duré 15 ans, l’a mené à Guernesey, une île située dans la Manche au large des côtes françaises, appartenant à la couronne britannique.

L’île propose aujourd’hui un parcours touristique qui retrace l’existence du grand écrivain et qui comprend le village de St-Pierre-Port et la maison Hauteville habitée par Hugo, sa femme et ses trois enfants adultes (sa maîtresse habitait à quelques maisons de là).

Les visiteurs pourront aussi se promener dans le vieux quartier rempli d’antiquaires, admirer la statue représentant l’écrivain et mettre les pieds sur la petite île privée achetée par Hugo, accessible uniquement à marée basse, rapporte le Routard.

Guernesey possède sa propre monnaie, même si la livre britannique peut également être échangée.

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Dossier moyen (600 mots)

France : À la découverte des maisons d’artistes

Le Paris de Victor Hugo
À Paris, la célèbre place des Vosges, ancienne place Royale, garde la mémoire de Victor Hugo. De 1832 à 1848, le poète y a vécu au deuxième étage de l’hôtel Rohan-Guéménée. Dans ce grand appartement, il recevait ses amis comme les poètes Alfred de Vigny et Alphonse de Lamartine ou l’écrivain Alexandre Dumas. Il y a écrit quelques-unes de ses œuvres majeures, tout particulièrement Ruy Blas, Les Chants du Crépuscule et une partie du roman Les Misérables. La visite s’organise selon trois axes : avant l’exil, l’exil et après l’exil. La maison de Victor Hugo expose des éditions originales, peintures et sculptures, estampes, photographies, caricatures…
 
Sur les pas de Vincent Van Gogh
À une trentaine de kilomètres de Paris, Auvers-sur-Oise cultive la mémoire de Vincent Van Gogh qui y a peint soixante-dix de ses toiles dans les derniers mois de sa vie. L’auberge Ravoux, où il s’était installé, a retrouvé aujourd’hui son aspect de 1890. La chambre est restée intacte. Le décor est fidèle et l’ambiance des cafés d’artistes d’autrefois y est parfaitement rendue. On peut y déjeuner de plats simples et populaires qui faisaient l’ordinaire des pensionnaires. En quittant l’auberge, il faut se promener dans la cité et découvrir la maison du docteur Gachet, l’ami des peintres comme Pissarro, Cézanne et bien sûr Van Gogh. Surplombant le village, l’église et son clocher quadrangulaire comporte un oratoire datant du XIIe siècle et une chapelle dédiée à la Vierge construite au XVIe siècle. Enfin, le parcours-spectacle Voyage au temps des impressionnistes du château d’Auvers-sur-Oise fait revivre l’impressionnisme dans tous ses états.
 
La maison de Jean Cocteau
Cocteau vécut ses dix-sept dernières années à Milly-la-Forêt située à une cinquantaine de kilomètres de Paris. Le poète s’y installe en 1947. Il y écrit Le Testament d’Orphée, La Voix humaine et peint de nombreuses toiles. La maison de Cocteau expose ses œuvres, mais aussi celles de peintres comme Picasso, Warhol, Modigliani, Buffet… Ici, photographies, manuscrits, lettres, journaux et affiches évoquent l’étendue du génie de Jean Cocteau. À la sortie de la ville, ne manquez pas la chapelle Saint-Blaise-des-Simples décorée de fresques réalisées par le poète. Jean Cocteau y est enterré. Proche de Milly-la-Forêt, et en lisière de la forêt de Fontainebleau, se trouve aussi le village de Barbizon. On y visite le musée départemental de l’École de Barbizon fondée, entre autres, par les peintres Corot et Millet.
 
Chatou, le rendez-vous des impressionnistes
Nichée dans une boucle de la Seine, l’île de Chatou, facilement accessible depuis Paris, a attiré de nombreux peintres et écrivains. En 1857, en pleine vogue du canotage, un certain Alphonse Fournaise installe sur l’île son atelier de charpentier naval, tandis que sa femme ouvre un restaurant. Grâce à la qualité de sa cuisine, la maison Fournaise séduit rapidement des écrivains tels Flaubert, Maupassant et Zola. Puis des peintres, Whistler, Monet, Degas, Sisley ou Renoir, s’installent sur l’île, subjugués par les lumières jouant sur l’eau. Renoir peint une trentaine de toiles à Chatou, dont Le Déjeuner des Canotiers. La maison Fournaise est toujours un restaurant et accueille le musée Fournaise.
 
Alexandre Dumas au château de Monte-Cristo
En 1846, enrichi par le succès rencontré par ses romans Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas imagine et fait construire à Port-Marly (à une dizaine de kilomètres de Versailles) un extravagant château, improbable mélange de styles Renaissance, néo-gothique et mauresque! Dans un beau parc à l’anglaise orné de grottes, de rocailles et de cascades, Dumas fait aussi construire son « château d’If », un joli pavillon néo-gothique où il s’enferme pour écrire. Le château de Monte-Cristo fait la part belle à toute l’extravagance de Dumas.