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Naître et mourir trop jeune

Une récente étude suédoise parue dans JAMA soutient qu’une naissance prématurée augmente le risque de mourir durant la petite enfance ou au début de la vie adulte. Plus de 600 000 enfants nés entre 1973 et 1976 ont fait l’objet de l’investigation derrière ce constat.

Ici, on entend par « naissance prématurée » un bébé qui naît avant la 37e semaine de grossesse. On sait déjà qu’une telle naissance est la cause première de maladie et de mort périnatales. Toutefois, si l’on connaît bien ses risques subséquents, on en sait encore très peu sur ses effets à long terme.

Il s’agira maintenant de savoir comment faire une prévention hâtive et trouver des traitements à long terme afin de maintenir une santé à long terme chez ces enfants (et jeunes adultes).

Rappelons que l’avancée des soins médicaux permet maintenant de maintenir en vie plus de bébés prématurés. De plus, la prévalence des naissances prématurées a augmenté de 12 %.

Une forte corrélation a donc été remarquée entre la prématurité et le décès durant la petite enfance, soit de un à cinq ans. Cette relation a ensuite été relevée plus tard, soit de 18 à 36 ans, chez les sujets concernés.

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La naissance déciderait de la vie future

Une étude parue dans l’American Journal of Epidemiology fait part d’un lien entre l’état de santé d’un nouveau-né et ce qu’il adviendra de ce dernier une fois l’âge adulte atteint. Il semble que même la réussite professionnelle pourrait en être affectée.

On a en effet remarqué, à la suite de cette étude longitudinale ayant porté sur 8 300 travailleurs de 1991 à 2004, que le poids de naissance et le temps passé à l’hôpital en raison de problèmes de santé demeuraient influents jusque dans la vie adulte.
 
Ainsi, les sujets qui avaient un faible poids de naissance et qui étaient restés à l’hôpital quatre semaines ou plus durant leur enfance avaient moins tendance à obtenir des promotions et gagner beaucoup d’argent. Ces derniers étaient aussi plus enclins à développer une maladie cardiaque durant la vie adulte.
 
On remarque qu’une pauvre santé infantile peut souvent baisser la qualité de vie et empêcher l’accès à une carrière réussie plus tard dans la vie, une relation que l’on avait déjà soulevée par le passé.
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Maîtrise de soi de l’enfant : le meilleur indicateur?

Selon des chercheurs de l’Université Duke en Caroline du Nord, certains paramètres comportementaux de l’enfant prévoiraient sa vie adulte.

Dans cette étude, 1 000 enfants de la Nouvelle-Zélande on été suivis pendant près de 30 ans.

Les participants ont été évalués par des adultes s’occupant d’eux, comme leurs parents et leurs enseignants notamment. Ils se sont aussi évalués eux-mêmes.

Parmi les critères de l’évaluation, on devait relever des signes d’hyperactivité, d’incapacité à maîtriser sa colère, de manque de motivation, d’agitation et d’impulsivité, par exemple.

Selon les corrélations observées dans cette recherche, les enfants qui ont accusé les plus faibles résultats ont plus souvent eu des problèmes respiratoires, d’hypertension artérielle et de cholestérol ainsi que des MTS à l’âge adulte.

Il semble même que ces enfants deviendraient plus fréquemment des parents seuls et qu’ils auraient plus de problèmes d’alcool, de drogue et judiciaires.

Les résultats de cette étude sont parus dernièrement dans le Proceedings of the National Academy of Sciences.

Le problème à la source relevé dans cette recherche semble être la maîtrise de soi, un facteur qui peut facilement être amélioré.