La prééclampsie et le retard de la croissance fœtale ont été associés à de plus forts risques de dépression et de maladie cardiovasculaire. Cette corrélation s’est même avérée plus importante chez les femmes que les hommes, dans le cadre d’une étude présentée par le Brigham and Women’s Hospital et la Harvard Medical School.
Une exposition à ces problèmes de la vie fœtale pourrait même représenter un indice pour reconnaître les personnes plus à risque de dépression ou de maladie du cœur, lit-on sur Medical News Today.
Pour en venir à ces conclusions, on a suivi 295 personnes, qui ont subi des tests sanguins, cardiaques et psychiatriques. Des échantillons recueillis lorsque les mères des sujets étaient enceintes ont aussi fait partie de l’analyse.
Ainsi, certains indicateurs touchant le système immunitaire, endocrinien ou hormonal de la femme enceinte peuvent déterminer des facteurs indiquant la prévalence d’une future dépression ou maladie cardiovasculaire de l’enfant à naître.