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Les 6 premiers mois sont les plus difficiles après une première grossesse

Ce sont les gros changements qui causent le choc de départ et qui se calculent… en perte. La perte de sommeil, la perte de vie sociale et d’indépendance, mais également d’intimité et de confiance en soi parce qu’on ne sait pas quoi faire avec cet enfant qui pleure.

La porte-parole de l’étude du Nurofen for Children explique que ce sont surtout les mères qui sont désillusionnées : « En pensant à la maternité, nous présumons que la grossesse est la partie difficile, et que lorsque le bébé naîtra, la bouffée d’amour qui s’ensuivra fera en sorte que tout se passera bien ».

Dans les faits :

52 % des répondantes sentaient qu’elles avaient perdu leur identité.

35 % s’ennuyaient du travail.

55 % avaient beaucoup de difficulté à concevoir qu’elles ne pouvaient plus sortir et faire ce qu’elles voulaient, quand elles le voulaient.

52 % ont senti qu’elles devaient changer de cercle d’amis parce que leurs intérêts n’étaient plus les mêmes.

Mais rassurons-nous. Female First rapporte qu’après les premiers mois de cette nouvelle réalité, 8 mères sur 10 ont admis qu’avoir un enfant était la plus belle chose qu’elles avaient faite. De plus, les aspects positifs dépassaient par la suite de beaucoup les aspects négatifs de la maternité.

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Une vie sociale bien remplie avec bébé

Créer une coopérative de gardiennage
Dans votre quartier, créez une coopérative gardiennage ou devenez membre. Alexia raconte que dans son voisinage, 25 familles font parties de la coopérative. Au départ, tous ont 80 points. Elle explique : « Chaque heure de gardiennage vaut quatre points. Lorsqu’on gar­de des enfants, on accumule des points; lorsqu’on sort et qu’on fait garder ses petits, on en dépense ».
 
Créer un système « chacun son tour »
Chaque famille qui introduit le « Cercle de la famille » devra à tour de rôle inviter les enfants d’autrui à passer quelques heures à la maison. Cette démarche permet à tous les parents d’avoir du temps libre pour faire une sortie ou prendre soin d’eux, chaque semaine.
 
Bébé peut vous suivre, il vous surprendra
Avec poussette ou porte-bébé, votre bébé pourra vous accompagner n’importe où. De plus en plus, les salles de conditionnement physique et de cinéma proposent des activités parents-bébé. Vous serez surpris, il pourrait même dormir. Aller voir un concert en plein air avec bébé, ce n’est pas sorcier, mais n’oubliez pas ses petits bouchons!
 
Un 5 à 7 avec bébé
Plusieurs villes américaines et de nombreux bars proposent ce concept. Vous connaissez le propriétaire? Suggérez-lui d’augmenter sa clientèle, en après-midi, alors que c’est calme. Attirez les familles avec des activités spéciales. « Un vendredi par mois, le bar Nectar [à New York] tient des 5 à 7 où il offre des apéritifs et un service de garde. Cela nous permet de sortir de la maison », explique Sarah.
 
Participer à des activités pour petits et grands
Baby Loves Disco est une fête dansante familiale qui circule en tournée aux États-Unis. Même si bébé ne marche pas encore, vous pouvez danser avec lui et avec votre conjoint. Ce genre d’activités est très populaire également en Australie et en Asie. Si ce n’est pas encore le cas au Québec, pourquoi ne deviendriez-vous pas son instigateur?
 
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La vie sociale des personnes âgées influence leur santé

Les personnes âgées qui ont des contacts avec les autres ont une meilleure santé physique que celles qui ont une vie sociale moins importante.
 
954 personnes ont participé à une étude à Chicago. Les chercheurs ont évalué leurs profils neurologique et neuropsychologique, en plus de mesurer leurs capacités à effectuer des tâches quotidiennes comme se nourrir, se laver et se déplacer.
 
Elles ont en plus rempli un questionnaire sur les activités sociales auxquelles elles s’adonnaient.
 
Cinq ans plus tard, les personnes qui avaient déclaré avoir une vie sociale bien remplie avaient deux fois moins d’incapacités physiques dans leurs tâches quotidiennes et avaient également moins de risques de perdre leurs capacités motrices et physiques en vieillissant.
 
Bien que l’on ignore exactement ce qui explique le phénomène, les auteurs des travaux croient que « l’activité sociale pourrait renforcer les réseaux de neurones et la fonction musculosquelettique pour maintenir les fonctions physiques et motrices des personnes âgées », rapporte-t-on dans le Journal of Gerontology.
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Un cercle d’amis contre la démence

Selon une étude menée par des chercheurs de l’Institut Karolinska, en Suède, les personnes âgées qui ont une vie sociale bien remplie voient leur risque de souffrir de démence chuter de 50 % comparativement aux sujets plus isolés.

« Notre étude démontre qu’une personnalité calme et sociale, combinée à un réseau d’amitiés solides, diminue l’incidence de démence », ont indiqué les scientifiques qui ont mené cette recherche.

506 personnes âgées, sans antécédent de démence, ont participé à ces travaux, qui ont duré 6 ans.

« La bonne nouvelle, c’est que l’on peut changer son style de vie, ce que l’on ne peut pas faire avec des facteurs héréditaires. Mais d’autres recherches devront être menées afin d’analyser les effets de la personnalité sur le risque de démence », concluent les scientifiques.

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Un cercle d’amis pour vivre plus longtemps

Une recherche ayant analysé les effets d’une vie sociale bien remplie auprès de 666 personnes âgées de 65 à 90 ans conclut qu’il est préférable de passer beaucoup de temps avec ses pairs si l’on souhaite vivre longtemps.

Selon le Dr Jason T. Newsom, professeur à l’Université Portland en Oregon, cette étude ne démontre pas hors de tout doute une corrélation entre la vie sociale et l’état de santé, mais il ne peut s’empêcher de conseiller aux personnes âgées d’avoir des relations satisfaisantes avec leur entourage. « Les conflits dans votre vie peuvent avoir un impact sur vos symptômes physiques », a-t-il suggéré.

Plusieurs questions posées dans le cadre de cette recherche tournaient autour des interactions sociales négatives et visaient à évaluer leurs influences sur les problèmes de santé. Les participants qui avouaient entretenir des conflits avec leur entourage voyaient leur état de santé décliner.

Les résultats complets de cette étude ont été publiés dans le journal Health Psychology.