Une étude rapportée par www.nlm.nih.gov vient démystifier le rapport entre la longévité et la pratique de certains sports.
Ainsi, on apprend d’abord que ceux qui pratiquent une activité de faible intensité sporadiquement, comme le golf, verraient leur durée vie augmenter de façon identique à ceux qui pratiquent un sport un peu plus intense.
C’est lorsqu’on arrive au sport d’élite que les chercheurs peuvent constater un réel changement sur la durée de vie potentielle. Ainsi, les chercheurs australiens en tête de l’étude parlent d’un véritable « avantage de survie » observable chez les médaillés olympiques, notamment.
L’auteur en chef, Philip Clarke, explique : « Nous ne cherchions pas à déterminer si les médaillés olympiques vivaient plus longtemps, mais plusieurs explications sont possibles quant à ce phénomène, dont l’activité physique, des choix de vie sains, le rang social et le statut qui découlent d’une victoire sur la scène mondiale ».
On note par ailleurs que les sportifs professionnels qui évoluent dans des sports de contact comme le football, le rugby ou le hockey auraient un taux de mortalité 11 % plus élevé (en fonction de la durée de vie) que leurs compatriotes des sports d’élite ou de puissance (cyclisme, canot-kayak, etc.).