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«T’avais juste à mettre tes limites»

Mettre ses limites. Trois mots qu’on entend souvent, qui sonnent simples. Mais en fait, quand on pense que nous devons le faire pas mal tout le temps, un peu partout, c’est le travail d’une vie, genre.

On peut faire ça en prenant du recul sur une situation, en arrêtant de parler à certaines personnes, en prenant des pauses, en revoyant nos priorités, en changeant d’activité. On peut faire ça de plein de façons différentes et c’est ça qui est cool.

Ce qui l’est beaucoup moins, évidemment, c’est le contexte. Avec la vague de dénonciations qui a eu lieu récemment, je me rends compte à quel point c’est difficile d’imposer nos limites lorsque les autres ne sont pas ouverts à les respecter. Il faut accepter que nos limites ne sont pas les mêmes que celles de nos ami.e.s, nos collègues, notre partenaire ou les membres de notre famille. Dans tous les cas, elles restent valides et doivent être respectées. C’est vital et c’est la base des relations saines.

Mettre nos limites n’est jamais coulé dans le béton, c’est le genre de chose qui prend du temps, qui se fait par étapes, par micro-étapes s’il le faut. Ça implique souvent des essais-erreur, car il arrive que les autres ne comprennent pas que l’on a une manière différente de fonctionner. Juste l’option de mettre son pied à terre et de s’affirmer peut impliquer beaucoup d’enjeux à prendre en considération.

Ça ne devrait jamais être le cas.

Plusieurs souvenirs me sont revenus en mémoire récemment. Des souvenirs pas le fun. J’ai accepté des choses souvent pour plaire, j’ai flanché littéralement et cédé à des personnes insistantes juste parce que l’option du « non » n’était pas dans les choix de réponse que je pouvais donner. À certains moments, cela semblait même être un concept étranger pour elles. Je ne parle pas d’un événement ou d’un contexte bien précis, mais c’est arrivé souvent: mes limites n’ont pas été respectées même si je les ai énoncées clairement.

L’une des choses les plus difficiles, c’est lorsque nous mettons nous-mêmes nos limites en doute. Lorsque ça m’arrivait, je me disais que je pouvais « faire un effort », faire « un essai, juste pour voir », aider quelqu’un quand je le pouvais même si ça impliquait finalement de m’épuiser à mon tour, toujours craindre les représailles.

Mais l’affaire, c’est que nos limites, elles peuvent changer d’une journée à l’autre, d’un contexte à un autre. Ce n’est pas parce que l’on aide beaucoup une fois que l’on sera disponible à le faire tout le temps. Ce n’est pas parce que l’on dit « oui » une fois que ce sera toujours la même réponse plus tard. Ce n’est pas parce que l’on essaie un truc une fois que l’on va forcément aimer ça et vouloir recommencer.

Qu’on se le dise une fois pour toutes, c’est normal! Les limites d’une personne ne sont ni un défaut de fabrication, ni une erreur de parcours. Ce sont des décisions éclairées qui sont prises chaque jour, à chaque instant.

J’ai hâte que l’on cesse de blâmer les victimes pour des choses qu’elles « n’auraient pas faites » (à traduire: de limites qu’elles n’auraient pas imposées). J’aimerais qu’il n’y ait plus de « vagues » de dénonciations, mais plutôt une écoute et un espace pour les personnes qui ont été victimes, sans qu’elles ne soient mises en doute ou minimisées.

En tout temps.

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Les courses Mario Kart grandeur nature sont arrivées!

C’est maintenant officiel, l’expérience de faire une course de style Mario Kart est devenue possible à Montréal! C’est dans l’aréna de la Place Bell de Laval que vous pourrez mettre au défi votre gang d’amis dans ce set-up qui vous fait vivre un moment complètement hors du commun. Pendant les deux derniers samedis du mois, le 22 et le 29 août, entre 14h et 18h, vous pourrez vous sentir dans l’un de vos jeux vidéo préférés.

Le but, c’est de gagner la course de go-kart contre vos amis, tout en essayant de les ralentir. À une vitesse assez rapide pouvant aller jusqu’à 70km à l’heure, vous aurez l’occasion de popper les ballounes de vos adversaires et de leur lancer des pelures de bananes et des carapaces de tortues géantes pour les faire déraper, exactement comme dans le jeu! De plus, faites attention aux obstacles qui sont mis sur votre route par l’équipe d’eKart. À votre arrivée vous aurez même le choix d’enfiler un des costumes mis à votre disposition. Que vous soyez Mario, Luigi, Yoshi, Toad ou un autre personnage emblématique de Nintendo, vous devez vous surpasser pour triompher.

Une occasion rêvée comme celle-là de vivre une expérience unique et farfelue avec vos amis ou de faire de votre première date un moment mémorable tout près de chez vous, ça ne se présente pas tous les jours. En plus, les photos et les vidéos de votre journée parfaite que vous posterez sur Instagram vont rendre tous vos amis jaloux!

Au prix de 20$ la course, c’est donné! Vous pouvez réserver juste ici dès maintenant.

Faites vite, 75% des places sont déjà réservées et vous ne voulez certainement pas manquer votre chance!

Courses Mario Kart – Place Bell

1950 Rue Claude-Gagné, Laval, QC

Site Web EKart

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Canal Vie met l’humain au centre de sa programmation

Exit les émissions de cuisine ou les magazines de décoration qui se concentrent plus sur les maisons que sur les gens qui habitent dedans! Cet automne, Canal Vie met l’humain au centre de sa programmation. Nouveautés, retours, documentaires… les productions originales de la chaîne veulent montrer des réalités différentes et exposer les téléspectateurs à des modes de vie moins connus.

Cette mission s’applique même aux émissions de réno-déco qui seront diffusées dès le mois prochain. Dans Chez Marie-Mai (les mercredis à 20h dès le 23 septembre), la chanteuse rénove sa nouvelle maison de St-Sauveur, mais tombe également dans une véritable introspection et explique entre autres pourquoi elle et son conjoint, David Laflèche, ont décidé de vivre séparément tout en restant un couple.

Même constat du côté de Pézie et Sansdrick dans l’décor! (les mardis à 19h30 dès le 15 septembre), puisque les ex/meilleurs amis/colocs Pézie Beaudin et Sansdrick Lavoie ne font pas que créer des espaces de vie améliorés pour les participants; ils font aussi découvrir le Québec et ses plus beaux attraits aux téléspectateurs, alors que les gens qu’ils ont aidés leur montrent les meilleures activités à faire dans leur région.

La famille reste également un thème cher à la chaîne, qui présentera la quatrième saison de La famille Groulx (les jeudis à 20h dès le 29 octobre). La naissance de la cadette du couple sera évidemment abordée, d’autant plus qu’on dévoilera (enfin!) le prénom du poupon. En plus, on pourra voir Tara et Pascal magasiner une nouvelle maison et suivre la famille au début du déconfinement, après les avoir vu confinés le temps d’un épisode spécial. On vivra aussi de grosses émotions en revenant sur la noyade de la petite Amaya, qui a heureusement survécu à l’incident survenu alors que l’équipe de tournage n’était pas présente.

En plus de ce retour attendu – La famille Groulx étant le plus grand succès de Canal Vie dans la dernière année avec une moyenne de 389 000 téléspectateurs par semaine – on découvrira la nouveauté La famille est dans le pré (les jeudis à 19h30 dès le 8 octobre). Ce concept original a dû être négocié avec le détenteur du format, Fremantle, qui est derrière L’Amour est dans le pré en France. Qu’on arrive avec une telle idée démontre à notre humble avis à quel point le Québec a su s’approprier la téléréalité agricole!

L’autre nouveauté qu’on a bien hâte de se mettre sous la dent est évidemment Célibataires à boutte (les mercredis à 20h30 dès le 23 septembre), un docu-réalité où on suivra cinq femmes de 24 à 42 ans qui sont à la recherche de l’amour. Le public cible de Canal Vie étant les femmes de 25 à 54 ans, disons qu’on tombe en plein dedans, d’autant plus que même les personnes en couple devraient trouver un certain plaisir à regarder l’émission. En parallèle, on écoutera également les analyses d’Olenny Pelletier, une spécialiste en relations interpersonnelles qui en est à sa première vraie expérience télé.

Deux documentaires, qui seront tous les deux diffusés au début du mois de décembre, s’ajoutent à la programmation. Il s’agit de L’école de demain (9 décembre à 20h) avec Kim Rusk, qui s’est plongée dans le milieu scolaire (plus précisément à l’école primaire Saint-Paul dans la ville de Beauharnois) durant un an pour comprendre les enjeux actuels et avoir une réflexion sur le sujet. En conférence de presse virtuelle ce lundi, l’animatrice a expliqué qu’elle estime que les écoles, entre autres en tant que bâtiment, ont peu évolué dans le temps, contrairement au reste qui bouge « à une vitesse effrénée ». Comment s’adapter aux nouvelles réalités? Comment user des budgets alloués? Ricardo Larrivée, Pierre Thibault et Pierre Lavoie, les porte-parole du Lab-École, montrent entre autres comment on peut faire les choses différemment.

Guerrières (2 décembre à 20h) avec Ingrid Falaise portera plutôt sur cinq femmes qui font face aux failles du système pour diverses raisons. La comédienne, animatrice et autrice qui avait envie de sortir de son créneau habituel en parle d’ailleurs comme de véritables combattantes. Il y a, par exemple, Isabelle, une femme qui dénonce la prostitution dans laquelle elle est prise au piège alors qu’elle a dénoncé son proxénète, mais qu’elle se retrouve à devoir payer la dette de ce dernier. Nathalie, elle, a un enfant lourdement handicapé, mais reçoit une fraction du montant alloué aux familles d’accueil pour subvenir à ses besoins. L’excision et le meurtre à l’étranger comptent également parmi les lourds thèmes abordés. « Ça m’a bouleversée, mais en même temps ça m’a donné l’espoir d’un monde meilleur », a indiqué Ingrid Falaise en conférence de presse, précisant que c’est parce que ça permet d’aborder des sujets difficiles et sensibiliser le public à ces différentes réalités. Et si le public est au rendez-vous, la porte est ouverte pour d’autres épisodes…

Pour ce qui est de Vendre ou rénover, le retour est prévu à l’hiver. Les naufragés de l’amour ainsi que Tous pour un chalet sont sur pause tant que COVID il y a, alors que l’avenir de L’Unité des naissances est toujours à l’étude chez Canal Vie. Parmi les nouvelles acquisitions, on compte J’ai choisi mes parentsHollywood rénoveMariages d’amour ou d’argentLe retour de Super NannyObjectif mannequin avec Yolanda Hadid et Naked Beach.

Canal Vie sera offerte en débrouillage chez Bell, Cogeco, Telus, Rogers et Shaw Direct du 21 septembre au 11 octobre.

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Ton petit look

Vive la paresse (ou se donner le droit de souffler)!

J’ai toujours eu du mal avec le concept de paresse. D’après les définitions, on parle d’un évitement – voire d’un rejet – des efforts, d’un manque d’énergie, d’une lenteur dans l’action, de négligence, d’un péché capital… Bref, c’est mauvais! Pourtant, j’ai toujours réalisé que derrière ce qui semble être une simple volonté d’inaction, il y a souvent plusieurs explications valides. En fait, pour moi, la paresse n’est qu’une manière de percevoir une personne.

Je ne dis pas cela pour excuser absolument tous les comportements auxquels on attribue ce mot, mais pour dire qu’on peut faire autre chose, plutôt que de dire que quelqu’un est tout simplement paresseux. D’ailleurs, je suis souvent dépitée devant le nombre de choses que l’on associe à un simple « manque de volonté ». Genre… ne pas vouloir avoir d’enfants, vouloir travailler assis.e ou manger la bouffe qu’on aime, ça peut être interprété comme de la paresse pour certains.

Bien sûr, nous sommes tous différent.e.s, avec des responsabilités et des objectifs différents dans la vie. Je peux faire avec facilité des choses qui demanderont beaucoup d’énergie à une autre personne. L’inverse est aussi vrai, évidemment. Dans tous les cas, le jugement n’est pas bienvenu.

On m’a déjà dit que mes études étaient une perte de temps et une raison pour moi d’éviter le travail à temps plein. Eh bien, je préfère « perdre mon temps » à faire quelque chose qui me maintient éveillée et qui me rend productive plutôt que de passer mes journées à faire n’importe quelle job pour laquelle je n’ai aucun intérêt qui me rendrait malheureuse à long terme.

Je pense même que ce qu’on appelle « paresse » peut être un signal! Le signal qu’on est fatigué.e ou qu’il est temps de passer à autre chose.

C’est connu, nous sommes dans une société qui valorise la productivité. La surproductivité, même. Il est généralement bien vu de travailler au-dessus de nos moyens, quitte à s’épuiser en faisant un très grand nombre de tâches avec la pression d’y aller à cent milles à l’heure. Ce serait une preuve de dévouement, à ce qu’on dit. Je ne compte plus le nombre de fois où mes ami.e.s me confiaient être épuisé.e.s par l’école et/ou leur emploi, au point de vouloir tout lâcher et d’avoir envie d’être ailleurs. Je me sentais cheap de dire « prends du temps pour toi » car parfois, ça ne se pouvait juste pas. Je suis très consciente que les responsabilités sont souvent très prenantes et que même l’idée de trouver un moment pour souffler peut sembler absurde. Pourtant, c’est tellement nécessaire (et tellement sous-estimé)!

Souvent, on ne peut même pas se permettre d’être malade. Je parle aussi de cet ami qui a développé des problèmes sérieux au dos à force de faire du travail physique, de cette amie qui a quitté de nombreux emplois en raison d’un trouble d’anxiété pour lequel il n’y avait pas eu d’accommodements et qui s’est fait reprocher de ne pas avoir fait assez d’efforts pour y rester. On a vécu, ou on connaît tous.tes une personne qui a souffert d’une trop grande charge de travail ou d’un milieu inadapté.

J’ai souvent écrit sur la neurodiversité et les besoins particuliers que ça peut engendrer, mais la vérité, c’est que nous avons tous des besoins particuliers. Même une personne qui a toujours eu une excellente santé physique et/ou mentale peut vivre un événement perturbant qui peut changer le cours des choses. On a tous nos moments où nous sommes en mode économie d’énergie.

Si être paresseux.se, c’est de prendre du temps pour soi pour recharger ses batteries, prendre du temps pour faire les choses correctement, prendre du temps pour bien se préparer, prendre du temps pour être avec ceux qu’on aime, prendre du temps pour guérir, prendre du temps pour aider son entourage, prendre du temps pour bien manger et bien dormir, prendre du temps pour respirer après une épreuve, se donner du selfcare; je le suis de tout coeur et je compte même continuer à l’être.

Magnifiquement paresseuse.

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Des chandelles fabriquées au Québec aussi belles que réconfortantes

L’hiver est la saison parfaite pour rester à l’intérieur, prendre un peu de temps pour soi et se reposer. Quoi de mieux pour mettre un peu d’ambiance que d’allumer une chandelle et de laisser votre maison s’imprégner d’une délectable odeur? 

1. ÉCODERMA 

Si vous ne connaissez pas encore les chandelles de soya d’ÉCODERMA, voici votre nouveau produit préféré. En plus de durer une éternité, elles transforment l’odeur de votre logis en quelques minutes avec leurs arômes tout simplement irrésistibles!

2. Têtes brûlées 

En plus d’avoir des noms très originaux, les chandelles de Têtes brûlées sont absolument exquises!

3. Dot & Lil 

Les bougies de Dot & Lil offrent des odeurs toutes plus envoûtantes les unes que les autres! En plus d’être offertes dans plusieurs formats adorables, elles sont durables et peuvent devenir une vraie addiction!

4. SOJA&CO

Le plus merveilleux avec les chandelles de SOJA&CO, c’est qu’il y a tellement d’odeurs différentes que tout le monde peut trouver chaussure à son pied (ou odeur à son nez)!

5. Au Naturel 

En plus d’offrir plusieurs formats de chandelles, l’entreprise Au Naturel s’assure du bien-être de l’environnement. Elle a d’ailleurs un concept d’emballage sans déchet.

6. T. Less

Ce qui est génial avec T. Less, c’est que vous pouvez vous-même créer votre propre chandelle grâce aux ateliers qui sont offerts. Vous serez donc assurément comblé.e par votre nouvelle bougie ! Vous pouvez aussi simplement vous procurer celles qui sont déjà confectionnées; elles sont parfaites!

7. Dimanche Matin 

Vous connaissez peut-être la compagnie Dimanche Matin pour ses confitures, mais leurs chandelles sont tout aussi réconfortantes!

8. Carriage 44

En plus de faire à la main des savons absolument parfaits, Carriage 44 nous offre une belle variété de bougies avec des odeurs ultra chaleureuses, parfaites pour l’hiver!

9. Blanc soja

Comme mentionné ci-dessous, leurs chandelles sentent tout simplement le rêve. Il faut le sentir pour le croire!

10. Flambette 

La compagnie offre des odeurs douces, parfaites pour un moment détente!

Êtes-vous en amour avec vos chandelles, vous aussi?

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6 astuces pour un mode de vie plus eco-friendly

Jamais auparavant l’état de notre planète n’a été aussi alarmant, ralliant donc plusieurs nouveaux militant(e)s à la cause environnementale.

Pourquoi donc ne pas faire d’une pierre deux coups, et de prendre de bonnes résolutions de nouvelle année, tout en adoptant un mode de vie plus «éco-friendly»?

Étonnement, il est beaucoup plus facile que l’on pense d’apporter de petits changements à notre quotidien afin d’avoir un mode de vie plus écologique: et voici donc 6 astuces pour commencer votre parcours vert!

1. Prôner les objets réutilisables

Afin de réduire votre production de déchets, mais également de diminuer votre consommation de plastique (pollueur no. 1 à l’échelle mondiale), plusieurs petits objets de votre quotidien peuvent être remplacés par des objets à usage multiples, plutôt qu’à usage simple.

Par exemple:

Dans la salle de bain:

  • Tampons démaquillants en tissu vs. tampons démaquillants en papier/coton
  • Ouates assouplissantes réutilisables vs. feuilles d’assouplissant
  • Cotons-tiges réutilisables vs. cotons-tiges à usage unique
  • Rasoir en métal vs. rasoirs en plastique
  • Brosse à dents en bambou vs. brosse à dents en plastique
  • Shampoing et savon en barre vs. shampoing et savon liquides
  • Remplacer les tampons et serviettes hygiéniques par un Diva Cup

Dans la cuisine:

  • Serviettes de table (napkins) en tissu vs. serviettes en papier
  • Feuille de cuisson réutilisable vs. papier aluminum/parchemin
  • Emballage réutilisable vs. papier saran (saran wrap)

À traîner sur soi – pour les lunchs, au travail, pour les emplettes:

  • Contenants en plastique réutilisable (tupperwares) pour les repas à emporter ? même au restaurant
  • Kit d’ustensiles réutilisable vs. ustensiles en plastique à usage unique
  • Paille en bambou ou en métal vs. pailles en plastique
  • Sacs réutilisables en canevas vs. sacs de plastique
  • Sacs à fruits et légume en tissu (filet) vs. sacs de plastique
  • Gourde d’eau vs. bouteilles en plastique
  • Tasse/thermos à café vs. contenants à usage unique

2. Réduire sa production de déchets

Afin de réduire considérablement son empreinte écologique, il va de soi de faire attention à sa production de déchets. Un des moyens les plus simples et efficace est de bien composter, recycler et jeter les objets. Il est possible de télécharger une application (au Québec, l’application Ca va où? est disponible et offerte par Recyc-Québec) ou consulter en ligne afin de savoir exactement ce qui est recyclable, comment, et où ira votre recyclage. De plus, il est facile de se procurer un contenant de composte pour votre maison, disponible à votre municipalité, et de consulter en ligne les journées de récupération de déchets compostables selon votre secteur/quartier.

3. Encourager le «slow-fashion»

L’industrie de la mode est un des plus grands pollueurs mondiaux: produisant annuellement près de 4 millions de tonnes métriques de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre). Une façon de réduire sa consommation et de faire une différence dans l’industrie, en plus d’encourager votre économie locale, est d’acheter seconde-main (vintage, thrift shops, fripperies) ou bien encore d’acheter des vêtements de créateurs locaux, dont la production est beaucoup moins dommageable que celle des grosses entreprises de textiles ou de fabrication. Il est même possible d’acheter facilement seconde-main grâce à des applications comme Depop ou des sites comme Etsy, et plusieurs petites entreprises ou créateurs locaux offrent souvent des lignes et gammes éco-responsables.

4. Réduire sa consommation de viande

Un autre des gros joueurs dans le match de la pollution planétaire est la production de viande et l’élevage bovin de masse. Pour alimenter l’industrie du fast food, mais aussi fournir à toute la consommation domestique, plus de 1900 gallons d’eau sont nécessaires afin de produire 1 livre de boeuf comestible. Ce qui veut dire qu’en consommant moins de viande, ne serait-ce qu’un repas, un jour dans la semaine, il serait possible d’économiser annuellement 98 800 gallons d’eau pour 1 seul individu. Plusieurs alternatives à la viande, et sources de protéines sont offertes sur le marché comme le tofu, les fèves et lentilles, certains grains et plusieurs types de noix. Plusieurs recettes végé ou véganes sont également disponibles en librairies ou en ligne.

5. Utiliser les transports en commun

Utiliser les transports en commun versus sa voiture est un moyen rapide et efficace de diminuer sa production de dioxyde de carbone, émanée par les véhicules.

6. Réparer, réutiliser, «repurpose»

Au lieu de jeter aux poubelles quelque chose qui est vieux et/ou brisé, il est important d’essayer tout d’abord de voir s’il est possible de réparer cet objet, ou bien encore de le réutiliser à d’autres fins. Un exemple, les pots massons dans lesquels viennent les sauces sont de parfaits contenants pour vos lunchs ou encore pour des projets de décoration. Plusieurs chaînes Youtube et comptes Facebook et Instagram se spécialisent dans la suggestion d’idées et de projets «DIY» (Do-It-Yourself), qui peuvent vous inspirer à donner une seconde vie à plusieurs objets.

Même si vous ne vous transformerez pas en activiste environnemental(e) ou militant(e) du jour au lendemain, grâce à ces petites astuces appliquées au quotidien, il est possible d’avoir un mode de vie plus vert et, à votre façon, de faire votre petite différence dans le monde. Prêt(e) pour un demain plus vert?

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Art de vivre

La Procréation Médicalement Assistée, un tabou?

J’ai toujours su que j’aurais du mal à avoir des enfants. Ma mère a mis 9 ans à tomber enceinte, et autant ma soeur n’a rencontré aucune difficulté, autant je sentais au fond de moi que ce serait compliqué. Et ça n’a pas loupé. À nous le parcours PMA (Procréation Médicalement Assistée). Parcours : ce mot est tellement juste…

Qu’on s’entende de suite, je ne suis pas ici pour me plaindre. D’autant plus que je m’estime chanceuse dans notre histoire : notre parcours n’a pas été si long, nous avons eu la chance incroyable de tomber sur un médecin compréhensif et aidant, et surtout, nous sommes les heureux parents d’une petite fille de 10 mois qui nous comble à chaque instant.

Je pourrais vous parler de toutes les difficultés que l’on a rencontrées. De ces multiples examens, de cette hystérosalpingographie avec des étudiants en médecine observant mon vagin, de ce test post-coïtal et de cette impression terrible d’avoir eu mon intimité violée, de ce moment de solitude lors de ma première injection dans le ventre, première d’une longue série. De l’arrêt du traitement suite à un malaise et de cette angoisse de ne jamais pouvoir recommencer. Je pourrais vous parler de ma pudeur, disparue à jamais, de ce temps qui passe, trop vite ou trop lentement, de ces espoirs, de ces déceptions, de cette souffrance, de cette attente interminable des résultats, et de tout ce monde dans lequel on bascule et dont on ignorait tout. Mais ce n’est pas de cela que j’ai envie de vous parler.

Ce dont j’ai envie de parler, c’est du fait qu’on n’en parle pas, justement. Pourquoi? À chacun ses raisons. Peut-être parce qu’il s’agit de notre intimité et qu’on n’a pas envie de l’étaler. Peut-être… peut-être parce qu’au fond, on a un peu honte, parce que ça devrait être naturel, parce qu’on fait des enfants depuis la nuit des temps et que nous, on n’y arrive pas. Parce qu’on se sent un peu nulle, un peu incomplète avec ce ventre désespérément vide, qu’on a peur et pas envie d’être jugé.e, observé.e. Parce que pour les hommes, il y a un peu de leur virilité qui est remise en question et qu’on sait à quel point c’est important.

Et pourtant… Sachez que vous n’êtes pas seuls, il paraîtrait même qu’on est un couple sur dix. Un couple sur dix… Si l’on regarde autour de nous, il y a forcément des gens qui sont concernés.

C’est de ça que j’ai envie de parler. Mon homme et moi avions pris le parti d’en parler librement (moi surtout, lui a suivi). Parce que j’avais besoin de dédramatiser tout ça, de le banaliser. Et je ne l’ai jamais regretté. Ou plutôt si, une fois, quand j’attendais avec angoisse les résultats de la fécondation in vitro, je me suis dit qu’il serait difficile de partager un résultat négatif avec mon entourage, aussi aimant soit-il. Mais c’est la seule fois. Et c’est fou ce que cela peut entraîner, quand on choisit d’en parler.

Je pense à cette amie qui a fondu en larmes quand on en a parlé, à qui on a donné les coordonnées de notre médecin, et qui est maman aujourd’hui. Elle n’en avait jamais parlé à personne, pas même à sa famille. Je pense à cette autre amie qui n’était pas sûre de bien lire les résultats de sa prise de sang et à qui j’ai eu l’immense joie de confirmer que oui, après toutes ces épreuves, elle était bien enceinte. À cette personne que je connaissais si peu et avec laquelle nous avons partagé nos expériences. Je pense à toute cette solidarité et ces magnifiques liens que cela a pu créer, juste parce que j’en ai parlé.

Je pense aussi et surtout à toutes ces personnes qui se taisent et qui souffrent en silence. Je veux leur dire que non, elles ne sont pas seules. Il y aura toujours quelqu’un pour les écouter et pour parler.

 À commencer par moi…

 

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Ton petit look

Le maudit bonheur « overrated »

Dans une société où la dépression et l’anxiété sont à l’honneur, je me pose de grandes questions sur le maudit bonheur. Vous arrive-t-il de vous demander, ça veut dire quoi concrètement « être heureux.se »? Perso, j’ai toujours trouvé ça flou. Comment ça devrait se feeler, se vivre? Ça devrait être intermittent ou permanent? 

Tout ça pour dire que j’avais une insatisfaction face à ces termes, jusqu’à ce que je change de mindset complètement. 

Qu’est-ce qu’on entend dans la société?

On se fait dire que le bonheur n’est pas matériel, mais bien à l’intérieur de soi. Ça non plus, ce n’est pas super clair. Et c’est vraisemblablement très contradictoire dans une société qui consomme toujours plus.

Même l’industrie publicitaire s’est emparée du concept. On n’a qu’à penser à des slogans comme « Open Happiness » de Coca-Cola ou « More Happy » et « Happiness is a choice » de Pepsi. Si seulement on n’avait qu’à engloutir une boisson gazeuse pour être heureux… 

On se fait conseiller ben des affaires par rapport au bonheur. Du genre :

  • Voir le côté positif des choses
  • Apprécier les petits bonheurs
  • Arrêter de se comparer aux autres
  • Être dans le moment présent
  • Respecter ses valeurs

And so on…

Mais il manque ENCORE de quoi. D’ailleurs, je ne suis pas la seule à me poser ces questions :

Et si je me concentrais sur « être utile »

L’article The purpose of life is not happiness : it’s usefulness est venu allumer une belle grosse lumière dans ma tête. Ça me parle beaucoup plus. Au lieu de me questionner à savoir si tel projet ou telle action va me rendre heureuse, je préfère me demander si ça va me rendre utile.

« In fact, if you look around you, most people are pursuing happiness in their lives. That’s why we collectively buy shit we don’t need, go to bed with people we don’t love, and try to work hard to get approval of people we don’t like. »

[ Traduction libre: « En fait, si on regarde autour de nous, la plupart des personnes sont en quête de bonheur dans leurs vies. C’est pour ça que, collectivement, nous achetons des choses dont on n’a pas besoin, nous allons au lit avec des personnes que nous n’aimons pas et nous travaillons fort pour obtenir l’approbation de personnes que nous n’appréciont pas. » ]

Alors… Comment être utile?  

L’idée est d’être utile pour les autres ET pour soi. Cela peut être dans les petites choses, pas besoin de se métamorphoser en Mère Teresa pour autant. Par exemple :

  • Ralentir pour prendre soin de soi afin d’être meilleur.e pour les autres ensuite
  • Préparer un repas pour une personne qu’on aime
  • Prendre le temps d’aider un.e collègue même si la tâche en question n’est pas la nôtre
  • Prendre des nouvelles d’un.e ami.e
  • Construire ou fabriquer un meuble ou un objet qui nous sera utile
  • Partager un article qui nous a aidé et qui pourrait aider d’autres personnes (hihi)

Ça veut-tu dire que je ne peux plus rien faire « d’inutile »

Je vais continuer à aller souper au resto, à voyager (on peut rendre un voyage utile aussi!), à acheter des babioles et à binge watcher une série sur Netflix. Ces choses peuvent aussi (dans une certaine mesure) nous rendre heureux par moments.

Mais si je ne fais que ça, ce n’est pas assez. J’ai envie d’être utile, d’avoir un purpose.

Vous en pensez quoi? Est-ce vrai que l’idée du bonheur prend toute la place alors que l’utilité est underrated?

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Art de vivre

Je t’aimerai toujours: hommage à mon grand-père

Il y a de ces gens qui marquent notre vie et nous rendent meilleurs. Parmi ceux-là, il y a cet homme qui, un jour, a été fort et beau, jeune et athlétique. Dans un élan de passion, il a déserté l’armée pour rejoindre sa dulcinée. Excommunié par l’église parce qu’après 2 enfants, il empêchait la famille; il était un peu rebelle. Il a connu la guerre, l’amour, le vrai et par deux fois, car la vie lui a arraché sa première femme, ma grand-maman, dans la jeune quarantaine.

Il s’est remarié et, avec son coeur gros comme l’univers, il a adopté les 3 enfants de sa nouvelle flamme. Mieux encore, il les a aimés comme les siens et ils en ont fait un petit dernier. Il a travaillé fort, est tombé et s’est relevé plus fort encore. La vie lui a arraché sa deuxième femme, sans originalité, de la même manière que la première.

Malgré la peine et la douleur, encore et toujours il était là, avec ses bras rassurants, son rire contagieux et sa générosité sans nom. En tant que grand-papa, il m’a appris à ne jamais lâcher, à aimer plus fort, à bluffer au poker, mais à ne jamais mentir à ceux que j’aime. Il est aujourd’hui arrière-grand-père de mes 3 enfants. Notre papi occupe une place importante dans notre vie.

Il a voyagé avec nous et ce sont des souvenirs que je chéris au plus profond de mon être. Je les chéris pour deux, parce que lui, il ne s’en souvient plus. Il ne se souvient plus du nom de mes enfants, mais il se souvient de leur visage et de leur amour aussi. Parce que l’amour, ça s’oublie moins facilement, j’imagine. Et même si c’est difficile pour notre coeur et que parfois on a mal jusque dans l’âme de le voir perdre son autonomie et ses souvenirs, on est là pour lui.

Et même si a chaque visite il oublie qu’on est venus, mes enfants lui font un petit trio musical. Quand il voit mon fils s’installer au piano du CHSLD, accompagné de mes filles à la flûte traversière et à la clarinette, des larmes de bonheur perlent sur ses joues. Bien que le chemin de ses idées entre son cerveau et sa bouche soit plus ardu, il réussit, chaque fois, à laisser échapper cette phrase: « C’est des diamants bruts. » Et je pleure.

Quand ils ont le choix entre une journée entre amis ou une visite à leur papi, jamais ils n’hésitent. Ils apportent bonheur et douceur dans sa vie. Et je trouve ça beau. Mes enfants développent l’empathie, la compassion, l’altruisme en côtoyant de près la vieillesse dans toute sa splendeur. Notre papi est atteint de la maladie d’Alzheimer, qui lui vole beaucoup de choses, mais on s’unit pour l’empêcher de lui voler sa dignité!

Je crois fermement que nos aînés devraient occuper une place de choix dans notre société, car ce sont eux qui nous ont forgés.

Quelle relation ont vos enfants avec leurs grands-parents ?

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Art de vivre

À toi que j’ai coupé de ma vie

Chacun d’entre nous connaît cette personne. Celle avec qui on ne sait plus sur quel pied danser, quoi penser. Cette personne qui fait douter de soi-même et de ces moments passés avec elle. Que ce soit un ami ou un membre de notre famille, on doit parfois prendre la décision de choisir des chemins différents pour notre bien-être. C’est d’ailleurs ce que j’ai dû faire face avec l’un de mes proches…

J’ai dû réfléchir à quoi faire avec toi quand j’ai vu le petit + apparaître un dimanche matin. Le verdict? Non, ça ne valait pas la peine de t’impliquer à nouveau dans ma vie avec un enfant dans le décor.

Même si j’avais le coeur plus gros et que je voulais me le faire croire, cette transition silencieuse de ma vie s’est faite sans heurt. Nos chemins se sont séparés; c’était ainsi que les choses devaient se passer entre nous. C’est la vie. Il n’y a pas eu de cris, pas de larmes ni de chicanes; simplement un silence. Simplement un vide qui s’est créé naturellement.

Sans parler des raisons profondes qui ont motivé mon geste, je n’ai pas regretté de ne pas faire de suivi. J’ai vécu les mois de ma grossesse sur mon nuage de bonheur sans penser à toi plus qu’il ne le fallait. J’ai mal à le dire et l’écrire, mais je vivais bien sans toi. Les humains sont drôles parfois, avec toute cette résilience.

Je n’ai pas pris de nouvelles, et toi non plus, d’ailleurs. Je me disais que c’était comme un consensus: qu’on acceptait tous les deux cette décision et qu’on allait vivre avec. J’ai profité de ces moments privilégiés avec mon enfant, sans t’en faire profiter, sans qu’elle soit au courant de ton existence.

Je veux que tu saches que je m’excuse un peu, pas plus. Je continue de croire que notre bout de chemin en famille se fait bien sans toi. Je n’ai pas besoin de cette négativité dans mon nouveau rôle de maman et ma fille encore moins.

J’ai choisi mon enfant et je referai ce choix. Encore et encore.