Étiquette : vieillissement
Des chercheurs de l’Institut de recherche de l’hôpital pour enfants d’Oakland, en Californie, mentionnent que la population en général a une forte carence en vitamine K qui, pourtant, ralentit les effets du vieillissement.
Cette vitamine se retrouve dans les légumes à feuilles vertes comme les épinards et le chou frisé, mais aussi dans le chou, le chou-fleur, les graines de soja et certaines céréales.
Selon l’étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, la vitamine K permet au sang de coaguler et elle est aussi un puissant antioxydant, plus que la vitamine E.
De plus, elle renforce les os et prévient la calcification des artères et des reins. Elle aurait également des effets préventifs sur les maladies cardio-vasculaires et le cancer, sans compter qu’elle agit contre les inflammations causées par l’arthrite et est bénéfique contre l’Alzheimer.
La photomodulation, sans danger
Une recherche menée par le Dr Patrick Boulos, du Département d’ophtalmologie de l’Université de Montréal, lui permet de conclure que les appareils de photomodulation cellulaire, utilisés pour régénérer les cellules de la peau et corriger les imperfections dues au vieillissement, ne présenteraient pas d’effet secondaire indésirable.
Cette technique semblable à une luminothérapie consiste à produire des diodes, dont la fréquence de rayonnement se situe entre 580 et 590 nanomètres, qui pénètrent dans les couches superficielles de la peau.
« Il a été démontré, in vitro, que cette lumière stimule la production d’énergie par les mitochondries. Elle favorise également la production de collagène, une protéine essentielle à la cicatrisation, de même que l’élastine, qui assure l’élasticité de la peau. La photomodulation semble inverser les effets des rayons ultraviolets. Une exposition à cette lumière devrait donc aider à conserver une peau plus ferme et plus épaisse sans action néfaste », a mentionné le Dr Boulos, qui croit toutefois que la photomodulation n’efface pas les rides.
L’étude menée par la chercheuse Guylaine Ferland, de l’Université de Montréal, l’amène à conclure que les déficits cognitifs chez les rats pourraient être causés par une carence de vitamine K.
Pour en arriver à ces conclusions, Mme Ferland a fait subir aux rongeurs le test de la « piscine de Morris », où l’on évalue le sens de l’orientation grâce à des repères visuels dans un bassin d’eau.
Avant un an, le sens de l’orientation des rats est impeccable, pour ensuite décliner à partir de 21 mois s’il y a carence de vitamine K.
« La différence de performance à ce test visant à évaluer l’apprentissage cognitif est d’environ 35 % entre les rates dont la diète était pauvre en vitamine K et celles dont la diète était adéquate », a souligné la scientifique.
Il reste maintenant à identifier la quantité nécessaire de la vitamine afin de prévenir le vieillissement.
Selon des chercheurs suédois de l’Université d’Uppsala, les hommes de 50 ans qui décident de s’entraîner gagnent 2,3 années de vie supplémentaires.
Le Dr Karl Michaëlsson a comparé le degré d’activité physique au poids, à la tension artérielle et au taux de cholestérol chez 2 205 hommes âgés de 50 ans au début des travaux. Au fil des années, son équipe de scientifiques a pris les mêmes mesures chez les sujets âgés de 60, 70, 77 et 82 ans.
Pour M. Michaëlsson, les participants les plus actifs voyaient leur risque de mortalité chuter. Malheureusement, l’auteur principal de cette recherche déplore que la moitié de la population masculine de plus de 50 ans opte pour la sédentarité.
L’une des théories voulant que le vieillissement soit causé par le stress oxydatif est remise en question par le Dr Siegfried Hekimi et son équipe du Département de biologie de l’Université McGill de Montréal.
Dans cette étude, publiée dans la revue PLoS Genetics, les chercheurs annoncent qu’ils ne croient pas que le vieillissement soit provoqué par l’accumulation de radicaux libres, d’ions d’oxygène et de peroxydes dans les cellules, qui sont alors incapables de se régénérer.
Faute de preuves scientifiques, le stress oxydatif pourrait être une conséquence du vieillissement et non sa cause, avancent les chercheurs.
« Le défaut de cette théorie tient à ce qu’elle repose exclusivement sur des données corrélatives, sur le poids de la preuve. Il est vrai que plus un organisme semble âgé – que ce soit en termes de maladie, d’apparence ou de tout ce qu’il est possible de mesurer – plus il semble souffrir de stress oxydatif », a observé M. Hemiki.
Un médicament mis au point il y a plus de 80 ans pour le traitement de la diarrhée et d’autres troubles gastro-intestinaux, le clioquinol, aurait des vertus anti-vieillissement, selon des chercheurs de l’Université McGill à Montréal.
En agissant sur la protéine CLK-1, appelée familièrement « clock-1 », le médicament semble ralentir la progression des maladies d’Alzheimer, de Parkinson et de Huntingdon.
« Le clioquinol est un puissant inhibiteur de CLK-1. Comme la protéine CLK-1 influence la longévité chez les invertébrés et les souris et comme il s’agit de trois maladies neurodégénératives liées à l’âge, nous avons formulé l’hypothèse que le clioquinol a un effet sur celles-ci parce qu’il ralentit le processus du vieillissement », a expliqué l’auteur derrière ces résultats, le Dr Siegfried Hekimi.
Ce dernier apporte tout de même un peu de nuances sur les effets du clioquinol sur le vieillissement. « Nous ne souhaitons pas que les gens commencent à expérimenter le produit sur eux-mêmes. Le clioquinol présente un potentiel de toxicité élevé si on en fait un emploi abusif; des recherches plus poussées devront être réalisées », a-t-il conclu.
Les effets bénéfiques d’une diète
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Saint-Louis démontre que le processus de vieillissement est ralenti lorsque les sujets retranchent quotidiennement de 300 à 500 calories à leur menu.
Ce phénomène s’explique par la diminution de l’hormone sécrétée par la glande thyroïde, la triiodothyronine (T3), qui est reconnue pour ralentir le métabolisme et le vieillissement des tissus.
Les chercheurs ont observé une baisse de T3 lorsque les participants boudaient leur dessert ou leurs frites au profit d’un sandwich à la dinde.
Pour l’auteur principal de cette recherche, le Dr Edward Weiss, la diminution des calories quotidiennes comporte d’autres avantages, comme une diminution de l’incidence de cancer, de diabète et de maladies cardiovasculaires.