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VIH/sida : un meilleur usage des antirétroviraux

(Relaxnews) – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme qu’une utilisation « plus stratégique » des antirétroviraux permettrait de limiter, voire d’enrayer, la transmission du VIH. L’institution mondiale présentera plusieurs propositions dans ce sens lors de la XIXe Conférence internationale sur le sida, qui débutera le dimanche 22 juillet à Washington.

Afin de réduire le risque de transmission du VIH au sein des couples, l’OMS recommande de traiter davantage de personnes infectées. L’institution mondiale s’appuie sur une étude qui a révélé que les antirétroviraux permettaient de diminuer de 96 % la transmission du virus dans les couples au sein desquels un des deux partenaires est séropositif.

D’une façon générale, les propositions de l’OMS consistent à délivrer les antirétroviraux plus tôt ou à davantage de patients, comme les femmes enceintes, les populations à haut risque ou les personnes infectées ayant un partenaire séronégatif.

« Pour chaque personne qui démarre le traitement, deux autres s’infectent. Une nouvelle extension et l’utilisation stratégique de ces médicaments pourraient radicalement modifier la donne. Nous avons maintenant des données établissant que les mêmes médicaments que nous utilisons pour sauver des vies et garder les gens en bonne santé peuvent aussi les empêcher de transmettre le virus et réduire le risque d’infecter autrui », explique Dre Margaret Chan, directrice générale de l’OMS.

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Plus de risques de crise cardiaque avec le VIH/sida

Le Journal of the American College of Cardiology dévoile que les personnes avec le VIH/sida ont quatre fois plus de risques de mourir d’une crise cardiaque soudaine.
 
Selon l’équipe de l’Université de la Californie à San Francisco, qui a examiné les données de 2860 personnes séropositives entre 2000 et 2009, 15 % sont décédées d’un trouble cardiaque, et 86 % d’entre elles d’une crise cardiaque soudaine.
 
C’est ce que dévoilent les données des cliniques où l’on a enregistré les circonstances des décès sur une période de dix ans environ.
 
Ces résultats se maintiennent même en tenant compte des facteurs démographiques, de l’âge et de l’origine.
 
Les médecins devraient donc tenir compte de ce risque potentiel pour leurs patients, ce qui permettrait d’améliorer leur médication afin qu’ils vivent encore plus longtemps.
 
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La stratégie de prévention du VIH fonctionne

Le Dr Julio Montaner affirme que la stratégie de traitement préventif contre le virus du sida a fait ses preuves en Colombie-Britannique, réduisant considérablement le nombre de nouvelles infections dans la province.
Adoptée notamment en Chine et déclarée comme la « percée de l’année » par le magazine Science, cette méthode consiste à rencontrer les personnes à risque, à traiter les personnes infectées avec des antirétroviraux et à leur apporter du soutien.
 
Toutefois, dans le reste du Canada, on tarde à adopter la stratégie.
 
Depuis 2005, le nombre de décès liés au sida est en baisse en Colombie-Britannique, de même que le nombre de nouveaux cas d’infection.
 
Les médicaments antirétroviraux freinent la multiplication des cellules infectées dans les fluides du corps. Il a été démontré qu’au sein d’un couple hétérosexuel dont un des partenaires est séropositif, le risque de transmission de la maladie était réduit de 96 % avec ce type de traitement.
 
Maintenant, le Dr Montaner espère grandement que les autres provinces canadiennes adopteront la stratégie de prévention, qui semble très efficace pour le moment.
 
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Un autre traitement contre le VIH/sida à l’essai

Un autre traitement antirétroviral contre le VIH/sida sera essayé sur 1900 volontaires au CHUM (Hôtel-Dieu de Montréal) afin de savoir si, avec la prévention, il peut diminuer les risques d’infections chez les hommes homosexuels.
 
Contrairement à d’autres traitements, celui-ci ne serait pas pris en permanence, mais plutôt par intermittence.
 
« Cette stratégie devrait permettre d’éviter les contraintes d’une prise permanente d’antirétroviraux, de favoriser ainsi une bonne observance de la prise du médicament et également de permettre de limiter leurs effets indésirables potentiels ainsi que le coût du traitement », explique l’un des chercheurs européens, Jean-Michel Molina.
 
L’essai IPERGAY a commencé dans trois hôpitaux en France avant de débarquer à Montréal.
 
Les volontaires seront divisés en deux groupes, un qui recevra le traitement antirétroviral, et l’autre le placebo.
 
Dans les dernières années, on observe une augmentation des comportements à risque chez les hommes homosexuels et on espère pouvoir freiner la progression de la maladie.
 
Récemment, on mentionnait qu’un vaccin préventif créé en Ontario contre le VIH/sida serait bientôt essayé sur des humains.
 
Rappelons que jusqu’à présent, les derniers traitements contre le virus du sida qui ont été testés sur des humains ont plutôt donné des résultats décevants dans les derniers stades des essais cliniques.
 

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Un vaccin canadien contre le VIH/Sida

Des chercheurs ontariens de l’University of Western Ontario ont créé un vaccin qui pourrait freiner la propagation du VIH/Sida.
 
L’agence américaine de contrôle des médicaments (FDA) a donné son accord pour procéder aux premiers essais cliniques sur des humains dès janvier.
 
Ainsi, 40 personnes séropositives ont participé à la recherche. Jusqu’à présent, le vaccin SAV001 a donné de bons résultats sur les animaux, sans provoquer d’effets secondaires et de risques pour la santé.
 
« L’approbation de la FDA pour les essais sur les humains est une étape extrêmement importante pour notre vaccin, qui a le potentiel de sauver des millions de personnes autour du monde en prévenant l’infection au VIH », explique celui qui a dirigé les travaux, le Dr Chil-Yong Kang.
 
Selon Radio-Canada, aucun vaccin contre le VIH/Sida n’a pu être commercialisé jusqu’à présent, ayant toujours échoué aux dernières étapes des essais cliniques.
 
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Plus de gens avec le VIH/sida, mais moins de décès

Bien qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour enrayer le VIH/sida, le dernier rapport de l’ONUSIDA est plutôt encourageant.
 
On constate qu’il y a un nombre record de 34 millions de personnes dans le monde qui sont atteintes par le VIH/sida pour l’année 2010, mais le nombre de décès liés à la maladie a reculé de 21 %. Il est à son plus bas niveau depuis qu’il avait atteint un sommet en 2005.
 
Le nombre de nouvelles infections est également à son plus bas niveau depuis 2007, avec 2,7 millions de personnes, dont 390 000 enfants.
 
Le continent africain demeure le plus touché avec 68 % des cas de personnes atteintes qui y résident.
 
Le meilleur accès aux traitements a réduit considérablement le nombre de victimes de la maladie, et le fait de traiter les personnes plus tôt réduit les risques de nouvelles infections.
 
Même si ce rapport est encourageant, il y a encore beaucoup de travail à faire dans le domaine, non seulement pour la recherche dans les traitements, mais aussi parce que seuls 50 % des malades ont accès à des soins dans le monde.
 

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Des antiviraux réduisent les risques d’infection au VIH

Deux études menées en Afrique sur des personnes hétérosexuelles démontrent que la prise quotidienne d’antiviraux réduit considérablement les risques d’infection au VIH.
 
Cela avait été démontré sur les homosexuels, mais il restait à voir si c’était aussi le cas chez les hétérosexuels.
 
La première étude des Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis, effectuée sur 1 200 personnes non infectées au Botswana, montre qu’un comprimé de ténofovir/emtricitabine, une fois par jour, réduit les risques d’infection de 63 %, comparativement au groupe qui a reçu un placebo.
 
Pour la deuxième étude de l’Université de Washington, qui a suivi 4 758 couples hétérosexuels dont un des conjoints était infecté, au Kenya et en Ouganda, la prise seule de ténofovir réduit les risques de 62 %, mais avec l’emtricitabine, les risques chutent de 73 % comparé au groupe avec placebo.
 
« Cette percée scientifique majeure reconfirme le rôle essentiel que le traitement antirétroviral doit jouer dans la réponse au sida. Ces études peuvent nous aider à franchir un seuil dans la réponse à l’épidémie », dit Michel Sidibé.
 
Il est donc clair maintenant que la prise d’antiviraux en prévention est tout indiquée et jumelée à l’utilisation de préservatifs, c’est encore plus efficace.

 

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Interruption d’une étude sur un médicament contre le VIH/sida

En Afrique, on vient d’interrompre une étude clinique sur le comprimé Truvada contre le VIH/sida. Les résultats ne sont pas ceux auxquels on s’attendait.
 
Pourtant, l’automne dernier, avec ce même médicament testé auprès d’hommes homosexuels, on avait noté une baisse de 44 % du risque de nouvelle infection et jusqu’à 73 % moins de risques chez ceux qui prenaient le médicament le plus assidument.
 
Cette fois, auprès des femmes, les résultats diffèrent totalement et on ignore pourquoi. 4 000 femmes du Kenya, de la Tanzanie et de l’Afrique du Sud participaient à ces essais cliniques. La moitié prenait quotidiennement un comprimé de Truvada et l’autre moitié un placebo, et ce, depuis deux ans.
 
Jusqu’à la semaine dernière, on a enregistré 56 nouvelles infections au VIH réparties également entre les deux groupes. Des tests sanguins seront effectués pour mesurer avec quelle assiduité les femmes ont pris le Truvada.
 
Un autre mystère plane autour de ce médicament, car les femmes qui le prenaient étaient plus susceptibles de tomber enceintes.
 
L’organisme Family Health International a tout de même bon espoir que ce médicament soit prometteur pour la prévention des infections. Seulement, les résultats pourraient différer selon plusieurs facteurs, dont le sexe.
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Espoir renouvelé dans la lutte contre le sida

Les recherches sur un possible vaccin contre le VIH/sida se poursuivent, et une nouvelle découverte vient de faire renaître l’espoir dans ce domaine.

Des chercheurs américains et européens ont trouvé trois antigènes naturels qui freinaient l’infection des cellules humaines pour plus de 90 % des types de VIH que l’on retrouve dans le monde.

La revue Science ajoute également que ces chercheurs ont aussi cerné le mécanisme biologique qui permet à ces anticorps de stopper le virus avec une grande efficacité.

« La découverte de ces antigènes aux pouvoirs exceptionnellement étendus de neutralisation du VIH et l’analyse expliquant comment ils opèrent représentent des percées exaltantes qui vont accélérer nos efforts pour découvrir un vaccin capable de protéger de façon étendue contre le virus du sida », mentionne le Dr Anthony Fauci de l’Institut américain des allergies et maladies infectieuses.

Ainsi, trois anticorps ont été identifiés dans le corps de gens séropositifs; ils ont été séparés pour former une protéine que l’on a modifiée pour être capable de neutraliser le virus.

Jusqu’ici, il avait été impossible d’identifier les anticorps qui seraient capables de neutraliser des souches du virus, car ce dernier évolue et change constamment ses protéines. Mais les scientifiques ont identifié une base similaire dans chacune des souches.

Maintenant, on croit qu’il sera possible de créer un vaccin qui serait, cette fois, vraiment efficace contre le VIH/sida.

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Un grand espoir pour le VIH/sida

L’ASC Chemical Biology rapporte qu’un transfert du VIH/sida d’une cellule à une autre a été interrompu grâce à une molécule mise au point par une équipe en France.
 
Cette molécule affecte le récepteur DC-SIGN qui est habituellement utilisé par le virus pour se propager dans le corps.
 
L’équipe de l’Université Joseph Fourier étudie le DC-SIGN qui se trouve sur la surface des cellules. Il est celui qui est en contact avec l’extérieur et se retrouve sur l’épiderme et les muqueuses, qui sont les portes d’entrée des pathogènes dans le corps.
 
Le DC-SIGN semble être une voie prometteuse et inexplorée jusqu’à présent. Avec la mise au point de cette molécule qui a été capable d’arrêter le transfert du VIH aux autres cellules, cela représente un énorme espoir pour combattre cette maladie qui fait des millions de victimes chaque année, surtout en Afrique.
 
De plus, cette découverte pourrait aussi servir dans le traitement des infections comme l’hépatite C, la dengue, l’Ebola, le SRAS et la tuberculose.
 
Jusqu’à présent, les tests se sont avérés prometteurs in vitro. Maintenant, des essais sur des animaux devront être pratiqués. Le chemin avant son autorisation aux humains est encore long et rien ne garantit que l’on obtiendra les mêmes résultats à cette étape, même si on en garde l’espoir.