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Les jeunes homosexuels plus vigilants que leurs aînés

(Relaxnews) – Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) âgés de 18 à 25 ans sont plus attentifs aux dangers du VIH que leurs aînés.

D’après la nouvelle édition du Net Gay Baromètre (NGB) présentée dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) aujourd’hui (24 juillet), plus de la moitié des moins de 25 ans (53,9 %) affirment avoir réalisé un test de dépistage VIH dans les douze derniers mois, contre 40 % pour les hommes âgés de plus de 25 ans.

Trois jeunes répondants sur dix déclarent avoir eu recours au dépistage du VIH en raison d’un rapport sexuel non protégé, contre 27 % qui souhaitaient connaître leur statut sérologique pour avoir des relations sexuelles non protégées, et 23 % en raison d’un changement de partenaire.

Chez les HSH les plus âgés, le recours au dépistage du VIH est essentiellement lié au besoin de connaître régulièrement le statut sérologique (30 %).

D’après les résultats de ce nouveau baromètre, la prévalence du VIH observée chez les HSH âgés de 18 à 25 ans atteignait 2,5 % en 2009, contre plus de 14 % chez les HSH âgés de plus de 25 ans.

Ce baromètre a été réalisé en ligne, entre le 15 décembre 2008 et le 15 avril 2009, auprès de plus de 24 000 hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, dont plus de 3000 âgés de 18 à 25 ans.

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VIH/sida : une bière pour sensibiliser les jeunes adultes

(Relaxnews) – La plateforme marchande LesMaîtresdelaBière.com fait un buzz sur Internet avec le lancement d’une bière d’un nouveau genre.

Baptisée Fuck and Love, cette nouvelle boisson alcoolisée promet, de façon décalée, de protéger et de sensibiliser les consommateurs aux dangers du VIH. La bière blonde est vendue sur le site spécialisé dans la vente de bières belges et du Nord de la France.

Malheureusement, la bière blonde de fermentation haute Fuck and Love ne contient pas une nouvelle molécule qui pourrait réellement enrayer la transmission du VIH/sida.

Toutefois, l’étiquette apposée sur la bouteille de bière contient un préservatif aux normes NF. L’occasion de sensibiliser les jeunes adultes, les populations à risque et les milieux festifs aux dangers du VIH, et de leur rappeler l’importance de se protéger pendant un rapport sexuel.

La bière Fuck and Love est en vente sur le site marchand des Maîtres de la Bière.

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VIH/sida : un nouveau traitement pour enrayer la transmission chez les personnes à risque

(Relaxnews) – À l’occasion de la XIXe Conférence internationale sur le sida, qui se déroule à Washington jusqu’au 27 juillet prochain, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) encourage la prophylaxie, un traitement antirétroviral par voie orale, pour les personnes VIH-négatives exposées à un risque élevé d’infection.

Reposant sur les résultats d’essais cliniques, cette proposition tient compte du fait que ce traitement est sans risque pour les usagers et efficace contre le VIH.

D’après l’OMS, le traitement antirétroviral par voie orale appelé prophylaxie permet de lutter efficacement contre le VIH chez les personnes n’étant pas infectées par la maladie, mais étant exposées à un risque élevé d’infection.

Une étude sur la prophylaxie avant exposition conduite au Kenya et en Ouganda a montré que ce traitement permettait de réduire les infections à VIH d’environ 40 % chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, et jusqu’à 73 % chez les personnes prenant régulièrement le traitement.

« Les différents résultats obtenus dans ces études mettent en évidence les bienfaits potentiels de la prophylaxie avant exposition, mais soulignent également la nécessité de l’associer à l’usage régulier du préservatif. Ils montrent également l’importance du dépistage fréquent du VIH, des conseils et du traitement des infections transmissibles sexuellement », explique l’OMS en marge de la XIXe Conférence sur le sida.

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Les chiffres officiels sur la pandémie de sida dans le monde

(WASHINGTON-AFP) – Voici les dernières statistiques sur la pandémie fournies par l’Onusida dans un rapport publié mercredi (15 juillet), à quelques jours de la 19e conférence internationale sur le sida, devant se tenir à Washington du 22 au 27 juillet :

Incidence de l’infection par le VIH : 34,2 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2011, un nombre record qui s’explique par le net allongement de la vie résultant des traitements antirétroviraux.

Mortalité mondiale du sida en 2011 : 1,5 million de patients sont décédés de maladies liées au sida l’an dernier. La tuberculose est la principale cause de décès.

Mortalité du sida par zones géographiques :
– Afrique subsaharienne : 1,2 million de personnes en 2011, en baisse de 22 % comparativement au pic de 2005 (1,8 million).
– Asie : 330 000, le plus grand nombre de décès en dehors de l’Afrique subsaharienne, mais qui reste assez stable.
– Europe de l’Est et Asie Centrale : 90 000, soit six fois plus que dix ans plus tôt.
– Proche-Orient et Afrique du Nord : 25 000, en hausse de 78,5 % par rapport à 2001.
– Amérique Latine : 57 000, en diminution 9,5 % sur 2010.
– Europe occidentale, centrale et Amérique du Nord : 29 000.

Nombre de nouvelles infections : 2,5 millions dans le monde en 2011, en baisse de 20 % comparativement à dix ans auparavant. Chez les enfants de 15 ans et moins, 330 000 nouvelles infections ont été dénombrées l’an dernier, une diminution de 24 % sur 2009.

Tendances dans les nouvelles infections : Environ 1,5 million d’adultes ont été contaminés en Afrique subsaharienne en 2011, le nombre le plus faible que dans aucune des années depuis que la pandémie a atteint son pic en 1997 avec 2,2 millions de nouvelles infections.

Les traitements antirétroviraux : Plus de 8 millions de personnes en 2011, un nombre record, prenaient des antirétroviraux dans les pays à revenu bas et intermédiaires, soit environ 54 % des près de 15 millions de séropositifs qui en ont besoin pour préserver leur système immunitaire.

Investissements et aide internationale : Les investissements anti-sida ont totalisé 16,8 milliards de dollars en 2011, en hausse de 11 % sur 2010, tandis que l’aide internationale s’est élevée à 8,2 milliards, dont 48 % fournis par les États-Unis.

 
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Les États-Unis approuvent le Truvada, 1er traitement préventif anti-sida

(WASHINGTON-AFP) – L’agence américaine des médicaments (FDA) a approuvé lundi (16 juillet) la mise sur le marché de l’antirétroviral Truvada, premier traitement de prévention contre le sida destiné aux personnes à risque qui devrait contribuer, selon les autorités, à réduire les nouvelles infections.

Suivant une recommandation d’un comité d’experts, la FDA a approuvé cet antirétroviral du laboratoire américain Gilead Sciences, « afin de réduire le risque de transmission du virus du sida (VIH) à des sujets sains à haut risque d’être contaminés », a précisé l’agence dans un communiqué.

Le Truvada, pris quotidiennement, est destiné « à être utilisé à titre prophylactique avant un contact avec le VIH, en combinaison avec des pratiques sexuelles sûres comme l’usage de préservatifs et d’autres mesures de prévention — dépistage régulier et traitement d’autres maladies vénériennes — pour empêcher la transmission du virus chez des adultes à haut risque », a souligné l’agence.

« Le Truvada ne peut pas se substituer à des pratiques sexuelles sûres », insiste la FDA dans le communiqué.

L’objectif aux États-Unis est « de réduire le nombre de nouvelles infections de 25 % d’ici 2015 », a par ailleurs indiqué lors d’une conférence de presse la Dre Debra Birnkrant, directrice de la division des produits antiviraux à la FDA.

Le coût de ce traitement varie de 12 000 à 14 000 dollars par an.

L’efficacité préventive du Truvada a été mise en évidence par les résultats d’un essai clinique mené avec 2499 hommes homosexuels séronégatifs de 2007 à 2009 dans six pays, dont le Brésil, l’Afrique du Sud et les États-Unis, et financé en grande partie par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH).

Il avait alors réduit de 44 % le risque d’infection chez les participants qui utilisaient aussi un préservatif, comparativement à ceux soumis à un placebo.

Une autre étude clinique avec 4875 couples hétérosexuels sérodiscordants a montré une baisse du risque d’infection jusqu’à 75 % chez les partenaires séronégatifs qui ont pris du Truvada, comparativement au groupe témoin.

Le Truvada, une combinaison de deux antirétroviraux, avait été initialement approuvé par la FDA en août 2004 pour être utilisé avec d’autres antirétroviraux afin de traiter des adultes touchés par le VIH et des enfants de 12 ans et plus.

Aucun nouvel effet secondaire n’a été remarqué lors de ces derniers essais cliniques destinés à évaluer les capacités préventives du Truvada.

Les effets secondaires les plus courants sont de la diarrhée, des nausées, des douleurs abdominales, des maux de tête et une perte de poids. Les plus graves, très rares, affectent les reins et les os.

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VIH : des chercheurs découvrent une cible thérapeutique potentielle

(Relaxnews) – Des chercheurs de l’Institut Cochin, en collaboration avec l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), révèlent qu’une population spécifique de globules blancs pourrait être responsable d’une hyperactivation du système immunitaire chez les patients infectés par le VIH.

Or, c’est justement cette hyperactivation que les antirétroviraux ont parfois du mal à contrôler et qui empêche d’éliminer le virus. Les globules blancs en question pourraient ainsi devenir une nouvelle cible thérapeutique pour traiter les patients touchés par le VIH.

Les personnes infectées par le VIH sont victimes d’un cercle vicieux d’hyperactivation du système immunitaire, qui empêche d’enrayer le virus.

Cibles principales du VIH, les lymphocytes T CD4, des cellules ayant un rôle important dans la réponse immunitaire, sont détruits chez les patients atteints du VIH. Ce mécanisme induit le passage de produits bactériens dans le sang, provoquant une hyperactivation du système immunitaire. Cette hyperactivation induit à son tour une destruction massive des lymphocytes T CD4, entraînant une spirale infernale difficilement contrôlable, même par les antirétroviraux.

Les chercheurs sont parvenus à démontrer qu’une population spécifique de globules blancs pourrait être à l’origine de ce cercle vicieux.

« Une destruction spécifique de cette population pourrait être induite par l’injection d’anticorps spécifiques. Cette stratégie permettrait de compléter l’action des antirétroviraux en interrompant d’une manière très ciblée le cercle vicieux d’hyperactivation du système immunitaire », expliquent les auteurs de l’étude.

Les résultats de ces travaux font maintenant l’objet d’un brevet. Ils pourraient constituer une base pour le développement d’un traitement complémentaire, destiné à éliminer le virus.

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Les antiviraux réellement efficaces pour prévenir le VIH

Le New England Journal of Medicine dévoile finalement les résultats complets d’essais cliniques réalisés en Afrique sur des couples hétérosexuels sérodiscordants (un des partenaires est séropositif et l’autre non).
Deux des études confirment l’efficacité des antiviraux pour éviter de contracter le VIH, alors que la troisième étude n’a noté aucun effet préventif. Toutefois, les chercheurs disent que cela s’explique par le fait que les participantes n’ont pas suivi à la lettre la prise des médicaments. La meilleure prévention est la prise de comprimés tous les jours.
 
Le premier essai clinique a été effectué entre 2008 et 2010 sur 5000 couples sérodiscordants séparés en trois groupes, un ayant le ténofovir (Viread), l’autre ayant le ténofovir et l’emtricitabine (Truvada) et le dernier recevant un placebo.
 
On note une chute de 67 % des risques de contracter le VIH chez les deux premiers groupes, même que ce risque peut être réduit jusqu’à 75 %, comparativement à ceux qui ont eu le placebo.
 
La seconde étude, réalisée entre 2007 et 2010 avec un placebo et le Truvada, montre qu’avec l’antiviral, les risques d’avoir le VIH sont réduits de 62,2 %.
 
Bien que ces résultats soient encourageants, les antiviraux ne protègeraient qu’en partie du VIH. Il ne faut pas délaisser les moyens contraceptifs comme les préservatifs.
 
« Bien que nous n’ayons pas d’indication d’un usage moindre des préservatifs dans ces études, nous devons nous assurer qu’une prévention avec des antirétroviraux avant une exposition au virus n’encourage pas indirectement des comportements sexuels risqués », disent des chercheurs américains dans un éditorial.
 
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Un anti-VIH efficace contre le cancer du sein métastatique

Cet anti-VIH est l’antagoniste du récepteur CCRS qui est utilisé par le VIH pour pénétrer dans des cellules cibles. On le retrouve également dans les cellules de certains cancers, comme le cancer du sein. En fait, il régule la propagation aux autres tissus.
 
En bloquant ce récepteur, les chercheurs sont parvenus, in vitro, à empêcher la migration et la propagation des cellules cancéreuses du sein. Sur des souris, on a noté une réduction de 90 % du nombre et de la taille des métastases.
 
« Notre équipe montre que CCR5 joue un rôle clé dans la propagation du cancer, et qu’un antagoniste de CCR5 peut ralentir l’invasion des cellules basales du cancer du sein », indique le Pr Richard Pestell, l’auteur principal des travaux publiés dans la revue Cancer Research.
 
Cette découverte pourrait donc mener à de nouvelles thérapies.
 
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Grossesse : les médicaments anti-VIH représentent-ils un danger pour bébé?

Le ténofovir, vendu sous le nom de Viread, est un traitement contre l’infection au VIH qui se prend avec d’autres médicaments pour le traitement des personnes vivant avec le VIH/sida.

Les mères traitées par le fumarate de ténofovir (Viread) durant la grossesse en font usage pour préserver leur santé, mais aussi pour éviter de transmettre l’infection à leur enfant.

L’exposition au Viread in utero ne donnerait pas de bébés plus petits à la naissance. Cependant, lorsque le bébé a un an, il pèserait un peu moins, serait légèrement moins grand et la circonférence de sa tête aurait en moyenne un centimètre de moins que les autres bébés.

C’est ce que révèle une étude qui se veut rassurante de l’Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health et Human Development (NICHD-NIH), dont les résultats paraissent dans la revue AIDS.

Les données de 2000 poupons américains nés de mères VIH-positives pendant une période de sept ans (2003-2010) ont été prises en considération pour cette enquête, qui révèle que la consommation de ténofovir a grandement augmenté au fil des ans, passant de 14 % en 2003 à environ 43 % en 2010.

Des études supplémentaires seront nécessaires pour connaître les effets à long terme sur les enfants de la prise de médicaments anti-VIH par la mère.

Aux États-Unis, dès l’âge de deux ans, le Viread peut être aussi prescrit à l’enfant séropositif.

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Y a-t-il un lien entre le VIH et les troubles psychiatriques chez les enfants?

Les conclusions portent encore à confusion. Plus d’examens seront nécessaires pour arriver à une image claire, car les résultats de cette étude sont variables, mixtes et parfois contre-intuitifs, confient les chercheurs de l’Université Stony Brook dans un rapport publié en ligne dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Les chercheurs de cette étude avancent tout de même, pour le moment, qu’il y aurait quelques associations entre les troubles psychiatriques, le VIH et certains traitements anti-rétroviraux tels que ceux contenant l’inhibiteur de la transcriptase inverse (nNRTI), l’éfavirenz.

Leur conclusion suggère qu’il pourrait y avoir des liens entre les troubles du comportement et le virus lui-même ou des médicaments anti-rétroviraux utilisés pour le traiter.

Ils ont constaté que 106 des 319 participants (33 %) répondaient aux critères d’au moins un trouble psychiatrique. Au moins 25 % d’entre eux étaient atteints de graves symptômes dépressifs.

Les chercheurs tiennent à mentionner que l’éfavirenz est associé à des effets secondaires neurologiques tels que des rêves vifs, mais n’a pas été associé à la sévérité des symptômes psychiatriques dans le cadre de cette étude.