Étiquette : VIH
De nouvelles données ont été présentées dans Hepatology quant à la transmission de l’hépatite C et du VIH. Un gène influencerait le combat de la transmission à l’enfant, lequel se nomme le IL28B.
Toutes les données possibles doivent être prises en compte quant à l’épidémie d’hépatite C et du sida. En ce moment, 170 millions de personnes sont infectées de l’hépatite C dans le monde. De 10 à 15 % des cas se soldent par une cirrhose ou un cancer du foie.
Selon ce que rapporte MedpageToday.com, une étude a démontré que le deuxième, troisième ou même quatrième bébé d’une mère porteuse du VIH ayant accès à un traitement antirétroviral ne semble pas courir plus de risques de naître avec le VIH qu’un premier enfant.
Il semble même que le risque pourrait être moins élevé. On a observé un risque de 1,2 % de transmission du VIH entre la mère et son bébé pour un premier enfant, comparativement à un risque de 0,6 % pour les femmes qui ont eu au moins un autre enfant.
Un des auteurs de cette étude a déclaré : « Nous n’avons trouvé aucune preuve d’un risque plus élevé de transmission du VIH de la mère à son bébé ou une charge virale détectable à l’accouchement dans les grossesses successives de femmes porteuses du VIH. »
On rassure donc les gens sur le fait que les femmes porteuses du virus du VIH peuvent avoir des enfants non infectés et en santé si elles reçoivent la thérapie antirétrovirale et de bons soins prénataux.
Une vaste étude ayant porté sur plus de 1 600 femmes et s’étant étalée sur 3 ans a démontré la grande efficacité d’un triple antirétroviral (ARV) sur la santé de leur poupon.
Administré durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement, cet ARV fait chuter de 43 % la transmission du VIH de la mère à l’enfant en comparaison au traitement standard.
Publiée dans le Lancet Infectious Diseases, l’étude donne beaucoup d’espoir aux femmes atteintes du virus des pays en voie de développement.
L’allaitement de l’enfant y est primordial dans la lutte à la mort infantile. Le lait maternisé y est difficilement accessible et l’eau potable l’est d’autant plus.
Rappelons que le projet Kesho Bora, dont fait partie cette étude, s’est déployé à plusieurs endroits en Afrique et vise à revoir les méthodes de prévention et de traitement du sida.
Guérison possible du VIH/sida?
Il y a plusieurs années, lorsque le sida était encore chose nouvelle, le risque de transmission de la mère à son bébé était de 50 %. Grâce à la trithérapie, ce taux se situe aujourd’hui à seulement 1 %.
En effet, nous pouvons constater que les progrès médicaux offrent maintenant de l’espoir aux femmes atteintes d’avoir un enfant sans danger.
Ainsi, à la condition que la femme enceinte suive un traitement, que sa charge virale soit indétectable et que son accouchement soit sécuritaire, les risques que le bébé soit porteur du VIH sont presque nuls.
Toutefois, une fois l’enfant né, la mère séropositive ne doit pas allaiter, car le lait maternel contient des traces du virus du sida.
Rappelons finalement que la propagation du virus du sida a chuté de 19 % dans le monde depuis 1999.