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Un médicament contre le VIH efficace contre le cancer du col de l’utérus

Une équipe de l’Université de Manchester a découvert qu’un médicament couramment utilisé contre le VIH pourrait être très efficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus, causé par le virus du papillome humain (VPH).
En effet, l’antiviral lopinavir aurait démontré de bons résultats. On souhaite maintenant passer à des essais cliniques pour confirmer les premières données obtenues en laboratoire, mentionne la revue Antiviral Therapy.
 
« Nous avons découvert que le lopinavir tue les cellules infectées par le VPH, de manière sélective, tout en préservant globalement les cellules saines. C’est une constatation très importante, car ces cellules ne sont pas cancéreuses, mais sont très proches de cellules présentes dans une infection précancéreuse du col de l’utérus. Le lopinavir tue ces cellules infectées par le VPH en réactivant un système antiviral bien connu », explique le Dr Ian Hampson.
 
Rappelons que pour le moment, aucun vaccin ne protège de toutes les souches du virus du papillome humain. Autrefois administré aux jeunes filles, un vaccin a récemment élargi sa cible jusqu’aux femmes de 45 ans. Les jeunes hommes peuvent également se faire vacciner contre le VPH.
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Transmission mère-enfant : nouvelles données

De nouvelles données ont été présentées dans Hepatology quant à la transmission de l’hépatite C et du VIH. Un gène influencerait le combat de la transmission à l’enfant, lequel se nomme le IL28B.

En effet, le rejet spontané de l’hépatite C par le bébé serait dû à ce gène IL28B. On a par ailleurs constaté que les facteurs de risque d’une possible transmission auraient tout à voir avec la coexistence de l’hépatite C et du VIH.
 
Des recherches précédentes avaient tenté d’établir des liens entre la transmission de l’hépatite et la façon de nourrir l’enfant (allaitement ou non) ainsi que la méthode d’accouchement (vaginale ou par césarienne), par exemple. Les résultats avaient toutefois été variés, voire contradictoires.

Toutes les données possibles doivent être prises en compte quant à l’épidémie d’hépatite C et du sida. En ce moment, 170 millions de personnes sont infectées de l’hépatite C dans le monde. De 10 à 15 % des cas se soldent par une cirrhose ou un cancer du foie.

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Les mères porteuses du VIH peuvent avoir plusieurs enfants sans augmenter le risque de transmission

Selon ce que rapporte MedpageToday.com, une étude a démontré que le deuxième, troisième ou même quatrième bébé d’une mère porteuse du VIH ayant accès à un traitement antirétroviral ne semble pas courir plus de risques de naître avec le VIH qu’un premier enfant. 

Il semble même que le risque pourrait être moins élevé. On a observé un risque de 1,2 % de transmission du VIH entre la mère et son bébé pour un premier enfant, comparativement à un risque de 0,6 % pour les femmes qui ont eu au moins un autre enfant.

Un des auteurs de cette étude a déclaré : « Nous n’avons trouvé aucune preuve d’un risque plus élevé de transmission du VIH de la mère à son bébé ou une charge virale détectable à l’accouchement dans les grossesses successives de femmes porteuses du VIH. »

On rassure donc les gens sur le fait que les femmes porteuses du virus du VIH peuvent avoir des enfants non infectés et en santé si elles reçoivent la thérapie antirétrovirale et de bons soins prénataux.

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Allaitement et VIH : un nouveau traitement

Une vaste étude ayant porté sur plus de 1 600 femmes et s’étant étalée sur 3 ans a démontré la grande efficacité d’un triple antirétroviral (ARV) sur la santé de leur poupon.

Administré durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement, cet ARV fait chuter de 43 % la transmission du VIH de la mère à l’enfant en comparaison au traitement standard.

Publiée dans le Lancet Infectious Diseases, l’étude donne beaucoup d’espoir aux femmes atteintes du virus des pays en voie de développement.

L’allaitement de l’enfant y est primordial dans la lutte à la mort infantile. Le lait maternisé y est difficilement accessible et l’eau potable l’est d’autant plus.

Rappelons que le projet Kesho Bora, dont fait partie cette étude, s’est déployé à plusieurs endroits en Afrique et vise à revoir les méthodes de prévention et de traitement du sida.

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Guérison possible du VIH/sida?

La revue Blood rapporte une nouvelle surprenante qui sème l’espoir de trouver un traitement contre le VIH éventuellement.
 
Un Américain séropositif avec une leucémie a reçu une transplantation de cellules souches de la moelle osseuse il y a trois ans. Depuis, tous les tests sanguins que cet homme de 43 ans passe ne présentent plus aucune trace du VIH.
 
Le donneur avait une mutation génétique qui lui donnait une protection naturelle contre le virus. Toutefois, cette mutation est présente chez seulement 1 % de la population blanche, ce qui rend complexe la recherche de donneurs potentiels.
 
De plus, 30 % des patients ne survivent pas à la greffe de moelle osseuse, voilà pourquoi ce traitement ne pourrait pas être appliqué aux 33 millions de personnes infectées par le VIH.
 
Des recherches supplémentaires sont nécessaires afin de transposer ce traitement sous une forme beaucoup moins dangereuse et plus accessible. Cela représente tout de même un grand espoir, car cela démontre qu’il serait possible de guérir du sida.
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La transmission du sida par la femme enceinte est très faible

Il y a plusieurs années, lorsque le sida était encore chose nouvelle, le risque de transmission de la mère à son bébé était de 50 %. Grâce à la trithérapie, ce taux se situe aujourd’hui à seulement 1 %.

En effet, nous pouvons constater que les progrès médicaux offrent maintenant de l’espoir aux femmes atteintes d’avoir un enfant sans danger.

Ainsi, à la condition que la femme enceinte suive un traitement, que sa charge virale soit indétectable et que son accouchement soit sécuritaire, les risques que le bébé soit porteur du VIH sont presque nuls.

Toutefois, une fois l’enfant né, la mère séropositive ne doit pas allaiter, car le lait maternel contient des traces du virus du sida.

Rappelons finalement que la propagation du virus du sida a chuté de 19 % dans le monde depuis 1999.

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Une pilule miracle contre le VIH

Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine révèle que la pilule Truvada, des laboratoires américains Gilead, pourrait être la solution tant attendue pour freiner le VIH.
 
L’étude mentionne que la prise quotidienne de ce médicament, qui combat deux antirétroviraux, a permis de réduire de 73 % les infections au VIH.
 
2 499 hommes séropositifs ont participé à la recherche. La moitié a reçu le Truvada et l’autre moitié, un placebo. Après deux ans et demi, 100 hommes avaient contracté le VIH, dont 64 chez ceux ayant eu le placebo.
 
Selon le Dr Robert Grant de l’Université de la Californie à San Francisco, qui a dirigé les travaux, plusieurs hommes qui ont contracté le virus n’ont pas pris le médicament tous les jours comme il avait été recommandé.
 
Cette pilule miracle contient deux antirétroviraux, le ténofovir et l’emtricitabine, qui interfèrent avec la capacité du VIH de se répliquer.
 
Autres avantages indéniables du Truvada, il provoque peu d’effets secondaires et ne présente aucune interaction avec d’autres médicaments. De plus, il ne développe pas de résistance chez la personne qui le prend.
 
La Food and Drug Administration (FDA) a déjà approuvé le médicament pour traiter le VIH, mais pas encore comme prévention.
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Découverte majeure dans la lutte contre le VIH/sida

Il existe une minorité de personnes qui, même si elles sont contaminées au VIH, peuvent empêcher le virus de se multiplier dans leur système immunitaire, et ce, sans médicament. Elles sont rares, mais détiendraient la clé de la lutte contre la maladie.
 
En fait, une petite protéine représenterait le salut des personnes atteintes du sida.
 
Afin de trouver les différences génétiques, des chercheurs ont recruté 3 500 personnes dans différentes cliniques du monde. 2 500 avaient une infection progressive et 1 000 autres faisaient partie du groupe témoin.
 
Les experts ont identifié 300 sites liés au contrôle immunitaire du VIH qui sont situés dans les régions du chromosome 6 qui code les protéines HLA.
 
Avec une technique spéciale, ils ont isolé les acides aminés et on constaté que cinq variations de ceux-ci dans la protéine HLA-B expliquaient cette immunité naturelle contre le virus.
 
Il s’agit d’une découverte majeure dans le domaine, mentionne le magazine Science.
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La circoncision pour freiner la propagation du sida

Lors de la conférence internationale sur le sida qui se tient ces jours-ci à Vienne, des chercheurs ont affirmé que quatre millions de nouvelles contaminations au VIH pourraient être évitées si le taux de circoncision des hommes en Afrique et en Australie passait à 80 % d’ici 2025.
 
De plus, si 80 % des hommes et des bébés masculins étaient circoncis entre 2009 et 2025, cela permettrait une économie de 20,2 milliards de dollars pour les frais médicaux reliés à la maladie, rapporte le Nouvel Observateur.
 
« Avec la réduction des ressources, nous devons nous concentrer sur le développement de méthodes éprouvées et rentables telles que la circoncision masculine pour prévenir la transmission du VIH », mentionne l’experte en VIH chez Population Services International, Krishna Jafa.
 
Bill Clinton et Bill Gates préconisent depuis quelque temps la circoncision masculine comme moyen économique de freiner la propagation de cette terrible maladie.
 
Récemment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révélait une étude disant que la circoncision réduisait de 60 % les risques de contamination au VIH chez un homme.
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Un gel protecteur contre le sida

La recherche pour lutter contre le VIH/sida continue de fournir de plus en plus d’espoirs. Cette fois, lors de la Conférence internationale sur le sida qui se tient en ce moment à Vienne, en Autriche, on a présenté les résultats d’une étude sur un gel microbicide.
 
Cette étude a débuté en février 2007 et on attendait avec impatience les conclusions. Ce gel contenant un antirétroviral réduirait de 50 % les risques d’infection au VIH chez les femmes comparativement à un placebo, mentionne la revue Science.
 
Les essais ont déjà passé la phase 2 sur un échantillon réduit de femmes en Afrique âgées de 18 à 40 ans. 445 ont eu le gel avec antirétroviral et 444 ont eu un gel placebo. Toutes ces femmes étaient séronégatives, avaient une vie sexuelle active et étaient à haut risque d’être infectées.
 
Les femmes devaient appliquer une première dose du gel douze heures avant d’avoir une relation sexuelle et dans les douze heures après l’acte. Chez celles ayant utilisé le gel correctement, l’incidence du sida a été réduite de 54 %, pour celles qui l’on utilisé modérément, cette incidence a reculé de 38 % et celles qui l’ont mal utilisé ont eu 28 % moins de risques, pour une moyenne totale de 39 % moins de risques d’infection au VIH.
 
Par contre, le gel microbicide s’est montré moins efficace après 18 mois. Les résultats doivent encore être validés lors de nouveaux tests.