Voici une étude qui risque d’inquiéter plusieurs citoyens de certaines des grandes villes du monde, souvent aux prises avec des problèmes de pollution grandissants.
Selon cette nouvelle recherche, rapportée par Top Santé, les taux de pollution élevés seraient de sérieux facteurs de risques dans le développement de certains troubles cardiaques et de certaines maladies cardiovasculaires.
Après avoir analysé les cas de près de 6000 patients, les chercheurs du Michigan sont arrivés à ces inquiétantes conclusions, qui sont publiées dans la plus récente parution du magazine PLoS Medicine.
À l’aide de tests effectués sur la carotide des sujets, notamment, et en compilant une foule de facteurs comme la qualité de l’air des villes habitées par ces derniers, les chercheurs sont décidément convaincus de ce qu’ils avancent.
Ce sont les particules fines retrouvées dans l’air pollué qui affecteraient les citoyens, augmentant du même coup les risques d’accidents et de problèmes cardiovasculaires. Heureusement, le pourcentage de risque ne grimpe que de quelques degrés.
Sara Adar, l’auteure de l’étude, explique : « Ces résultats suggèrent que les personnes vivant dans les parties les plus polluées de la ville ont un risque d’AVC plus élevé de 2 %, par rapport aux personnes qui habitent dans des parties moins polluées de la même région métropolitaine ».