Les enfants vivant dans de grands centres urbains sont deux fois plus susceptibles d’être allergiques aux fruits de mer et aux arachides que les enfants vivant à la campagne.
En fait, dans les centres urbains, 9,8 % des enfants ont des allergies alimentaires, tandis qu’en milieu rural, ce chiffre n’est que de 6,2 %. Cela constitue une différence de presque 3,5 %.
« Cela démontre que l’environnement a un impact sur le développement des allergies alimentaires. Des tendances similaires ont été observées pour des problèmes de santé comme l’asthme. La grande question est ce qui les déclenche dans l’environnement. Une meilleure connaissance de l’environnement nous aidera à prévenir ces allergies », explique Ruchi Gupta, auteure et professeure assistante de pédiatrie.
Environ 5,9 millions d’enfants de moins de 18 ans souffrent d’allergies alimentaires potentiellement fatales aux États-Unis. Les réactions allergiques dangereuses peuvent se traduire par une baisse de la pression sanguine, des difficultés respiratoires ainsi que le gonflement de la gorge.
Rappelons qu’une compagnie française souhaite commercialiser d’ici 2016 des timbres contre les allergies alimentaires. Cependant, les résultats ne seraient pas instantanés. Cela pourrait prendre plus de trois ans avant que la personne allergique puisse consommer l’aliment qui provoque l’allergie.