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Pascale Renaud-Hébert frappée au visage après avoir défendu une femme victime de violence

Pascale Renaud-Hébert, présente en tant que chakra invitée à l’émission Je viens vers toi cette semaine, avait une histoire troublante à partager.

La comédienne dévoilait avoir été frappée au visage après avoir tenté de défendre une femme victime de violence.

Une histoire révélée alors qu’elle assurait aux invités du plateau et à l’animateur Marc Labrèche qu’elle n’avait pas peur d’intervenir quand une personne inconnue se trouvait face à de la violence verbale ou physique.

Pascale Renaud-Hébert l’a en effet prouvé dans le passé, sauf qu’à au moins une reprise, l’intervention s’est mal passée…

«J’ai déjà mangé un coup de poing à cause de ça! (…) Un monsieur m’a donné un coup de poing, parce que j’ai défendu (…) il brutalisait une femme en situation d’itinérance. Je suis intervenue (…) coup de poing dans la face!», témoigne Pascale.

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Capture Noovo

Une révélation pas mal choquante…

Est-ce qu’une situation comme ça vous est déjà arrivée dans le passé?

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Sylvain Marcel: «Tu vis dans la terreur tout le temps»

Sylvain Marcel était de passage à La vraie nature et il se confiait sur plusieurs périodes très difficiles de sa vie.

En effet, l’émission animée par Jean-Philippe Dion nous réservait une soirée haute en émotions où l’acteur se confiait entre autres sur le fait d’avoir eu un père très violent, revenant également sur ses problèmes de dépendance.

«Quel genre d’enfance tu as eu, c’était quoi l’ambiance dans la maison?», demandait l’animateur à l’endroit de Sylvain.

«Difficile, c’était pas agréable. Une famille assez dysfonctionnelle avec un père alcoolique, violent», avouait l’acteur.

«Violent avec les enfants?», demandait Jean-Philippe.

«Oui,oui. Tu vis dans la terreur tout le temps», ajoutait Sylvain.

L’acteur et aussi père de famille revenait aussi un peu plus tard à l’émission sur le fait d’avoir fait face à de graves problèmes de dépendance à la cocaïne et avoir ainsi dû suivre une thérapie.

«Je me rappelle d’une fois, il est 8 heures du matin, je suis comme dans un état épouvantable, dans un appart épouvantable avec des gens complètement dévastés (…) Un matin où ça fait, je ne sais pas combien de jours que je suis debout, il faut que j’aille faire une post-synchro et je ne suis plus capable de me tenir debout. Je n’ai plus de force. J’ai appelé mon agent, puis j’ai dit: Écoute, il faut que tu me rentres quelque part, pis vite. Je ne suis plus capable d’arrêter, pis je ne suis plus capable de continuer», se livrait Sylvain Marcel avec une honnêteté désarmante.

Voilà heureusement maintenant 13 ans que la vie de Sylvain Marcel a changé à la suite de cette prise de conscience et de sa thérapie.

Il mentionne également avoir demandé pardon à ses fils.

Un moment de télévision très touchant.

On souhaite tout le bonheur du monde à Sylvain Marcel!

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Hollywood PQ

Julie Snyder: «Je viens d’une famille où il y avait de la violence»

À La semaine des 4 Julie, l’animatrice recevait des invités spéciaux, dont bien entendu Ingrid Falaise, pour parler de Femme je te tue (saison 2).

C’est lors de ce passage à l’émission que Julie Snyder est devenue émotive, puisqu’elle a elle-même vécu dans la peur de la violence dans sa jeunesse.

L’animatrice s’est en effet exprimée sur le sujet après avoir discuté de certains cas de violences conjugales et de féminicides avec Ingrid sur le plateau.

À la suite d’une longue et difficile discussion sur diverses situations, l’animatrice s’est brièvement confiée sur sa propre expérience.

«Je viens d’une famille où il y avait de la violence et ça m’a beaucoup touché», lançait Julie les larmes aux yeux, juste avant la pause publicitaire.

Aucune description disponible.

«Je le sais», répond alors simplement Ingrid Falaise, mais avec une empathie évidente et un amour palpable envers l’animatrice vedette.

Un sujet délicat, émouvant et difficile à aborder publiquement, mais extrêmement nécessaire.

Femme je te tue! est de retour dès maintenant sur la chaîne Investigation.

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Ton petit look

Ce documentaire offre une touchante incursion dans une maison pour femmes victimes de violence conjugale

«Fuir» prendra l’affiche en septembre.

Un tout nouveau documentaire sur la violence conjugale prendra l’affiche le 16 septembre prochain, et ça promet d’être incroyablement touchant. Scénarisé et réalisé par Carole Laganière, le documentaire Fuir a été tourné dans une maison pour femmes victimes de violence conjugale. Tout au long du documentaire, on découvre ces femmes courageuses qui cherchent à se reconstruire après l’enfer qu’elles ont vécu.

© InformAction Films

La plupart des femmes apparaissant dans le documentaire témoignent à visage découvert, ce qui demande une dose immense de courage. Durant les trois mois sur lesquels s’échelonne le documentaire, on voit ces femmes à travers leurs hauts et leurs bas, on est témoin de moments dramatiques et heureux, et surtout, on voit l’un des multiples visages de la violence conjugale.

© InformAction Films

«Les journées que j’ai passées avec les résidentes et les intervenantes, les scènes que j’y ai tournées, sont parfois sombres, parfois lumineuses. Les récits de la violence subie, les doutes, les peurs quant à l’avenir sont certes au cœur du propos. Mais parallèlement à l’intensité de ces moments, il y a une vibration toute particulière dans cet endroit où les femmes se reconstruisent.» exprime la réalisatrice, Carole Laganière

Fuir prendra l’affiche au Cinéma du Musée et à la Cinémathèque québécoise à Montréal dès le 16 septembre.

Pour plus d’informations sur ce documentaire à venir, cliquez ici.

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Nightlife.ca

PH Cantin poursuit Jessie Nadeau pour 205 000$

En décembre dernier, sur son compte Instagram, la femme d’affaires et influenceuse Jessie Nadeau, a publié une poignante vidéo où elle raconte avoir été victime de violence conjugale. Suite à ces allégations, Pascal-Hugo Caron-Cantin (son ex), poursuit Nadeau en diffamation pour la modique somme de 205 000 $.

Rappelons que Pascal-Hugo et Jessie se sont rencontrés à l’émission Occupation Double en 2017. Après l’aventure, ils ont continué leur relation et ont même lancé la marque Végane, mais pas plate. En 2020, ils ont annoncé leur séparation.

Il y a quelques mois, lors de la sortie médiatique de l’histoire d’Élisabeth Rioux, Jessie Nadeau avait écrit un message très touchant sur Instagram, expliquant son soutien pour la jeune maman, mais également pour toutes les victimes de violence conjugale.

« Je vous crois, je vais toujours vous croire. Parce que le féminisme, le désir de vivre dans une société réellement égalitaire pour tout le monde, ça va bien au-delà des paroles », pouvait-on lire dans la publication.

Puis, le 18 décembre dernier, c’était à son tour de dénoncer SON histoire. Elle a expliqué dans une vidéo, ce que son ex-conjoint lui aurait fait vivre pendant leurs trois années de relation.

« J’aimerais ça te dire que ce n’était qu’une chicane de couple, qu’un malentendu, qu’un manque de communication. J’aimerais ça te dire que c’est juste quand il a eu une journée stressante, quand il a consommé, quand il est fatigué. J’aimerais ça te dire que c’était de ma faute, que je l’avais cherché, que je le méritais. J’aimerais ça te dire que j’aurais pu améliorer les choses, qu’une thérapie de couple aurait aidé, que j’aurais pu essayer plus fort. J’aimerais ça te dire que c’est juste une mauvaise passe, qu’il va changer, qu’il est vraiment désolé. J’aimerais ça te dire qu’il fait ça par amour, qu’il fait ça pour mon bien. J’aurais aimé ça… », a-t-elle mentionné dans sa vidéo.

C’est Améli Pineda et Stéphanie Vallet pour Le Devoir qui ont partagé des passages de la requête, déposée plus tôt cette semaine. « En aucun temps [M. Caron-Cantin] n’a fait preuve de violence conjugale. En réalité, ces propos ont été prononcés dans un contexte de dénonciations multiples de la part de [Mme Nadeau], et ce, uniquement pour attirer l’attention de son public et nuire à [PH] », pouvait-on lire dans Le Devoir.

M. Caron-Cantin aurait également envoyé une mise en demeure pour que Jessie enlève sa vidéo, se rétracte et s’excuse.

Améli Pineda et Stéphanie Vallet ont également partagé les propos de la juriste Rachel Chagnon : « La diffamation, ça peut aussi être des propos vrais, mais rendus publics pour des raisons malicieuses ou qui ne seraient pas d’intérêt public […] J’ai l’impression que ce qu’on voit [avec Mme Nadeau], c’est ce qui peut attendre les dénonciatrices un peu connues […]. Les personnes qui dénoncent, qui jouissent d’un certain capital social et économique, sont à risque de se faire poursuivre, surtout si elles dénoncent d’autres personnes ayant ce même capital. L’image est une mesure monnayable importante aujourd’hui et c’est devenu le principal actif de plusieurs personnes […] Ces gens-là sont plus connus que les politiciens chez une génération ».

Nous suivrons ce dossier de près.

Si vous êtes victimes de violence conjugale, sachez que vous n’êtes pas seul(e)s. Appelez au 1-800-363-9010 ou rendez-vous sur le site de SOS violence conjugale.

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Hollywood PQ

Star Académie: Maëva et Queenie partagent des témoignages bouleversants

Jeudi soir, Lara Fabian a invité son mari, Gabriel Di Giorgio, et leur chienne, Kayla (aussi mascotte de la Fondation Leski, visant à venir en aide aux personnes victimes d’actes criminels, souffrant de troubles de santé mentale ou vivant avec un trouble du spectre de l’autisme), à l’Académie pour son atelier. Pour l’occasion, la directrice de la cohorte de Star Académie 2021 a demandé aux académiciens et académiciennes de raconter un événement confrontant de leur passé afin que tous et toutes soient « cœur à cœur » les uns avec les autres et que certaines personnes puissent guérir de leurs blessures.

Encouragées à s’ouvrir à leurs pairs, Maëva et Queenie ont quant à elle fait de troublantes confidences sur des événements de leur passé, se replongeant dans de douloureux souvenirs d’enfance synonymes d’agressions.

Queenie a d’abord pris la parole en racontant la maltraitance dont elle a été victime alors qu’elle était toute jeune et que ses parents travaillaient beaucoup. À cette époque, une personne de confiance de la famille s’occupait d’elle et lui a fait subir beaucoup de violence. La jeune Queenie, à peine âgée de quatre ans, avait alors pris le téléphone pour lancer un cri du cœur à sa mère. Plus tard, la chanteuse a voulu faire face aux personnes responsables de ce traumatisme : « J’ai retrouvé chaque personne qui a pris garde de moi et je leur ai dit en pleine face que je leur pardonnais. Pas pour elles, mais pour moi. C’était choquant. Je ne pensais pas que j’allais avoir assez de courage pour faire ça, mais je l’ai fait, parce que je ne voulais plus vivre avec cette peine-là. »

Maëva a à son tour raconté ce qu’elle a dû traverser en racontant une histoire métaphorique des plus bouleversantes, faisant écho à une agression sexuelle subie au cours de son enfance.

« Donc… C’est l’histoire d’une petite fille dans un village. [Les personnes] dans ce village-là sont très soudées. Et il y a une dame en particulier, qui est très proche de cette petite fille, qui a un chat. Et ce chat-là, on le voit, on le regarde. Il est majestueux. On le regarde, on a juste envie de le caresser, il nous fait des tours, il vient se mettre au soleil, il est beau. Mais, personne ne voit que, derrière ce chat, il y a un chat malin et vicieux. Et un jour, cette petite fille décide de sortir ou peu importe, et elle croise justement ce chat et le chat la griffe. Spontanément, la petite fille va le dire à tout le monde, y compris la propriétaire de ce chat. Et tout le monde répond que : « Ah, tu as dû jouer dehors et une brindille t’a griffée. » On ne [la croit pas]. Donc, la petite fille, déjà elle se sent bizarre, elle se sent abandonnée. Pour se protéger, elle [se ment même] à elle-même; elle [se] dit que ouais, en fait, c’est la brindille qui l’a griffée. Et un jour, il n’y [a] personne à la maison… et le chat attaque la petite fille », a-t-elle raconté avec émotion devant ses colocs et sa mentor tout autant bouleversés.

« J’ai envie d’aider toutes les petites filles qui se font attaquer par des chats. Mon devoir en sortant de Star Académie, c’est de parler à toutes les petites filles… et de leur dire que ce n’est pas la brindille. Mon devoir, c’est de protéger toutes les personnes qui sont proches de moi… et je pense que c’est aussi de me pardonner, et de pardonner à toutes les personnes [impliquées dans] cette histoire. Et je suis fière de moi. Je suis vraiment fière de moi. Au fond là, moi je suis un p*tain de tigre! », a conclu Maëva avec du courage et une force incommensurable.

Nous saluons le courage et la force de Queenie, Maëva et de toutes les personnes qui ont dû traverser de telles épreuves. Nous partageons également une ressource utile permettant aux victimes d’agression sexuelle de trouver de l’aide, des ressources et du soutien juste ici, ainsi qu’une autre ressource pour les victimes de violence et d’actes criminels divers ici.

Pour visionner le touchant épisode de Star Académie diffusé jeudi soir, c’est par ici!

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Angelina Jolie offre ses conseils aux femmes victimes de violence

Angelina Jolie redouble d’efforts à l’approche des Fêtes.

Impliquée depuis des années dans la lutte à la violence faite aux femmes et désormais envoyée spéciale de l’ONU, Angelina Jolie y va d’une série de conseils pour celles qui se retrouvent en situation à risque.

«Parler à quelqu’un. Tentez de trouver des alliés. Soyez connectés pour les urgences. Par exemple, entendez-vous sur un mot de code avec un(e) ami(e) ou un membre de la famille, qui leur signifiera que vous faites face à une urgence. Commencez à construire un réseau et à en apprendre davantage. C’est triste à dire, mais on ne peut assumer que tous nos amis ou notre famille vont nous croire et nous supporter. Souvent, ce seront des étrangers qui vont aider. Ou d’autres victimes, des groupes de support (…) Seulement vous savez le danger dans lequel vous vous trouvez, et jusqu’à ce que vous trouviez le support externe, vous vous sentirez pas mal toute seule», lance Angelina Jolie, via Harper’s Bazaar.

La superstar de 45 ans exhorte par ailleurs les personnes qui pourraient être témoin de violence ou en soupçonner de prendre leurs responsabilités et de dénoncer, ainsi que de prendre au sérieux les victimes potentielles.

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Angelina Jolie offre ses conseils aux femmes victimes de violence

Angelina Jolie redouble d’efforts à l’approche des Fêtes.

Impliquée depuis des années dans la lutte à la violence faite aux femmes et désormais envoyée spéciale de l’ONU, Angelina Jolie y va d’une série de conseils pour celles qui se retrouvent en situation à risque.

«Parler à quelqu’un. Tentez de trouver des alliés. Soyez connectés pour les urgences. Par exemple, entendez-vous sur un mot de code avec un(e) ami(e) ou un membre de la famille, qui leur signifiera que vous faites face à une urgence. Commencez à construire un réseau et à en apprendre davantage. C’est triste à dire, mais on ne peut assumer que tous nos amis ou notre famille vont nous croire et nous supporter. Souvent, ce seront des étrangers qui vont aider. Ou d’autres victimes, des groupes de support (…) Seulement vous savez le danger dans lequel vous vous trouvez, et jusqu’à ce que vous trouviez le support externe, vous vous sentirez pas mal toute seule», lance Angelina Jolie, via Harper’s Bazaar.

La superstar de 45 ans exhorte par ailleurs les personnes qui pourraient être témoin de violence ou en soupçonner de prendre leurs responsabilités et de dénoncer, ainsi que de prendre au sérieux les victimes potentielles.

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Art de vivre

J’ai survécu à une relation de violence conjugale

Trigger warning/ Traumavertissement: violence, violence conjugale

Parfois, les histoires d’amour peuvent avoir une fin autre que celle qu’on nous vend dans les contes de fées. La mienne a eu une fin abrupte. C’était une soirée d’automne froide et j’étais très jeune. J’attendais le retour de mon ex (mon copain à l’époque) qui était au travail. Je venais de découvrir qu’il fréquentait d’autres filles. J’étais tellement démolie. Comment avait-il pu me faire ça à moi? La mère de son enfant.

Lorsque je l’ai confronté, il m’a traitée de folle et il criait tellement fort que notre bébé s’est réveillé. Je l’ai supplié de parler moins fort. Il m’a regardée droit dans les yeux, il m’a dit : « Tu me dégoûtes » et il m’a craché au visage. J’ai pleuré et je voulais aller me réfugier dans la chambre. Il m’a poussée violemment par terre et m’a donné de nombreux coups de poing au visage. Il essayait de m’étrangler avec ses mains et je me suis débattue de toutes mes forces. Tout à coup, je crois qu’il a réalisé qu’il allait trop loin donc il m’a lâchée, il s’est levé, a brisé la corde du téléphone fixe de la maison, il m’a encore craché dessus et il est parti en claquant la porte.

Ensuite, j’ai couru prendre mon bébé qui hurlait. C’est là que j’ai réalisé que ma main était blessée. J’ai enveloppé mon enfant avec une grosse couverture et je suis sortie sans manteau, car je n’arrivais pas à bouger ma main. J’ai marché jusqu’au poste de police.

Lorsque le policier m’a demandé pourquoi j’étais là, j’ai répondu : « Je me suis chicanée avec mon chum ». Il m’a invitée à passer dans un cubicule et a dit à sa collègue: « Nous avons une madame victime de violence conjugale ». C’est à ce moment que j’ai compris que ce que je vivais depuis un an, c’était de la violence conjugale. Ensuite, on m’a emmenée à l’hôpital pour soigner ma fracture à la main.

Je suis allée dans une maison d’hébergement avec mon enfant. Toute une équipe d’anges m’a aidée dans mon cheminement. J’ai compris que j’avais vécu toutes les formes de violence. J’ai porté plainte contre mon ex, mais malheureusement, il n’a pas été reconnu coupable à cause du fameux « hors de tout doute raisonnable ». Je sais qu’il y a des voisins qui ont entendu les cris le soir de l’agression. Mais personne n’a voulu donner son témoignage comme preuve pour la cour. Certains voisins m’ont dit qu’ils ne se mêlent pas des problèmes de couple. J’ai aussi vécu de la violence post-séparation surtout lors des échanges pour la garde de notre enfant. (Ingrid Falaise a d’ailleurs abordé ce sujet dans un documentaire en 2019.)

J’ai dû apprendre à vivre avec le syndrome du choc post-traumatique et mon enfant avec l’anxiété. Plusieurs années se sont écoulées depuis et je vais bien, mais je porte encore les cicatrices de l’enfer que mon agresseur m’a fait subir. Mais mon enfant est vivant et moi aussi…  c’est déjà une victoire.

Si vous vivez de la violence conjugale, voici des ressources qui peuvent vous aider:

Pour les femmes: 

SOS Violence Conjugale (hébergement et services de suivi)

Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale (hébergement, services de suivi, soutien téléphonique, défense de droits)

Pour les hommes:

Maisons Oxygène (hébergement et services de suivi)

Service d’aide aux conjoints (SAC) (services de suivi)

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Art de vivre

Violence au travail: le reflet de la réalité d’éducateur

La semaine dernière, en Estrie, une intervenante en Centre Jeunesse a été agressée sexuellement sous la menace d’un EpiPen. C’est épouvantable, pas croyable, traumatisant, mais pourtant, cette agressivité est le reflet de la réalité, notre réalité. 

Je suis éducatrice dans un Centre Jeunesse et mon travail, je l’aime. Je suis impliquée et motivée, mais croyez-moi, si je n’avais pas le souci du bien-être des adolescents que je côtoie quotidiennement, je ferais autre chose. On a des horaires difficiles, je passe plus d’heures dans une semaine avec les enfants de mon unité que mes propres enfants, la charge de travail est importante, il manque de personnel et par-dessous tout, je suis victime de violence au travail.

Oui, c’est vrai, comme la grande majorité de mes collègues, je côtoie la violence quotidiennement. Je la lis d’une part dans les dossiers et je la subis au plancher. « Grosse conne », « Esti de pute », « Criss de chienne », « Trou de cul », « Va chier », « Décaliss avant que je te frappe », « Je vais te tuer »: ce sont des mots parmi tant d’autres qui résonnent chaque jour entre les murs de l’établissement où je travaille.

Il y a aussi les portes qui claquent face à un refus, les chaises renversées par mécontentement, les pintes de lait éclaboussées suite à un conflit avec un pair, les trous dans le mur parce que maman n’est pas venue à la rencontre prévue, et j’en passe. Puis viennent les coups, les assauts physiques, les objets reçus avec force sur notre corps, les coups de poing, parfois même les morsures, sans oublier les crachats et autres fluides qui sont projetés dans notre direction.

On reste neutre, on accumule, on se détache et on ne le prend pas personnel, parce qu’on va se le dire, le vécu des jeunes placés est bien souvent une succession de traumatismes menant à des mécanismes de défense pas toujours sains. MAIS ça n’excuse pas. Toute cette violence ne se justifie pas, elle est inacceptable, même venant de ces enfants et adolescents blessés.

Parfois, on passe par-dessus, parfois on a besoin d’un temps d’arrêt, parfois nous sommes blessé.e.s, mais la plupart du temps, on continu, on y retourne. Pour ma part, je n’ai pas envie de changer de métier, pas encore, puisque je considère malgré tout que c’est un privilège de partager mon quotidien avec ces enfants-là.

Je suis, comme plusieurs autres, témoin de violence dans l’exercice de mes fonctions et il m’arrive trop souvent d’en être victime. On travaille avec des humains, mais nous aussi, on est humains. Et parfois, on l’oublie!

Il y a quelques jours, en Estrie, ça a été loin, trop loin. Je suis sous le choc et je ne peux pas m’empêcher de me mettre à la place de cette intervenante.

À toi, l’intervenante de l’Estrie, je te souhaite un prompt rétablissement, je te souhaite du soutien et surtout de prendre soin de toi. Prends le temps qu’il te faut et préserve-toi; préserve ta santé physique et mentale. Et à tous mes collègues éducateurs et éducatrices de partout, votre travail est incroyable, ne lâchez pas, mais surtout, ne vous oubliez pas.