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Le cerveau des enfants maltraités

Des soldats qui ont été exposés à des situations de combat présentent les mêmes tendances d’activité dans deux zones du cerveau que des enfants maltraités.

Ce constat troublant démontre que la violence familiale aurait des effets semblables à la guerre. L’activité cérébrale de l’insula intérieure et de l’amygdale se déclenchait, chez les enfants, lorsqu’ils regardaient la photo d’un visage en colère.

Une explication possible, pour comprendre comment ces deux groupes ciblés ont la même activité cérébrale, serait qu’ils s’adaptent pour devenir « hyper conscients » de leur environnement.

On lit aussi sur Medical News Today que ces deux parties du cerveau sont reliées aux troubles anxieux. Il semble donc que l’adaptation neuronale des enfants maltraités pourrait les exposer à de plus grands risques de problèmes d’anxiété.

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Les visages de la violence familiale

Selon les conclusions d’experts, la violence familiale n’est pas causée que par les parents, lit-on sur Pediatric News. Tous les membres de la famille peuvent en être responsables.

En effet, les enfants (ainsi que les préadolescents et les adolescents) peuvent eux aussi être la source du problème et présenter un comportement violent.

Par exemple, on note qu’en Australie, la moitié des cas retenus au tribunal pour cause de violence impliquaient un acte de l’enfant au parent, ce qui est notable.

Il semble par ailleurs que de tels événements se produisent un peu plus souvent au sein des familles monoparentales, soit 58 %. Les cas de violence familiale envers un parent sont le plus souvent perpétrés par un garçon contre sa mère.

Il semble aussi que les garçons soient plus vulnérables à adopter la violence physique dans leurs futures relations. Les filles, quant à elles, sont plus enclines à souffrir d’abus verbaux ou émotionnels.

On accorde peu d’attention à la violence de certains enfants envers leur frère, leur sœur ou leurs parents. Peu à peu, on les reconnaît comme des problèmes sociaux graves, et les lois devraient les concerner.

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Un enfant sur quatre fait face à la violence familiale

Des données recueillies par des chercheurs de l’University of New Hampshire font réfléchir quant à la forte présente de la violence familiale. Pas moins d’un enfant sur quatre aurait déjà été témoin de violence physique survenue entre ses parents. La majorité, soit 90 %, était directement témoin de la dispute.

Parmi ces enfants, un sur neuf aurait vécu un tel événement au cours de la dernière année, lit-on sur Medical News Today. Ces données concernent plus de 4500 enfants âgés de 0 à 17 ans; elles ont été recueillies au cours de l’année 2008.

Les chercheurs concluent que les proportions remarquées se rapportent à 18,8 millions d’enfants exposés à la violence familiale au moins une fois dans leur vie.

Parmi les observations recueillies, l’assaillant était le père dans 69 % des cas, et la mère 23 %. Les deux étaient actifs dans le conflit dans 9 % des cas.

Quant aux réactions des enfants, elles peuvent être fortes. Près de la moitié crie à ses parents d’arrêter, et plus de 40 % essaient de fuir le conflit. Environ le quart appelle à l’aide.

On fait remarquer que l’exposition à la violence dans un contexte familial ne se limite pas qu’à ce qui se passe entre les parents. Cela peut concerner d’autres membres ou proches de la famille.

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Comment déceler la violence familiale?

Bien que de grands efforts soient déployés pour faire baisser le taux de mortalité infantile, on remarque que plusieurs de ses facteurs sont reliés à la violence. Il faudrait donc trouver des moyens efficaces pour venir en aide aux mères et aux enfants qui vivent cette situation.

On apprend ainsi, dans le Western Journal of Nursing Research, que des services américains de la santé ont présenté récemment un plan d’action afin de mieux soutenir les victimes de violence familiale.
 
Précisément, on peut y reconnaître l’effort de mieux former les différents intervenants du milieu des soins de santé. Les autorités en la matière ont reconnu que le personnel avait besoin de plus de formation sur cet épineux sujet, pour mieux reconnaître les signes de violence familiale et de sévices.
 
Les membres des services de la santé sont pourtant déjà formés pour évaluer systématiquement les possibles marques physiques de violence sur leurs patients. Leur encadrement consisterait en fait à les rendre plus aptes à poser les bonnes questions et à entamer la discussion sur le sujet.

De cette façon, on espère mieux accompagner les victimes. Celles-ci pourront ensuite être mieux dirigées vers les différentes ressources dont elles ont besoin.