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Des mises en garde contre l’alcool sur des bouteilles en Corée du Sud

(SÉOUL-AFP) – Le premier fabricant de boissons alcoolisées de Corée du Sud a annoncé jeudi (12 juillet) qu’il apposait désormais sur ses bouteilles une mise en garde contre la violence provoquée par l’alcool, dans ce pays qui est un fort consommateur de spiritueux.

Les bouteilles de bière et de soju (un alcool fort coréen à base d’alcool de riz) vendues à Séoul par le groupe Hite-Jinro portent dorénavant l’avertissement « Cessons la violence causée par l’alcool. Améliorons notre culture de la boisson! ».

Hite-Jinro est le premier fabricant de soju et le deuxième de bières en Corée du Sud.

Cette campagne, menée en coordination avec la police, vise à freiner les actes de violence découlant d’une trop forte consommation d’alcool et autres comportements délictueux, a indiqué un porte-parole.

La consommation annuelle par adulte sud-coréen de spiritueux (whisky, vodka, etc.) est de 9,57 litres, soit la plus élevée au monde, selon des chiffres de 2005 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiés en 2011.

Les comportements délictueux imputés à l’alcool sont nombreux, mais la justice se montre souvent indulgente dans ces cas-là.

En 2009, l’auteur d’un viol sur un enfant avait écopé de 12 ans de prison, alors que l’accusation réclamait beaucoup plus, le juge ayant estimé que le coupable avait agi sous l’emprise de l’alcool. Le verdict avait déclenché un mouvement d’indignation dans le pays.

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Les enfants victimes de sévices sont plus vulnérables

Les organismes de charité rapportent que les maisons d’accueil pour enfants abusés sont de véritables aimants pour les proxénètes et les trafiquants.

Ce phénomène est en partie lié au manque de formation du personnel de ces centres pour aider les jeunes.

Le Department of Education du Royaume-Uni a annoncé une nouvelle fondation pour un type spécialisé de maisons d’accueil dans le but d’enrayer ce problème.

Cependant, ce n’est pas assez, selon la directrice générale de l’organisme de charité Barnardo’s, Anne-Marie Carrie.

« Ça ne fait pas de doute que le système échoue totalement auprès des jeunes en maisons d’accueil. Cette idée que vous pouvez rassembler un grand nombre d’enfants vulnérables en un seul et même endroit a l’effet d’un aimant à agresseurs. Vous pourriez aussi bien mettre une affiche en néons disant “Prenez votre enfant le plus vulnérable ici” », déplore-t-elle.

De plus, les deux tiers des fillettes victimes de sévices sexuels placées en maisons d’accueil étaient à risque d’être exploitées sexuellement.

Rappelons que les traumatismes vécus durant l’enfance peuvent engendrer de graves et nombreux problèmes. C’est qu’un lien clair a été relevé entre un traumatisme et les risques de problèmes de comportement et d’apprentissage chez les enfants. De plus, ceux qui vivent une telle situation seraient plus exposés à souffrir d’obésité.

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Les enfants battus vieilliraient prématurément

L’ADN d’un enfant de dix ans victime de violence dans son jeune âge montrerait des signes d’usure normalement associés au vieillissement, selon les chercheurs de l’Université Duke en Caroline du Nord.

« C’est la première fois qu’il est prouvé que nos télomères peuvent rétrécir à un rythme plus élevé et même à un jeune âge quand les enfants vivent un stress », explique le chercheur en psychologie et en neuroscience au Duke Institute for Genome Science & Policy, Idan Shalev.

Les télomères sont des séquences d’ADN que l’on trouve au bout des chromosomes et qui préviennent l’effilochage de l’ADN, un peu comme le fait le bout de plastique des lacets de chaussure.

Les télomères raccourcissent chaque fois que les cellules sont brisées, ce qui crée une limite de fois où la cellule peut se briser.

Ainsi, le corps vieillit plus vite à mesure où les enfants reçoivent des coups.

De plus, le tabac, l’obésité, les désordres psychologiques et le stress peuvent avoir une incidence sur la perte des télomères.

Rappelons que 100 enfants au Royaume-Uni meurent chaque année ou sont handicapés par des blessures après avoir été frappés, et ce, presque toujours par un proche, selon le professeur du Royal College of Paediatrics and Child Health, Terence Stephenson.

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Sévices sexuels : parlez-en tôt avec votre enfant

Selon Kay Knaff, gestionnaire du programme américain Youth Village qui vient en aide aux jeunes maltraités ou en difficulté aux États-Unis, les parents peuvent aider à protéger leurs enfants contre les sévices sexuels en parlant franchement et très tôt avec eux de ce sujet.

Selon l’expert, il suffit d’utiliser des informations et exemples justes et appropriés afin de discuter des comportements qui peuvent être inadaptés, comme visionner du matériel pornographique avec un adulte ou se faire toucher les parties qui sont habituellement cachées par un maillot de bain par quelqu’un autre qu’un médecin ou ses parents.

Bien que la plupart des parents montrent à leurs enfants à se méfier des étrangers et ne pas accepter de cadeaux, bonbons ou autres d’inconnus, il serait sage aux parents de mentionner que les sévices peuvent être faits par quelqu’un que le bambin connaît.

Knaff spécifie que les parents se doivent d’offrir deux ou trois alternatives différentes, en désignant à l’enfant des personnes vers qui il pourrait se tourner et se confier en cas de détresse.

« Il faut dire à son enfant que ce n’est pas de sa faute quand une telle chose arrive, qu’il doit dire non à l’adulte qui le touche et ne pas garder ce secret caché en lui », explique le spécialiste.

Knaff rappelle que le parent doit demeurer ouvert à la communication et alerte, et faire appel à de l’aide professionnelle immédiatement si l’enfant a été victime de sévices sexuels.

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La violence à la télé a un impact à long terme sur la santé des enfants

Comment la violence à la télévision, aussi minime soit le temps où l’enfant est exposé à ces scènes, peut-elle avoir un impact sur la santé des petits à long terme?

Des chercheurs de l’Hôpital Sainte-Justine ont, pour une première fois au Québec, observé le comportement de 2120 enfants dès l’âge de 5 mois jusqu’à 8 ans.

Des études antérieures démontraient que la violence à la télévision, même si celle-ci était présentée par le biais de dessins animés, pouvait rendre les petits antisociaux et agressifs.

L’étude montréalaise, qui paraîtra en mai dans le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics, prouve que ces comportements négatifs peuvent se prolonger à long terme.

En effet, c’est en demandant à des enseignants et à des parents de remplir des questionnaires sur le comportement des jeunes qu’il est ressorti que les enfants qui regardent des scènes violentes manquent d’enthousiasme en classe, ont moins le goût d’apprendre, obtiennent de moins bons résultats scolaires, sont plus insensibles à leurs camarades, plus violents, moins attentifs et plus tristes, voire dépressifs.

Selon les chercheurs, ces petits sont même plus à risque de développer des psychopathologies au cours de leur vie.

Malgré ces constats inquiétants et les recommandations des pédiatres, La Presse mentionne que l’étude a noté que 73 % des parents estiment que leurs enfants voient des scènes violentes à la télévision au moins une fois par semaine, et rien ne semble changer pour autant.

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Les couples en conflit sont de moins bons parents

C’est ce qu’avance une étude américaine parue récemment dans une édition du Journal of Family Issues.
 
Pour appuyer ses dires, Mark E. Feinberg, chercheur du Prevention Research Center for the Promotion of Human Development de l’Université d’État de la Pennsylvanie et auteur de l’étude, a observé 156 couples qui ont fait preuve de violence l’un envers l’autre pendant la grossesse, 6 mois après la naissance de leur enfant, puis une fois que le petit a été âgé d’un an.
 
Ces observations ont permis à Feinberg de conclure que lorsqu’il y avait conflit et mauvaise entente dans le couple avant que le bébé vienne au monde, cela engendrait et augmentait presque systématiquement les risques de négligence et de maltraitance envers les petits.
 
Il a également été démontré qu’il y a en moyenne plus de mères que de pères qui dépassent les limites (négligence, maltraitance, etc.) avec leurs enfants. Selon le spécialiste, cela s’expliquerait par le fait que la femme est plus souvent en compagnie de l’enfant que l’homme.
 
« La bonne relation entre les parents est primordiale pour l’enfant et les soins qu’il peut recevoir », déclare dans son étude le chercheur. Il encourage les couples en difficulté à ne pas traîner leurs problèmes avec eux et obtenir un suivi dès le début de la grossesse pour favoriser une relation saine, mais aussi et surtout pour assurer de meilleurs jours aux bébés.
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Les couples en conflit sont de moins bons parents

C’est ce qu’avance une étude américaine parue récemment dans une édition du Journal of Family Issues.
 
Pour appuyer ses dires, Mark E. Feinberg, chercheur du Prevention Research Center for the Promotion of Human Development de l’Université d’État de la Pennsylvanie et auteur de l’étude, a observé 156 couples qui ont fait preuve de violence l’un envers l’autre pendant la grossesse, 6 mois après la naissance de leur enfant, puis une fois que le petit a été âgé d’un an.
 
Ces observations ont permis à Feinberg de conclure que lorsqu’il y avait conflit et mauvaise entente dans le couple avant que le bébé vienne au monde, cela engendrait et augmentait presque systématiquement les risques de négligence et de maltraitance envers les petits.
 
Il a également été démontré qu’il y a en moyenne plus de mères que de pères qui dépassent les limites (négligence, maltraitance, etc.) avec leurs enfants. Selon le spécialiste, cela s’expliquerait par le fait que la femme est plus souvent en compagnie de l’enfant que l’homme.
 
« La bonne relation entre les parents est primordiale pour l’enfant et les soins qu’il peut recevoir », déclare dans son étude le chercheur. Il encourage les couples en difficulté à ne pas traîner leurs problèmes avec eux et obtenir un suivi dès le début de la grossesse pour favoriser une relation saine, mais aussi et surtout pour assurer de meilleurs jours aux bébés.
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Le châtiment corporel rend les enfants agressifs

Une étude à long terme de l’Université du Manitoba et de l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario, publiée dans le Canadian Medical Association Journal, révèle que les enfants qui ont été plus souvent giflés, qui ont reçu la fessée ou qui se sont fait souvent crier dessus sont plus susceptibles de reproduire ces gestes avec autrui lorsqu’ils seront grands, et ce, presque sans exception, démontre l’étude.

Les auteurs de l’analyse affirment que les enfants punis physiquement pourraient être contre-productifs. Il semblerait que le châtiment corporel pousse davantage l’enfant à remettre en cause les adultes et à développer des problèmes de santé mentale comme la dépression.

Aujourd’hui, les sociétés ne considèrent plus la punition physique comme le meilleur moyen de discipliner les enfants.

Mentionnons que la fessée est interdite et illégale dans certains pays de l’Europe, comme l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas. En Grande-Bretagne, depuis 2004, un « châtiment raisonnable » est toléré. Cela signifie que le geste physique ne doit pas laisser de marques ou de rougeurs.

Les chercheurs pensent que les médecins devraient aider les parents à mieux cerner le comportement des enfants, apprendre à se maitriser et adopter des solutions non violentes : des approches efficaces pour la discipline.

Selon eux, beaucoup d’adultes ne comprennent pas ce qui pousse le comportement d’un enfant. « Ils croient que les jeunes sont rebelles, mais ils font tout simplement ce qui est normal pour leur développement », expliquent-ils.

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Les visages de la violence familiale

Selon les conclusions d’experts, la violence familiale n’est pas causée que par les parents, lit-on sur Pediatric News. Tous les membres de la famille peuvent en être responsables.

En effet, les enfants (ainsi que les préadolescents et les adolescents) peuvent eux aussi être la source du problème et présenter un comportement violent.

Par exemple, on note qu’en Australie, la moitié des cas retenus au tribunal pour cause de violence impliquaient un acte de l’enfant au parent, ce qui est notable.

Il semble par ailleurs que de tels événements se produisent un peu plus souvent au sein des familles monoparentales, soit 58 %. Les cas de violence familiale envers un parent sont le plus souvent perpétrés par un garçon contre sa mère.

Il semble aussi que les garçons soient plus vulnérables à adopter la violence physique dans leurs futures relations. Les filles, quant à elles, sont plus enclines à souffrir d’abus verbaux ou émotionnels.

On accorde peu d’attention à la violence de certains enfants envers leur frère, leur sœur ou leurs parents. Peu à peu, on les reconnaît comme des problèmes sociaux graves, et les lois devraient les concerner.

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Les boissons gazeuses sucrées liées à la violence chez les jeunes

En étudiant le lien entre les boissons gazeuses sucrées et l’obésité, des chercheurs de Boston ont découvert que ce type de boisson était aussi lié à une plus grande violence chez les jeunes consommateurs.
 
En fait, les jeunes qui buvaient plus de cinq canettes de soda par semaine étaient de 9 à 15 % plus à risque de participer à une activité violente, comparativement à leurs camarades qui en consommaient moins.
 
On ignore pourquoi ce lien existe, mais en même temps, il ne pourrait s’agir que du fait que les jeunes violents auraient tendance à boire plus de boissons gazeuses sucrées, comme ils ont tendance à consommer plus d’alcool et à fumer plus.
 
Selon le questionnaire réalisé auprès de 1878 jeunes âgés de 14 à 18 ans, le tiers buvaient plus de cinq cannettes de soda par semaine. 23 % d’entre eux possédaient un couteau ou une arme, 15 % étaient violents avec leur petite amie, et 35 % l’étaient avec leurs camarades.
 
Chez les grands buveurs (plus de 14 canettes par semaine), l’Injury Prevention rapporte qu’ils étaient alors 43 % à posséder une arme, 27 % à être violents envers leur copine, et 58 % étaient violents avec leurs pairs.