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Un enfant sur quatre fait face à la violence familiale

Des données recueillies par des chercheurs de l’University of New Hampshire font réfléchir quant à la forte présente de la violence familiale. Pas moins d’un enfant sur quatre aurait déjà été témoin de violence physique survenue entre ses parents. La majorité, soit 90 %, était directement témoin de la dispute.

Parmi ces enfants, un sur neuf aurait vécu un tel événement au cours de la dernière année, lit-on sur Medical News Today. Ces données concernent plus de 4500 enfants âgés de 0 à 17 ans; elles ont été recueillies au cours de l’année 2008.

Les chercheurs concluent que les proportions remarquées se rapportent à 18,8 millions d’enfants exposés à la violence familiale au moins une fois dans leur vie.

Parmi les observations recueillies, l’assaillant était le père dans 69 % des cas, et la mère 23 %. Les deux étaient actifs dans le conflit dans 9 % des cas.

Quant aux réactions des enfants, elles peuvent être fortes. Près de la moitié crie à ses parents d’arrêter, et plus de 40 % essaient de fuir le conflit. Environ le quart appelle à l’aide.

On fait remarquer que l’exposition à la violence dans un contexte familial ne se limite pas qu’à ce qui se passe entre les parents. Cela peut concerner d’autres membres ou proches de la famille.

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Les amis ne sont pas si influents

Quand notre enfant connaît des difficultés d’ordre comportemental, on se rabat souvent, comme parent, sur les amis qu’il fréquente. Or, selon une récente recherche parue dans Social Psychology Quarterly, le cœur du problème ne se situe pas là.

Des chercheurs ont observé des jeunes provenant d’un milieu à faible revenu. Parmi eux, certains avaient de bons résultats scolaires, d’autres non. Les groupes formés comprenaient des enfants qui connaissaient des problèmes, alors que les autres n’en étaient pas nécessairement touchés.

Alors que l’on aurait cru qu’un mauvais comportement serait perçu comme un facteur d’admiration chez les jeunes, il s’est avéré qu’au contraire, la violence présente dans leur voisinage avait plutôt influencé leur choix d’amis.

Bien entendu, ces observations concernent particulièrement le passage à l’adolescence, quand un enfant accorde beaucoup plus d’intérêt aux relations d’amitié qu’il crée.

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Quand la violence devient normale

Il semble que les enfants qui grandissent dans un milieu difficile auront plus tendance à vivre une relation avec un partenaire violent. De plus, ces mêmes personnes sembleraient en venir à considérer la violence comme une chose normale dans leur relation de couple.

 

C’est l’une des conclusions d’une récente étude de l’University of Bristol, laquelle est la première à poser un regard aussi précis sur la relation entre une future relation de couple et un milieu de vie difficile.

Parmi les sujets interrogés, plus de la moitié des filles avaient vécu une relation à caractère sexuel violent avant leur 18e année, et le quart des garçons ont répondu avoir déjà fréquenté des partenaires agressives.

De plus, plusieurs des participants avaient déjà reçu des coups à la tête, perdu des dents ou eu un œil au beurre noir, lit-on sur Medical News Today.

On croit que cette recherche aidera les intervenants à mieux cerner la violence au sein du couple et remettra en cause la supposition de ces jeunes gens à croire que la violence est normale et acceptable dans une relation de couple.

Au total, 82 jeunes de 13 à 18 ans ont été rencontrés dans le cadre de cette étude intitulée Standing on my own two feet.

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Prévenir la violence avant la naissance

On pourrait prévenir la violence dès la vie prénatale, selon des chercheurs de l’University of Pennsylvania School of Nursing. Il ne s’agit pas ici de reconnaître des liens génétiques; il est question de certains facteurs liés à la santé.

Par exemple, une déficience nutritionnelle peut, selon les chercheurs, entrer en conflit avec le processus biologique. D’autres facteurs sont, en plus de la nutrition prénatale et postnatale, le tabagisme durant la grossesse, la dépression maternelle et le stress, entre autres.

La grossesse, la naissance et les premiers moments de vie seraient cruciaux quant au développement neural.

Les facteurs de risque de délinquance et de crime puiseraient aux sources de la vie, et le moment crucial quant au développement du cerveau serait les 36 premiers mois. On comprend donc l’urgence d’une intervention hâtive.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Aggression and Violent Behavior.

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Est-il possible de déceler un traumatisme crânien causé par la violence?

Pediatrics a publié un article à propos d’une nouvelle étude qui a été menée afin de déterminer s’il est possible de reconnaître chez un enfant la différence entre un traumatisme crânien causé par la violence et un traumatisme crânien qui n’a pas été causé par la violence.

 

Afin d’y arriver, on a étudié les résultats comparatifs de six études réalisées sur des enfants de moins de trois ans ayant des lésions intracrâniennes.

Ces lésions ont été analysées afin de déterminer s’il y avait un lien qui permettrait de découvrir s’il s’agit d’un traumatisme crânien causé par la violence, et ce, à partir d’une combinaison de différents problèmes.

Ceux-ci pourraient être l’apnée, l’hémorragie rétinienne, les fractures des côtes, du crâne et des os, les ecchymoses ou coups ou à la tête, et d’autres blessures.

Après avoir analysé 1 053 enfants, dont 348 d’entre eux souffraient d’un traumatisme crânien causé par la violence, les prédictions positives d’un traumatisme crânien causé par la violence variaient entre 4 % et 97 %, selon les différentes combinaisons de blessures.

Il semble que la possibilité de souffrir d’un traumatisme crânien causé par la violence augmente considérablement lorsque l’enfant souffre de fractures aux côtes ou d’une hémorragie rétinienne combinée avec n’importe quelle autre blessure. Dès qu’il y a la présence de trois des blessures mentionnées, les chances que l’enfant souffre d’un traumatisme crânien causé par la violence s’élèvent à 85 %.

On conclut donc que les probabilités qu’un enfant souffre d’un traumatisme crânien causé par la violence peuvent être estimées en se basant sur la combinaison de blessures cliniques.

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Preuve de l’effet néfaste de la télé

Les enfants d’âge préscolaire ne devraient pas écouter la télévision en soirée, selon une récente étude parue dans Pediatrics. Ayant porté sur 612 enfants âgés de 3, 4 et 5 ans, elle serait la première à démontrer des effets néfastes, quel que soit le contenu regardé.

Si un contenu violent écouté durant le jour à la télévision ou sur l’ordinateur a été prouvé comme étant dommageable pour le sommeil, il semble qu’il a des conséquences, peu importe sa nature, lorsqu’il est regardé le soir.

On a demandé aux parents des jeunes participants de tenir un journal durant une semaine afin de remarquer les habitudes de sommeil de ces derniers. Dix-huit pour cent des parents ont relevé au moins un problème se produisant cinq fois par semaine.

Ils devaient relever, par exemple, les difficultés de l’enfant à s’endormir, ses cauchemars et ses interruptions de sommeil. Une corrélation a été faite avec le temps moyen passé devant la télévision ou l’ordinateur, qui était de 73 minutes par jour.

On n’a relevé que 19 minutes quotidiennes d’exposition à la violence chez ces enfants. Celle-ci n’était donc pas nécessaire pour que les enfants aient de la difficulté à s’endormir ou à se réveiller le lendemain, lorsqu’ils écoutaient la télé le soir.

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Comment déceler la violence familiale?

Bien que de grands efforts soient déployés pour faire baisser le taux de mortalité infantile, on remarque que plusieurs de ses facteurs sont reliés à la violence. Il faudrait donc trouver des moyens efficaces pour venir en aide aux mères et aux enfants qui vivent cette situation.

On apprend ainsi, dans le Western Journal of Nursing Research, que des services américains de la santé ont présenté récemment un plan d’action afin de mieux soutenir les victimes de violence familiale.
 
Précisément, on peut y reconnaître l’effort de mieux former les différents intervenants du milieu des soins de santé. Les autorités en la matière ont reconnu que le personnel avait besoin de plus de formation sur cet épineux sujet, pour mieux reconnaître les signes de violence familiale et de sévices.
 
Les membres des services de la santé sont pourtant déjà formés pour évaluer systématiquement les possibles marques physiques de violence sur leurs patients. Leur encadrement consisterait en fait à les rendre plus aptes à poser les bonnes questions et à entamer la discussion sur le sujet.

De cette façon, on espère mieux accompagner les victimes. Celles-ci pourront ensuite être mieux dirigées vers les différentes ressources dont elles ont besoin.

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Doit-on laisser les enfants au sein des médias sociaux?

La grande popularité des médias sociaux gagne non seulement les adultes, mais aussi les enfants, comme nous le savons. Par exemple, même si l’âge minimal pour détenir un compte Facebook est de 13 ans, on y compte beaucoup d’enfants plus jeunes.

Le réseau les supprimerait dès que l’on reconnaît qu’un utilisateur n’a pas cet âge. Il semble que 20 000 comptes sont éliminés chaque jour. Les plus jeunes demeurent toutefois très présents sur cette plateforme.
 
On apprend maintenant dans Ouest-France que les enfants font face à une toute nouvelle forme de violence, celle sur Internet. Il semble que les cas sont en hausse et que les plaintes de parents et d’enseignants se font de plus en plus courantes.

D’autre part, on suggère l’écoute et le soutien aux enfants qui se prêtent à ces pratiques, car on réussirait mieux, de cette façon, à régler le problème. Finalement, il est primordial que le parent ne devienne pas complice et protège trop son enfant dans cette situation : le compte Facebook de ce dernier devra être fermé.

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Les enfants s’habituent-ils à la violence?

Au fil des recherches, on se contredit sur les jeux vidéo et la violence qu’ils présentent. Cette fois, des chercheurs de l’Université du Missouri parlent de l’habitude à la violence que peut entraîner ce type d’activité.

Ils abordent en fait la question de la montée de l’agressivité par ces jeux d’un autre côté. Ils ont remarqué chez des joueurs de jeux vidéo violents que leur cerveau présentait une moins grande réponse à la violence.
 
C’est finalement cette plus faible réaction cérébrale qui mènerait à un comportement plus agressif. Il y a donc lieu de se questionner quant à l’usage de ces divertissements chez les enfants.
 
En ce moment, on évalue que les enfants à l’école primaire passent en moyenne plus de 40 heures à jouer sur une console de jeux vidéo. Il s’agit là de l’activité qu’ils font le plus, après le temps passé à dormir.

La recherche en question comprenait 70 participants. Les résultats complets sont parus dans le Journal of Experimental Social Psychology.

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Quels sont les effets des émissions violentes?

Une étude de l’Université de l’Indiana vient de démontrer que la violence dans les médias n’aurait finalement pas les effets tant redoutés sur les enfants.

Selon les résultats parus dans Media Psychology, le fait qu’une émission de télévision ou un film soit violent n’aurait aucun impact sur le plaisir qu’en retire un enfant en le regardant. De plus, tout porte à croire que cette violence présentée aux plus jeunes n’aurait aucune influence sur leur caractère.
 
Ces résultats sont encourageants, car les produits médiatiques violents sont de plus en plus offerts aux enfants. On estime à 70 % les émissions pour enfants contenant des images ou des situations violentes.
 
Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont questionné 128 enfants (tant de filles que de garçons) âgés de 5 à 11 ans. Contrairement à ce que l’on pense souvent, les dessins animés n’ont pas besoin de contenir des éléments violents pour être appréciés.

En fait, les enfants se basent sur d’autres points que le fait d’être violent pour aimer ou non un personnage de dessins animés. Il semble donc que les diffuseurs pourraient présenter des émissions moins violentes sans pour autant perdre l’intérêt du jeune auditoire.