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Prévenir la violence par l’éveil des enfants

On peut lire dans Pediatrics qu’un programme éducationnel entamé dans les années 80 a fait ses preuves quant à la prévention de la violence.

En effet, une série d’études ayant porté sur ledit programme ont démontré que l’éveil chez le bébé joue un rôle prédominant quant à son comportement futur.
 
Ainsi, un jeune enfant que l’on pousse à interagir et à jouer avec sa mère deviendrait un adulte ayant moins recours à la violence et ayant une meilleure éducation. Il aurait même un quotient intellectuel plus élevé.
 
La recherche en question, menée par l’Université des Indes occidentales en Jamaïque il y a une vingtaine d’années, avait porté sur 129 bébés jamaïcains. D’une durée de deux ans, elle avait constitué en la comparaison de trois groupes.
 
Les enfants du premier groupe avaient suivi le programme de stimulation, alors que ceux du deuxième groupe avaient simplement reçu du lait maternisé. Un troisième groupe comprenait des enfants qui avait à la fois suivi le programme et pris du lait.

Finalement, les participants ont subi une évaluation lorsqu’ils ont eu 22 ans. Ceux qui avaient reçu une stimulation étaient 65 % moins enclins à avoir recours à la violence.

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Les enfants s’habituent à la violence

On peut lire dans Social Psychological and Personality Science que plus les enfants voient de la violence, plus ils trouvent que c’est normal. Par un effet d’entraînement malheureux, ils sont plus enclins à faire du mal aux autres s’ils croient que cela fait partie de la normalité.

Des chercheurs de différentes universités à travers le monde ont pu remarquer cette relation après avoir questionné 800 enfants de 8 à 12 ans sur la violence. D’une part, on leur a demandé s’ils avaient été témoins de violence à la télévision, à la maison, dans leur quartier et à l’école.
 
Les enfants se sont aussi fait demander s’ils avaient été eux-mêmes victimes de violence. Dans le cas de participants ayant vécu cette situation, une partie du questionnaire portait sur l’évaluation de la sévérité de la ou des agressions.
 
On a fait passer un nouveau sondage aux mêmes enfants six mois plus tard. On a alors évalué si le degré de violence, que l’enfant soit témoin ou victime, avait augmenté depuis. Il semble que les jeunes participants, quel qu’ait été leur degré d’agressivité au départ, soient devenus plus agressifs en ayant été témoins ou victimes de violence.

C’est que le fait d’être témoin ou victime de violence fait en sorte que l’enfant en vient à la considérer normale et acceptable. Les personnes qui sont exposées à beaucoup de violence peuvent facilement en venir à croire qu’il s’agit d’une façon usuelle de régler les conflits.

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Encore beaucoup de violence à l’école

L’Observatoire international de la violence à l’école pour l’UNICEF vient de faire connaître ses plus récentes données sur ce que vivent nos enfants.

Selon 20 Minutes, l’Observatoire évaluerait à 11,7 % les enfants qui vivent de la violence physique et verbale à l’école. Ces données proviennent d’un sondage mené auprès de 12 326 élèves.
 
Il semble que dans 67 % des cas, l’acte de violence physique est commis par un garçon, alors que 20 % de ces situations sont causées par une fille et 12 % sont menées de façon mixte.

De plus, pas moins de 65 % des enfants ont dit avoir déjà vécu de la violence verbale. Quant aux assauts physiques, qu’ils soient de quelque ordre que ce soit, ils ont lieu indépendamment du classement de l’école.

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Les régimes peuvent rendre irritable et colérique

Le Journal of Consumer Research publie une étude révélant que les restrictions imposées par les diètes peuvent rendre une personne irritable et colérique. Elles peuvent même vous faire préférer les films plus violents.
 
Les chercheurs ont effectué trois études sur le sujet. Dans la première, les participants avaient le choix entre une pomme ou une barre de chocolat. On a remarqué que ceux qui choisissaient la pomme étaient plus susceptibles de choisir un film avec une thématique comme la colère et la vengeance.
 
Dans une deuxième étude, on évaluait la restriction financière. Ceux qui avaient choisi le certificat-cadeau de l’épicerie plutôt que celui du spa démontraient plus d’intérêt pour les visages colériques que les craintifs.
 
Pour la dernière étude, on a observé que les gens à la diète avaient une opinion plus favorable aux messages politiques induisant un appel à la colère.
 
Toutefois, on mentionne que même si se mettre au régime peut rendre plus irritable, ce type de comportement peut être subtil également.
 
On recommande de revoir les méthodes de diète et de miser sur des comportements positifs à long terme plutôt que seulement sur la restriction et le contrôle de soi.
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On recommande aux jeunes d’éviter le Mexique durant le Spring Break

L’Office du tourisme du Mexique doit depuis quelques années promouvoir son pays malgré une éclosion de grippe aviaire en 2009, des inondations plus récemment et surtout une guerre entre les cartels de la drogue qui sèment la violence à tout vent.

C’est d’ailleurs cette violence récurrente qui est au cœur d’un nouvel avertissement, émis cette fois-ci par le Service de sécurité publique du Texas qui juge le danger trop présent, recommandant aux étudiants de cet État qui comptaient se rendre au Mexique pour le Spring Break de changer leurs plans.

Le directeur du service, Steven McCraw, explique : « La violence associée à la drogue ne fait aucune discrimination, des passants innocents ou des personnes qui se trouvaient simplement au mauvais endroit au mauvais moment sont parmi les victimes. Notre message est simple : évitez de voyager au Mexique durant le Spring Break, et demeurez vivant. »

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Les jeux vidéo violents ne sont pas trop mauvais à long terme

De nombreux parents et chercheurs se sont longtemps inquiétés que les jeunes enfants qui sont exposés à des jeux vidéo violents puissent être désensibilisés face à des actes et des images de violence. Toutefois, Babycenter.com révèle qu’une nouvelle étude suggère que cela pourrait ne pas être le cas.

Des chercheurs canadiens qui ont comparé des joueurs et des non-joueurs ont découvert qu’à long terme, les joueurs étaient tout aussi susceptibles de se souvenir d’images négatives dans des tests de mémoire et à démontrer le même niveau d’émotion en réaction à des images négatives que les non-joueurs.

L’auteure de cette étude, Holly Bowen, a déclaré : « Les sujets qui jouent aux jeux vidéo ne se différenciaient pas, en ce qui concerne la mémoire et l’éveil physique, à ceux qui n’y jouent pas. De plus, il n’y avait pas de différence entre la façon dont les sujets de chacun des groupes se sentaient après avoir vu des images négatives ou violentes. »

Soulignons que les jeux vidéo sont très différents de la violence à la télévision et dans des films, puisque les joueurs sont activement impliqués dans l’agression, lorsqu’il s’agit d’un jeu.

Rappelons que des études précédentes suggéraient que les jeux vidéo violents pouvaient mener à un comportement plus agressif et irritable, en plus de désensibiliser les jeunes à la violence.

Toutefois, Bowen souligne que la plupart de ces recherches avaient été effectuées rapidement après l’exposition au jeu vidéo, ce qui pourrait ne pas être représentatif à long terme.

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Répercussions graves des maladies chroniques

Selon une étude de l’Université Karlstad en Suède parue dans Acta Paediatricia, les enfants qui souffrent d’une maladie chronique ont beaucoup plus de risques de vivre des mauvais traitements que les autres.

Les enfants qui vivent avec des problèmes de santé vivent 88 % plus souvent des sévices corporels que les autres. Ils ont aussi plus tendance (154 % plus de risques) à vivre de la violence conjugale à l’âge adulte.
 
Pour arriver à ces chiffres, on a fait remplir un questionnaire à 2 510 enfants âgés de 10, 12 et 15 ans provenant de 44 écoles. Parmi les participants, près d’un sur quatre vivait avec une maladie chronique.
 
Les problèmes de santé relevés étaient vastes. On y retrouvait l’asthme, les allergies, le surpoids, la maladie mentale, les handicaps physiques ainsi que les déficiences visuelles et auditives.
 
La violence vécue par ces jeunes une fois qu’ils sont en couple à l’âge adulte ne semble pas différer selon la gravité du problème de santé.
 
Avec cette recherche, on espère mieux venir en aide aux enfants afin de prévenir les problèmes conjugaux mentionnés lorsqu’ils seront adultes.

Les études subséquentes porteront par ailleurs sur la façon dont la famille vit les problèmes de santé de l’enfant et quel soutien professionnel sont requis.

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Le Venezuela est déclaré le pays le plus violent de l’Amérique latine

Récemment, les rapports concernant la violence qui existe au Mexique, aux prises avec une guerre entre les différents cartels de la drogue, pouvaient laisser croire que le pays était sans contredit le plus violent de l’Amérique latine qui, justement, débute avec le Mexique au nord et qui couvre la totalité sud du reste du continent.

Pourtant, à la lumière des statistiques récentes, ce triste titre irait plutôt au Venezuela qui, avec sa moyenne de 48 homicides par 100 000 habitants, est assez loin devant les autres pays de l’Amérique latine.

La 2e position des pays les plus violents de l’Amérique latine, selon les homicides recensés en 2010, appartient à la Colombie qui, avec une moyenne de 36 homicides par 100 000 habitants, dépasse le Mexique, 3e du groupe, avec sa moyenne de 14 homicides par 100 000 habitants.

À titre de comparaison, la moyenne mondiale est de 5 homicides pour le même groupe d’habitants.

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Nouvelles données sur le taxage

Le problème du taxage est toujours aussi présent dans les écoles. Il semble même que le phénomène est en mutation. 

Si le nombre de victimes est demeuré stable depuis les 15 dernières années, le nombre d’agresseurs a augmenté.

C’est ce que nous apprend une récente et vaste étude menée par l’Observatoire international des violences scolaires. Environ 60 000 jeunes ont été questionnés, qu’ils aient commis un tel acte ou en aient été victimes.

On s’explique donc assez aisément pourquoi 6 % des enfants ont déjà été victimes d’un vol de la part d’un camarade, alors que 8 % sont des agresseurs.

C’est que le taxage se fait de plus en plus en bande. On juge ce nouveau phénomène plus dangereux pour les victimes et plus cruel. Habituellement, les objets du taxage sont des gadgets technologiques.

Il semble donc que beaucoup de prévention et d’éducation restent à faire pour contrer cette réalité en milieu scolaire.

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Aide aux enfants exposés à la violence

Selon Medical News, les structures actuelles ne soutiendraient pas comme il se doit les enfants exposés à la violence.

Une étude nationale menée par quatre universités suédoises a en effet démontré que les moyens connus n’aideront pas de manière suffisante les enfants témoins de violence contre leur mère.

De plus, il ne serait pas possible en ce moment de déterminer si l’exposition à la violence se poursuivra pour l’enfant.

Parallèlement à cette évaluation des structures présentes, on a remarqué que ce groupe d’enfants avait beaucoup plus tendance à développer des problèmes de santé mentale.

Il semble par ailleurs que le soutien adapté à ces enfants peut influencer de manière notable leur santé mentale.

Les chercheurs suggèrent donc une suite d’interventions afin que les enfants exposés à la violence reçoivent l’aide nécessaire et que celles-ci mènent le moins souvent possible à un traitement psychiatrique.