Catégories
Potins

Josh Brolin défend la violence présente au cinéma

Josh Brolin, qui paraîtra prochainement dans le film Gangster Squad, reproduisant l’environnement de gangsters impitoyables des années 1940, attribue plutôt cette violence à la répression et l’absence des parents aujourd’hui.

C’est du moins ce que la star a affirmé lors d’une entrevue avec Entertainment Tonight. Il explique notamment que les producteurs ont dû refaire la scène où ils entrent dans un cinéma et ouvrent le feu sur les gens, en raison de l’incident semblable de juillet à Aurora, au Colorado.

« Il y a tellement de facteurs de nos jours », a expliqué Brolin. « Pourquoi n’y avait-il pas autant de violence en 1940, alors qu’il y en avait autant qu’aujourd’hui à l’écran? »

Il espère que les cinéphiles sont assez intelligents pour comprendre que le cinéma est un loisir, un divertissement, et que ça n’a rien à voir avec la réalité.

Il n’en demeure pas moins que l’acteur de 44 ans a applaudi l’initiative de Warner Bros. pour la modification de la scène du cinéma. « C’est par respect pour les victimes d’Aurora. D’ailleurs, je préfère de loin la nouvelle version de la scène », a-t-il avoué.

Paroles sages de la part d’une personne qui vient tout juste d’être arrêtée en état d’ébriété et qui a déjà fait face à la justice à deux reprises auparavant. La première pour violence conjugale en 2004, puis en 2008 après une bagarre dans un bar en Louisiane.

Catégories
Uncategorized

Les femmes enceintes ont moins de problèmes de violence et de santé lorsqu’elles sont mariées

Durant le temps de leur grossesse et peu après, les femmes mariées ont moins de problèmes de violence conjugale, de problèmes de consommation ou de dépression post-partum que les autres, affirment les chercheurs.

Les femmes qui vivaient en union de fait risquaient plus de vivre au moins un de ces trois problèmes, quoiqu’il y avait une forte corrélation entre la santé de la femme et la durée de la cohabitation. Ainsi, lorsque l’union datait de moins de deux ans, les problèmes étaient plus fréquents, mais plus les conjoints passaient de temps ensemble, plus le risque diminuait.

Les femmes séparées ou divorcées étaient, sans grande surprise, les plus susceptibles de vivre ces problèmes, spécialement lorsque la séparation survenait avant la naissance de l’enfant.

L’étude a analysé les données provenant de 6421 femmes enceintes ou en périnatalité, compilées par l’Agence de santé publique du Canada. 10 % des femmes mariées vivaient un de ces problèmes, comparativement à 20 % des femmes en union de fait. Les femmes seules étaient dans cette situation dans 35 % des cas, ainsi que 67 % des femmes qui s’étaient séparées ou avaient divorcé avant la naissance de l’enfant.

Au Canada, en 1971, 9 % des enfants naissaient de couples non mariés, alors qu’aujourd’hui, c’est plutôt 3 0 %, tel que rapporté par Science Daily.

Catégories
Potins

Chris Brown manque sérieusement de crédibilité

Chris Brown, 23 ans, qui avait été arrêté pour avoir battu sa copine, Rihanna, en 2009, ne pourrait pas avoir l’air plus insensé qu’en ce moment.

Peut-être profite-t-il de la médiatisation entourant le fait que Rihanna lui aurait pardonné et souhaiterait reprendre là où ils avaient laissé leur relation, mais la cause est bien mal choisie, et les fans, espérons-le, ne sont pas si dupes.

C’est sur Twitter, hier (4 décembre), que Brown faisait la promotion de l’œuvre caritative nommée Break the Cycle (brisez le cycle). « Votez pour l’amour et le respect! Il ne reste que quelques heures pour faire vos dons! »

Selon music-news.com, la déclaration de Chris Brown était accompagnée du lien Facebook vers l’organisme à but non lucratif.

La mission de Break the Cycle est claire : être engagé, éduquer et encourager les jeunes à se bâtir une vie et une communauté libre de violence domestique et conjugale.

Pourtant, il y a à peine une semaine, Chris Brown désactivait son compte Twitter, puisqu’une rédactrice américaine avait commenté sa nouvelle conscience anti-violence. Il lui avait répondu : « Tu ne vaux rien », en ajoutant « Tu n’es qu’une pu***n de sal*** ».

Et la violence verbale, Chris?

Catégories
Uncategorized

Les enfants qui subissent de la violence ont une moins bonne santé une fois adultes

Des chercheurs ont d’abord émis comme hypothèse que le stress vécu durant l’enfance modifiait la réponse au stress, ce qui, à long terme, exposait davantage les individus à la maladie.

130 personnes, âgées de 65 ans en moyenne, ont été interrogées sur des événements éprouvants vécus récemment, mais aussi durant leurs premières années de vie. Des échantillons sanguins ont ensuite été prélevés pour évaluer trois marqueurs biologiques.

Les gens qui avaient vécu de la violence durant leur enfance et avaient été stressés récemment avaient un niveau deux fois plus élevé d’un marqueur appelé IL-6, comparativement aux gens qui n’avaient pas été maltraités, même s’ils avaient aussi vécu un stress récent.

Le professeur en psychologie Jean Philippe Gouin a expliqué que « si la production de marqueurs inflammatoires comme le IL-6 est essentielle à la lutte contre les infections, une surproduction peut entrainer le développement de troubles. Une production exagérée peut donc donner lieu à un état physiologique qui, au fil des ans, augmente le risque de maladie cardiovasculaire ».

L’étude a été publiée dans Annals of Behavioral Medicine.

Catégories
Uncategorized

Une nouvelle étude confirme les effets négatifs des jeux vidéo sur le cerveau des enfants

L’étude a été menée auprès de 70 participants, à la fois des adultes et des jeunes, qui ont joué à un jeu vidéo soit violent ou non violent pendant 25 minutes.

Tout de suite après, les chercheurs ont enregistré la réponse du cerveau des participants à une série de photos neutres ou violentes, puis ont fait s’affronter deux participants dans un jeu qui les poussait à émettre un son explosif plus ou moins fort contre leur adversaire.

Le cerveau des jeunes ayant joué à un jeu violent avait une réponse réduite aux photos violentes, et ceux-ci produisaient un son beaucoup plus fort que les autres, suggérant une « désensibilisation » et un taux d’agressivité bien plus élevé.

De plus, les participants les plus habitués aux jeux vidéo violents présentaient la plus faible réponse du cerveau à la violence.

L’auteur et professeur de psychologie Bruce Bartholow confirme que l’étude « démontre sans nul doute une association de cause à effet » entre la désensibilisation à la violence et une augmentation de l’agressivité chez les enfants, ajoutant que ces résultats « font froids dans le dos », tel que rapporté par Santé log.

L’étude sera publiée sous peu dans la revue Journal of Experimental Social Psychology.

Catégories
Uncategorized

Parallèle entre la violence subie par les femmes en début de relation et l’éducation de leurs enfants plus tard

Une recherche menée par des travailleurs sociaux s’est attardée sur la violence faite aux femmes par leur partenaire durant la première année de la relation.

Elle suggère que celle-ci peut avoir un effet à long terme sur ces femmes, affectant même leur niveau de participation auprès des enfants qu’elles auront par la suite.

Les chercheurs ont constaté que les mères ayant été victimes de violence s’occupaient moins de leurs enfants que celles qui n’avaient pas vécu cet abus. Cette notion était mesurée par différentes activités que les femmes faisaient ou non avec leurs enfants, par exemple leur chanter des chansons, leur lire des histoires, jouer avec leurs jouets ou les amener au parc.

Les mères victimes d’abus étaient également beaucoup plus susceptibles de donner la fessée à leur enfant.

De plus, les mères ayant subi de la violence physique de la part de leur partenaire étaient 1,8 fois plus susceptibles d’être dépressives lorsque leur enfant avait 5 ans, tandis que celles ayant subi de la violence psychologique étaient 1,4 fois plus susceptibles.

La conclusion la plus inattendue des chercheurs, toutefois, tient au fait que les mères ayant vécu un abus « financier » étaient quant à elles 1,9 fois plus susceptibles de montrer des symptômes de dépression.

L’abus financier, dans ce cas, était défini comme l’impossibilité d’obtenir de l’argent de leur partenaire, ou encore l’impossibilité d’accéder aux comptes bancaires.

« Il est surprenant de constater qu’entre tous les facteurs d’abus, la violence financière était celle qui était la plus fortement liée à la dépression », a expliqué l’auteure de la recherche, Judy Postmus, selon PsychCentral.

L’étude a été publiée dans la revue médicale Children and Youth Services Review.

Catégories
Uncategorized

Interdire la fessée au Canada

Encore de nos jours, on estime à 50 % le nombre de parents nord-américains qui donnent la fessée à leurs enfants. Selon une ancienne loi, c’est la responsabilité du parent de discipliner physiquement son enfant.

Cependant, selon parenting.com, le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) espère que cette loi, vieille de 120 ans, soit changée d’ici peu.

L’éditeur en chef du CMAJ, John Fletcher, vient de faire paraître un éditorial intitulé Positive Parenting, Not Physical Punishment (éducation parentale positive, sans châtiment physique).

« Il s’agit d’une excuse constante pour les parents de s’accrocher à une méthode inefficace pour discipliner l’enfant, alors que de meilleures approches sont proposées », explique John Fletcher.

Au Canada, c’est 50 % des parents qui donnent encore la fessée aux enfants, alors qu’aux États-Unis, 70 % des mères avouent avoir utilisé la discipline physique au moins une fois. Cela va pourtant à l’encontre de l’American Academy of Pediatrics, qui s’y oppose catégoriquement.

Au-delà du territoire nord-américain, plus de 30 pays ont interdit les châtiments corporels à la maison, incluant la Nouvelle-Zélande, le Soudan et l’Autriche.

Fletcher affirme qu’il s’agit de la seule solution « humaine »; on doit interdire cette pratique.

Catégories
Uncategorized

La violence laisse des traces sur le cerveau des enfants

Les chercheurs de l’Université du Texas Southwestern ont découvert que les enfants maltraités avant d’avoir dix ans se retrouvaient avec des perturbations de la substance blanche dans le cerveau vers l’adolescence.

Le rôle de cette matière est en fait d’assurer la transmission des messages nerveux entre le cerveau et le reste du corps.

Ce dérèglement se traduirait généralement par des troubles dépressifs, des comportements addictifs et d’usage de drogues.

Les chercheurs croient donc, à l’issue de cette recherche, que la maltraitance d’un enfant peut causer de graves chocs au cerveau qui modifieront son comportement dans le futur.

Ces séquelles dureraient toute leur vie, selon l’étude publiée dans la revue Neuropsychopharmacology.

Rappelons qu’un parent qui maltraite fréquemment son enfant peut augmenter le risque que ce dernier ait un cancer à l’âge adulte.

Les cas de stress durant l’enfance poussent davantage les garçons à développer un cancer à l’âge adulte. Cependant, les enfants qui sont maltraités par un parent du même sexe qu’eux, qu’ils soient filles ou garçons, courent le même risque.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

 

Catégories
Uncategorized

La violence psychologique aussi nocive que la violence physique

C’est ce que croit l‘American Academy of Pediatrics selon un article publié dans la revuePediatrics du mois prochain.

La violence psychologique peut prendre plusieurs formes, comme la dépréciation de l’enfant, le dénigrement, la terrorisation, l’exploitation, l’indifférence émotionnelle ou encore la corruption de l’enfant au point de le mettre en danger, selon l’une des auteures de la recherche, Dr. Harriet MacMillan.

Selon elle, cette forme de violence ne doit pas être ignorée.

« Crier après un enfant chaque jour, lui donner le message qu’il est une personne terrible et que le parent regrette de l’avoir mis au monde est un exemple d’une interaction potentiellement très dommageable », explique-t-elle.

Les conséquences de ce type de violence peuvent se traduire par des problèmes du développement et de l’éducation ou encore un comportement dérangeant, entre autres.

De plus, le Dr. MacMillan signale que les effets de la violence psychologique durant les trois premières années de la vie peuvent être particulièrement profonds.

Rappelons toutefois que des interventions positives et un milieu de vie sain peuvent faire en sorte de transformer la vie d’un enfant qui a été négligé.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

Quand problème d’argent rime avec maltraitance d’enfants

Comparativement aux années 90, entre 2000 et 2009, le taux de maltraitance des enfants nécessitant une admission à l’hôpital a augmenté de 3 % par an.

Le taux de blessures traumatiques au cerveau soupçonnées d’être causées par des sévices a augmenté de 5 % par an pour chaque augmentation de 1 % du taux hypothécaire, rapporte une étude de la Dre Joanne Wood, professeure adjointe en pédiatrie au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie.

Des études antérieures ont également démontré que le taux de traumatisme crânien abusif chez les enfants était passé de neuf pour 100 000 enfants à 15 par 100 000 enfants entre 2004 et 2009, et que le taux de traumatisme crânien abusif durant la récession avait doublé chez les enfants de 2 ans et moins.

Le rapport, qui sera publié en détail en août dans le numéro de Pediatrics, révèle que dans les familles en situation précaire, la maltraitance des enfants est beaucoup plus probable. Mme Wood explique : « Le stress est souvent un facteur qui contribue aux sévices, mais souvent, ce n’est pas seulement un facteur en particulier, mais une accumulation de facteurs qui conduisent à cette violence ».

Pour remédier à cette situation, la spécialiste suggère qu’il y ait davantage d’aide gratuite fournie dans les communautés, que les parents s’éloignent et prennent une bonne respiration pendant 10 secondes avant de commettre un geste grave, et que l’entourage ne craigne pas d’intervenir ou de déclarer une scène abusive aux autorités.

Pour en arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont recueilli les données de 38 hôpitaux à travers les États-Unis, incluant la base de données du système d’information hospitalier pédiatrique, qui ont été combinées à des données sur les saisies hypothécaires, le chômage et les retards de paiements hypothécaires dans la zone géographique de chaque hôpital.