La recherche a été menée par l’équipe de l’Erasmus University Medical Centre de Rotterdam. Sanne Nikkelen, Helen Vossen et Patti Valkenburg ont analysé les questionnaires récoltés auprès de 1612 parents néerlandais d’enfants âgés de 5 à 9 ans.
Les questions visaient le temps passé à jouer à des jeux vidéo violents et celui passé devant la télévision à regarder des émissions à caractère violent.
En parallèle, l’échantillon d’ADN récolté à la naissance de ces enfants a été analysé pour déterminer si la génétique pouvait avoir un lien avec la violence. Les chercheurs ont constaté qu’un gène spécifique agissant comme transporteur de la sérotonine, lorsqu’il était altéré, pouvait être associé aux jeunes consommant le plus de médias violents ou étant enclins au TDAH.
Medical News Today spécifie que les conclusions nécessiteront plus de recherche, puisque les liens établis sont très subtils. D’autres facteurs peuvent également influencer le comportement de ces enfants.
Cette étude est cependant la première à tenter d’établir un lien entre l’hérédité, la génétique et la violence chez l’être humain.
La recherche a été publiée dans le Journal of Communication.