La pandémie mondiale de coronavirus affecte au plus haut point les compagnies aériennes. Celle de Richard Branson, Virgin Atlantic, aura besoin d’au moins 625 millions (US) pour passer à travers la crise.
Dans un message adressé à ses employés sur Twitter, Richard Branson rappelle à quel point il est fier depuis 50 ans des gens qui travaillent pour lui.
«Nous allons faire tout ce que nous pouvons pour sauver la société», écrit l’homme qui vaut 4,7 milliards (US).
Il est même prêt à se départir d’une île privée, Necker Island, qu’il possède dans les Îles vierges britanniques. Richard Branson avait 29 ans, en 1980, lorsqu’il a acheté ce petit coin de paradis qu’il louait à de riches touristes fortunés.
Selon le quotidien The Sun, le milliardaire demanderait 100 millions (US) pour son île.
Malgré la vente de cet actif, Richard Branson devra trouver plus d’argent pour sauver Virgin Atlantic. Il demande l’aide des gouvernements.
«Cela pourrait prendre la forme d’un prêt commercial. Ce ne serait pas de l’argent donné, nous allons le rembourser», prend la peine d’expliquer l’homme d’affaires.
Virgin Atlantic, comme de nombreuses compagnies aériennes, vit des moments sombres. Elle a cloué au sol 85 % de ses appareils.
Aux États-Unis, le gouvernement a octroyé 25 milliards de subventions aux principales compagnies aériennes, American Airlines, Delta Air Lines, United Airlines et Southwest.
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