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La qualité de l’air et l’influenza

Selon le Dr Jeffrey Shaman, oeuvrant pour le ministère de la Santé de l’Oregon, l’air sec et froid serait responsable de la survie plus longue du virus de la grippe. À l’inverse, l’air chargé d’humidité empêcherait la prolifération des cas d’infection au virus.

« Les fortes corrélations entre le niveau d’humidité absolue et la survie du virus de la grippe ont été surprenantes. Quand l’humidité absolue est faible, le virus de la grippe saisonnière survit plus longtemps et le taux de transmission augmente », a mentionné M. Shaman.

Le chercheur a observé que la survie du virus de l’influenza augmente de 90 % et son taux de transmission hausse de 50 % par temps sec et froid.

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Un mythe concernant l’ail

Une étude, publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition et menée par le Dr Oran Kwon de l’Université de Séoul, nous apprend que les bienfaits de l’ail ne sont pas aussi importants que l’on croit.

« Les gens croient que l’ail est efficace pour réduire le risque de cancer, mais les preuves scientifiques sont trop minimes pour conclure que c’est le cas pour plusieurs types de cancer », a conclu le Dr Kwon.

Le chercheur a analysé 19 recherches portant sur les vertus anticancer de l’ail pour en arriver à cette conclusion et suggère que d’autres études soient effectuées pour corroborer ses résultats.

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Une nouvelle souche du virus Ebola

Une équipe de chercheurs du U.S. Centers for Disease Control and Prevention, de l’Université Columbia, de l’Uganda Virus Research Institute et du Ministère de la Santé ougandais viennent de découvrir un virus qui s’apparente à l’Ebola.

Le Bundibugyo ebolavirus a fait son apparition en 2007 dans la partie ouest de l’Ouganda.

Toutefois, il possède 70 % du génome du virus Ebola, pour lequel il n’existe encore aucun traitement ou vaccin.

Tous les détails de cette découverte sont publiés dans le journal scientifique PLoS Pathogens.

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La circoncision ne protège pas du VIH

Selon des chercheurs de l’École de médecine de l’Université Vanderbilt, aux États-Unis, la circoncision ne protège pas les hommes homosexuels contre la transmission du virus du VIH.

Pour en arriver à ces conclusions, les scientifiques ont analysé une quinzaine d’études, auxquelles ont participé 53 000 personnes. Parmi ces sujets, 52 % étaient circoncis.

L’auteur principal de cette recherche, le Dr Gregorio Millett, conclut que la circoncision ne diminue pas le risque de contracter le virus du VIH ou d’autres infections transmissibles sexuellement chez les homosexuels.

Cette conclusion va donc à l’encontre d’autres recherches prétendant que l’incidence de transmission du virus, d’une femme séropositive à un homme séronégatif circoncis, diminuait de 50 à 60 %.

« Pris dans leur ensemble, les résultats de cette méta-analyse ne mettent pas en évidence, dans les études conduites parmi les hommes ayant des rapports sexuels entre eux, une relation entre la circoncision et une diminution du risque d’infection par le VIH », mentionne le Dr Millett.

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Remise du prix Nobel de médecine

Les chercheurs Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi, de l’Institut Pasteur, et Harald zur Hausen, de l’Université de Düsseldorf, ont reçu conjointement un prix Nobel de médecine qui leur a été remis aujourd’hui (6 octobre).

Les premiers ont identifié, dans les années 1980, le virus du sida. Cela a marqué un premier pas vers la compréhension de la maladie et son traitement antirétroviral.

Quant au Dr Hausen, ses recherches ont permis de mieux détecter le virus du papillome humain (VPH), à l’origine du cancer du col de l’utérus, avec une simple analyse de l’ADN. Grâce à ce test, effectué à un stade précoce du cancer, il devient plus facile de traiter la maladie.

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Le bilan de l’intoxication à la listériose

Le Dr David Williams, le responsable de la santé publique de l’Ontario, a confirmé le décès d’une personne à la suite d’une intoxication à la bactérie Listeria monocytogenes, contenue dans certains produits de charcuterie.

Quatre autres décès suspects font aussi l’objet d’une enquête par les autorités, qui croient que la listériose pourrait en être la cause.

13 autres Canadiens, dont un au Québec, sont encore aux prises avec une telle intoxication. On s’attend à ce que d’autres cas s’ajoutent d’ici quelques semaines.

L’agence canadienne de la santé publique suspecte des produits de viande de la société Maple Leaf Foods d’être à l’origine de l’intoxication. L’agence poursuit son enquête, même si Maple Leaf a déjà rappelé 23 de ses produits.

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Immunisés à vie contre la grippe

Selon une étude dont les résultats complets sont publiés dans la revue scientifique Nature, les personnes ayant survécu à l’épidémie de grippe espagnole de 1918 produisent encore des anticorps.

En cas de nouvelle pandémie, les 32 participants à cette recherche seraient donc immunisés contre le virus puisque leurs anticorps sont si puissants qu’ils ont même guéri des souris infectées par le virus de 1918.

L’auteur principal de l’étude, le Dr James Crowe, espère maintenant mettre au point des anticorps similaires afin de développer un traitement efficace contre les différentes souches du virus de la grippe aviaire.

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Une nouvelle souche de la grippe aviaire inquiète

Après la souche H5N1 de la grippe aviaire, voilà que la H9N2 pourrait également menacer la population mondiale, selon une équipe de virologues de l’Université du Maryland qui trouve des caractéristiques similaires entre les souches de l’influenza.

358 personnes ont été contaminées par la souche H5N1 depuis 2003 et 243 en sont mortes, tout comme les 300 millions de volailles qui ont dû être abattues.

Retrouvée chez quelques espèces animales, dont les oiseaux, la H9N2 a aussi contaminé au moins quatre enfants à Hong Kong, provoquant des symptômes sans gravité. Toutefois, les chercheurs américains croient qu’une seule mutation rend cette souche plus virulente et pathogène.

Parmi les centaines de souches de la grippe aviaire, quatre, dont la H5N1, la H7N3, la H7N7 et la H9N2, ont contaminé des humains.

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Des anticorps naturels contre l’influenza

Une recherche menée par des scientifiques de l’Université Emory aux États-Unis a permis de développer une nouvelle technique médicale qui consiste à extraire et de calquer les cellules humaines qui produisent des anticorps.

Le Dr Rafi Ahmed et son équipe ont prélevé des échantillons de sang de personnes qui venaient tout juste d’être vaccinées et dont l’organisme fabriquait plus d’anticorps. Ils ont ensuite extrait les cellules qui fabriquaient ces anticorps pour ensuite les reproduire en laboratoire.

Une fois injectés dans un corps humain, les anticorps pourraient agir sur une personne qui a déjà été infectée par un virus ou encore combattre l’influenza et d’autres maladies, comme la variole ou la maladie du charbon, dans l’attente qu’un vaccin fasse effet.

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Des virus visibles

Luc Beaulieu, chercheur et professeur de physique de l’Université Memorial, à Terre-Neuve, a développé un détecteur de virus qui serait en mesure de déceler des virus qui voyagent dans l’air, comme celui de l’influenza.

Cette percée médicale a d’ailleurs permis à M. Beaulieu de remporter le Prix Petro-Canada d’une valeur de 25 000 $ remis à des jeunes innovateurs.

Le chercheur entend utiliser ce montant pour poursuivre ses recherches en la matière, qui pourraient éventuellement être utilisées en milieu hospitalier ou en aéronautique. La navette spatiale ou un avion pourrait ainsi être impeccable et sans virus.

Le scientifique souhaite toutefois améliorer la précision de sa découverte. « Il faut que le signal soit précis. On ne peut pas arrêter un avion qui arrive d’un autre pays parce qu’on pense, peut-être, qu’il y a 50 % de chances qu’il y ait des virus dans l’avion. Ça ne se fait pas. Il faut être sûr à 100 % », a-t-il conclu.