Selon le Dr Charles Haas, 21 jours d’isolement pour ceux qui ont été en contact avec des individus atteints du virus Ebola seraient insuffisants. Cette mesure, prise pour éviter la propagation, devra être revue à la hausse, rapporte Haas.
Dans l’étude publiée dans Plos Currents: Outbreaks, et rapportée par eurekalert.org, le Dr Haas explique qu’il base sa théorie sur les précédentes épidémies du virus en Afrique, soit au Zaïre en 1976 et en Ouganda en 2000, ainsi que sur les 9 mois prévisionnels de celle en vigueur.
Au terme de son analyse, il conçoit que vu le peu de variation des précédentes épidémies, l’Organisation mondiale de la santé a jugé que de 2 à 21 jours d’incubation constituaient la ligne directrice à suivre. Or, cette fois-ci, le virus se comporte différemment.
Il existe donc jusqu’à 12 % de risques qu’une personne puisse être infectée même après 21 jours sans symptômes. Haas, qui n’en est pas à sa première analyse épidémiologique, énonce qu’il faut se demander ce qui coûtera le moins cher. Relâcher des gens qui peuvent en contaminer d’autres ou les retenir un peu plus longuement.