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Sport et Santé

Ebola : la période de quarantaine remise en question

Selon le Dr Charles Haas, 21 jours d’isolement pour ceux qui ont été en contact avec des individus atteints du virus Ebola seraient insuffisants. Cette mesure, prise pour éviter la propagation, devra être revue à la hausse, rapporte Haas.

Dans l’étude publiée dans Plos Currents: Outbreaks, et rapportée par eurekalert.org, le Dr Haas explique qu’il base sa théorie sur les précédentes épidémies du virus en Afrique, soit au Zaïre en 1976 et en Ouganda en 2000, ainsi que sur les 9 mois prévisionnels de celle en vigueur.

Au terme de son analyse, il conçoit que vu le peu de variation des précédentes épidémies, l’Organisation mondiale de la santé a jugé que de 2 à 21 jours d’incubation constituaient la ligne directrice à suivre. Or, cette fois-ci, le virus se comporte différemment.

Il existe donc jusqu’à 12 % de risques qu’une personne puisse être infectée même après 21 jours sans symptômes. Haas, qui n’en est pas à sa première analyse épidémiologique, énonce qu’il faut se demander ce qui coûtera le moins cher. Relâcher des gens qui peuvent en contaminer d’autres ou les retenir un peu plus longuement.

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Potins

Bill Murray s’attaque à l’obsession des Oscars

Gagner un Oscar est l’ultime accomplissement pour un acteur américain, et le but le plus convoité tout juste après celui de percer au grand écran.

Mais pour Bill Murray, cette obsession de l’Oscar est bien malsaine. L’acteur de 64 ans utilise son expérience dans la Mecque du cinéma pour analyser froidement l’ambition qu’il considère maintenant comme un « virus », rapporte BANG Media International.

Murray, vedette de Ghostbusters et Groundhog Day, sait de quoi il parle. Il s’est lui-même retrouvé « infecté » et pris au jeu des Oscars en 2004, alors qu’il était en nomination pour Lost In Translation, avant de perdre la statuette aux mains de Sean Penn, pour Mystic River.

« Si vous voulez un trophée tant que ça, c’est comme un virus. C’est une maladie. Les gens vivent souvent des chutes après les Oscars. Ils se mettent à penser qu’ils ne peuvent faire tel film parce qu’il n’est pas signe des Oscars. Les acteurs ont du mal à faire des choix éclairés après ça », explique l’acteur.

Bill Murray se retrouve maintenant en vedette de St. Vincent qui, ironiquement, est pressenti pour les Oscars 2015.

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Bébé et cie

Le vaccin du pneumocoque pour enfant combat bien plus que ce virus

C’est une excellente nouvelle, rapporte Medical News Today, surtout que l’efficacité du PCV13, qui remplace le PCV7, a diminué les cas de pneumocoque de 62 % depuis son émission en 2010.

Cette infection peut se présenter sous de nombreuses formes, jusqu’à la pneumonie et la méningite.

Le vaccin PCV13 est recommandé pour tous les enfants de moins de 5 ans, et les 4 doses sont habituellement données à 2, 4 et 6 mois, puis la dernière entre 12 et 15 mois.

La merveille de cette barrière protectrice, c’est qu’elle se dresse également contre toute infection qui, désormais, résiste aux antibiotiques.

« Nous sommes à risque d’un monde post-antibiotique. Il est possible que cette médication miracle ne fonctionne plus, mais ce vaccin fait partie de la solution », explique l’une des scientifiques, Sara Tomczyk.

Le PCV13 a permis au projet gouvernemental américain Healthy People 2020 d’atteindre son objectif de réduction de pneumocoque infantile 9 ans avant l’échéance.

On devait réduire les cas à 6 par 100 000 enfants, et les résultats démontrent désormais qu’ils sont 3,5 sur 100 000 à contracter le pneumocoque.

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Sport et Santé

Un virus cousin de l’Ebola frappe l’Ouganda

Selon Le Figaro, les autorités locales sont déjà en alerte avec le Marburg, puisqu’ils craignent une nouvelle épidémie. L’homme qui est décédé présentait les mêmes symptômes que ceux de l’Ebola.

Il s’agissait d’un membre du personnel de l’hôpital de Kampala. À peine dix jours après le début de la maladie, il est décédé. Or, on lui avait permis de revenir au travail. Ainsi, des mesures ont dû être déployées pour s’assurer que la famille et les collègues n’étaient pas atteints du Marburg.

Il s’est avéré, jusqu’à présent, que son frère présentait les mêmes symptômes. Il a donc été mis en quarantaine. Ce sont toutefois 80 personnes qui doivent être isolées parce qu’elles ont été en contact avec le technicien décédé.

Le virus de Marburg est aussi virulent et fatal que l’Ebola. Le taux de décès des deux dernières épidémies (1998-2000 et 2005) était de 88 %.

Le président ougandais demande à ce que la population reste calme mais vigilante, entre autres en évitant « de serrer les mains ». Le Marburg se propage comme l’Ebola et peut être contracté par le sperme plusieurs semaines après la guérison.

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La femme enceinte aurait un excellent système immunitaire

La future mère aurait tous les outils nécessaires pour se défendre contre de nombreuses infections, particulièrement contre l’influenza (grippe), informe Science World Report.

« Nous avons été surpris par l’ensemble de nos résultats », a affirmé la responsable de la recherche, Dre Catherine Blish. « Nous comprenons désormais que l’influenza sévère pendant la grossesse est une maladie hyperinflammatoire, et non un état d’immunodéficience. »

L’étude remet donc en question la façon de traiter la grippe pendant la grossesse. « Le traitement devrait probablement réguler la réponse immunitaire plutôt que de se concentrer sur le virus. »

Les chercheurs ont analysé en laboratoire la réaction entre les cellules immunitaires provenant de femmes enceintes et les différents virus de l’influenza, notamment celui de 2009, le H1N1.

Le Dr Alexander Kay, spécialisé en infections infantiles, est optimiste. « Si nos résultats tiennent la route pendant nos études subséquentes, cela ouvre la possibilité à la conception d’un traitement régulateur du système immunitaire. »

Les détails de la recherche sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Une nouvelle percée pour guérir le VIH

Des chercheurs ont testé sur des souris atteintes du VIH un nouvel assemblage de 4 médicaments. Celui-ci rend visible au système immunitaire la partie latente du virus. Celui-ci se cache habituellement directement dans l’ADN.

Pour la professeure Sharon Lewin, la méthode que l’on appelle shock-and-kill (surprendre et tuer) représente un pas majeur vers la guérison du VIH.

Comme l’explique Lewin, le principe n’est pas nouveau. « C’est une idée que nous explorons depuis plusieurs années. » Le tout a été testé avant, mais les résultats commencent à porter leurs fruits.

Le principe expose le virus latent à l’aide de 3 antibiotiques, mais le 4e sert ensuite à détruire le virus ainsi mis à jour en stimulant fortement le système immunitaire.

Pour le moment, 57 % des souris traitées étaient stables, c’est-à-dire que le VIH était sous contrôle, indique iflscience.com.

La mauvaise nouvelle, c’est que pour le moment, ces souris sont traitées seulement une journée ou deux après avoir reçu le virus du VIH. « Ce qui n’est pas le cas des gens », souligne David Cooper, un professeur de médecine impliqué dans la recherche.

La recherche a été publiée dans la revue scientifique Cell.

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L’OMS déclare que l’Ebola est désormais une urgence internationale

Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sortent de deux jours de réunion d’urgence sur le virus de l’Ebola.

L’agence de santé des Nations Unies considère qu’il s’agit d’une situation dont « les conséquences possibles d’une propagation à l’international peuvent être dévastatrices à cause de la virulence du virus. »

Selon BBC news, Margaret Chan, de l’OMS, affirme qu’il s’agit de « l’épidémie la plus complexe de cette maladie ». Cependant, le virus est connu et « peut être contenu ». Les vols internationaux doivent cependant cesser.

L’OMS n’a déclaré l’état d’urgence que deux fois dans les dernières années : pour la grippe porcine en 2009 et la poliomyélite en mai. Pour le moment, il est en vigueur uniquement au Libéria, en Guinée et en Sierra Leone.

Selon le Dr Jeremy Farrar, il y a peu de chance néanmoins que l’Ebola se transforme en « pandémie mondiale », puisque ce n’est pas un virus « qui se transmet par les voies de l’air ».

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Transmission bactéries : se frapper les poings au lieu de se serrer la main

Les poings qui se cognent pour se saluer étaient surtout vus chez les vedettes de hip-hop. De plus en plus, de grandes personnalités telles que Barack Obama et même le Dalaï-Lama utilisent cette méthode, pour être sympathiques bien sûr, mais peut-être aussi pour attraper moins de bactéries.

SARM, grippe, E. coli… les risques sont plus faibles d’attraper ces maladies infectieuses en se frappant les poings, car c’est plus rapide que de serrer la main et il y a moins de surface exposée aux microbes, ce qui signifie qu’il y a moins de chance pour les bactéries de se propager, expliquent des scientifiques de l’Université d’Aberystwyth.

L’étude publiée dans l’American Journal of Infection Control avance également que la vitesse et la force de préhension d’une traditionnelle poignée de main auraient un impact sur la transmission de bactéries, rapporte The Telegraph. « Nous avons constaté que si vous aviez une secousse particulièrement forte de la main, la quantité de bactéries transférée était deux fois plus élevée par rapport à une poignée de main de force moyenne ou douce », a dit le Dr Dave Whitworth.

En résumé, il a été démontré que la majorité des bactéries étaient transmises via une poignée de main. Les risques de contamination étaient diminués de près de la moitié en se claquant les mains (high five) et de 90 % quand les gens se contentaient de se frapper les poings.

Avec les normes sociales et les diverses perceptions de la politesse, est-ce que la frappe des poings pourrait remplacer la traditionnelle poignée de main, si cela peut éviter une épidémie? Selon le Dr Whitworth, ce sera difficile, et l’ancienne génération sera résistante à l’idée. « C’est une décision que chacun aura à prendre. »

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Potins

Paul McCartney revient sur scène après avoir été hospitalisé

Paul McCartney, qui a eu 72 ans il y a deux semaines, était en pleine forme samedi soir (5 juillet) lors de son concert qui a duré un peu moins de trois heures et qui marquait son retour, à la suite d’une brève hospitalisation qui l’a mis sur la touche pendant deux mois.

Le chanteur a dû annuler une tournée au Japon, un spectacle en Corée du Sud et reporter 6 dates en juin aux États-Unis de sa tournée Out There.

« C’est génial d’être de retour », a déclaré McCartney. Même s’il n’avait pas chanté en concert depuis le 1er mai au Costa Rica, il a été en mesure, avec l’énergie et la générosité qu’on lui connaît, d’offrir au public 38 chansons et un medley de l’album Abbey Road, mentionne The Hollywood Reporter.

Il a interprété de nombreux succès tels que Let It Be et Hey Jude, a visité les coins les plus obscurs de son catalogue, rendu hommage à John Lennon et George Harrison, et même à une autre vedette du rock, Jimi Hendrix, avec un interlude instrumental de Purple Haze. L’épouse de Paul McCartney, Nancy Shevell, était sur place, et il lui a dédié la chanson My Valentine.

Paul McCartney est fort occupé cette année avec le 50e anniversaire, cet hiver, de sa première apparition au Ed Sullivan Show, qui a marqué le début de la Beatlemania aux États-Unis. Près de 20 émissions américaines sont prévues.

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Le fardeau du virus respiratoire syncytial chez les prématurés de 32 à 35 semaines

Les résultats de la recherche de la division Medimmune Speciality Care de AstraZeneca sont publiés dans la revue spécialisée Pediatric Infections Disease.

Comme le rapporte Medical News Today, les spécialistes espèrent surtout sensibiliser le corps médical. « Nous espérons que cette étude donnera lieu à une conversation à propos des meilleures méthodes pour identifier les nourrissons à haut risque de développer la maladie VRS.

L’étude a mis en lumière les occurrences 3 fois plus élevées de VRS chez les bébés prématurés entre 32 et 35 semaines que chez les nourrissons à terme. Cette maladie requiert une assistance médicale dans les 6 mois suivant la naissance et 16 % nécessite des soins intensifs, alors que 11 % ont besoin d’une respiration mécaniquement assistée.

Les cas de virus respiratoire syncytial chez ces enfants prématurés représentent 75 % de toutes les admissions à l’urgence concernant cette détresse pulmonaire.

Dr Eric Simões de l’Université du Colorado aimerait que ces informations encouragent les médecins à prendre les mesures préventives nécessaires, c’est-à-dire donner le vaccin aux prématurés.