À l’heure actuelle, le vaccin contre la varicelle et le zona demeure déconseillé pour les bébés de moins de 12 mois. La seule protection possible des enfants de cet âge reste donc la réduction au possible de l’exposition au virus.
Toutefois, après que l’on ait systématiquement vacciné des bébés de moins de 12 mois, on a remarqué une baisse de la prévalence de la varicelle de 90 %, lit-on dans Pediatrics.
Sur 1000 enfants, on est donc passé de 15,6 cas à 1,6 cas, de 1995 à 2008. La raison de cette baisse, selon les chercheurs, est sans aucun doute la vaccination à grande échelle.
Parallèlement, cette étude a permis de remarquer le développement de complications liées à la contraction de la varicelle chez certains groupes d’âge. Par exemple, les poupons de 0 à 5 mois se retrouvaient plus exposés à une maladie immunosuppressive et à des lésions cutanées.
D’autre part, les bébés de 6 à 11 mois qui avaient contracté le virus étaient deux fois plus susceptibles d’en développer des complications.
Une analyse présentée dans Pediatrics nous révèle des risques graves encourus par les enfants atteints de la grippe. On a remarqué de nombreux cas de pneumonie chez des enfants qui avaient contracté la grippe H1N1 en 2009.
De plus, un grand nombre de cas d’insuffisance respiratoire ont été confirmés. Cela revient à un taux de mortalité 8 fois supérieur à la normale, chez des enfants qui avaient contracté en même temps un staphylocoque doré.
La double attaque de ces virus compromet l’immunité virale chez l’enfant, alors que l’infection bactérienne peut détruire les tissus pulmonaires. On recommande donc fortement une autre campagne de vaccination massive, car le staphylocoque est de plus en plus répandu chez les enfants, et le virus de la grippe H1N1 se propage toujours.
Pour tirer ces nouvelles conclusions, des chercheurs du Pediatric Acute Lung Injury and Sepsis Investigator’s Network ont analysé les cas de 838 enfants soignés (probablement) pour la grippe H1N1 en 2009.
L’âge moyen des sujets était de six ans. La majorité de ces enfants (67,3 %) était en insuffisance respiratoire, et près de la moitié (48 %) semblaient souffrir d’un staphylocoque doré.
Pourquoi neuf mois de grossesse?
On lit dans Nature Genetics une découverte scientifique qui changera assurément notre façon de voir la grossesse humaine : elle serait due à un virus.
Des chercheurs de la Yale University auraient en effet expliqué de quelle façon une bactérie aurait atteint nos ancêtres, il y a une centaine de millions d’années, ce qui a fait en sorte que les femmes sont en mesure de porter un bébé durant neuf mois.
Le virus en question aurait en fait été digéré par l’organisme humain, et il en est venu à faire partie de notre ADN. Il se serait incrusté en raison d’une infection. Ce virus aurait fonctionné d’une manière semblable à celle des parasites intestinaux.
Certains aspects de la grossesse pourraient ainsi être expliqués, en abordant cette thèse du virus. Entre autres, les bouleversements hormonaux en proviendraient, comme les chevilles enflées.
Cependant, cette découverte ne peut pas tout expliquer de la grossesse, en ce qui a trait au développement du placenta, par exemple.
La grippe aviaire est de retour
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient d’émettre des recommandations quant à la renaissance de la grippe aviaire sur le continent asiatique.
Déjà, l’inquiétude grandit, car il s’agit d’une souche mutante. On parle de « risques imprévisibles pour la santé humaine ».
Le virus mortel s’étend peu à peu en Asie, le dernier décès étant survenu au Cambodge il y a quelques semaines. On l’a aussi remarqué en Chine et au Vietnam. La nouvelle expansion de la H1N5 pourrait être due à la migration des oiseaux.
Rappelons-nous qu’une vague importante de ce virus a tué 331 personnes depuis 2003. On avait aussi dû abattre 400 millions de volailles, et on croyait l’avoir éliminé en 2006 dans la plupart des pays infectés, au nombre de 63.
On affirme qu’en ce moment, aucune personne se trouvant en Asie ne peut se croire à l’abri de l’épidémie.
Un virus causerait l’hypertension ?
Le Dr Yang Xinchun et son équipe de l’hôpital de Chaoyang à Pékin ont mis en lumière un virus commun, le cytomégalovirus (CMV), qui serait à l’origine d’une certaine hypertension.
Des scientifiques viennent de faire une découverte majeure dans le domaine des remèdes médicaux, la plus importante depuis la pénicilline, qui pouvait traiter un grand nombre de problèmes.
Le DRACO serait capable de traiter tout, que ce soit le rhume, la grippe ou encore la rougeole, la rubéole, la rage et même le VIH.
Selon les données publiées dans la revue PLoS ONE, ce médicament se rend dans les cellules infectées et provoque leur autodestruction. Le plus merveilleux est que les cellules saines ne sont pas endommagées durant ce processus.
Cependant, ce traitement a donné des résultats si surprenants, qu’il devra encore passer de nombreux tests avant d’être commercialisé, ce qui pourrait prendre encore une décennie.
Toutefois, cette découverte sème l’espoir de soigner de nombreux maux d’une seule et même façon, dont le VIH, pour lequel les traitements actuels ne permettent aucune guérison.
Moins de morts par la varicelle
Selon Pediatrics, le nombre de cas de mortalité liés au virus de la varicelle a chuté radicalement depuis que l’on vaccine les enfants. Depuis le début du programme de vaccination, en 1995, le nombre de morts aurait baissé de 97 % chez les enfants et les adolescents.
Les données sur le sujet, de 1990 à 2007, ont été analysées afin d’en arriver à ce constat. Par le fait même, on a remarqué que durant la période avant la vaccination, de trois à quatre millions de cas étaient diagnostiqués.
Chaque année, on comptait environ 105 morts dues à la varicelle; la moitié de celles-ci étaient d’enfants. Ces derniers comptaient aussi de 11 000 à 12 000 hospitalisations en raison de complications sévères.
On recommande finalement aux adultes de recevoir aussi le vaccin, car ces derniers courraient 20 fois plus de risques de mourir de la varicelle que les enfants. Pour la même période d’analyse, le nombre de décès chez les adultes de moins de 50 ans a chuté de 96 % à la suite du programme de vaccination.