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Les petits propagateurs de la grippe

Le nez qui coule, les mains souvent sales qui touchent à tout : il est facile de pointer les tout-petits du doigt lorsqu’on cherche les coupables d’une épidémie de grippe.

Or, une étude parue dans l’American Journal of Epidemiology fait porter le chapeau à des groupes d’âge plus avancés. Il semble que les adolescents et les jeunes adultes sont les plus grands responsables de la propagation de ce virus saisonnier.

Selon des données de l’Agence de santé publique du Canada, les taux de contamination chez les Canadiens de 10 à 19 ans et de 20 à 29 ans augmentent avant que la grippe atteigne les adultes d’autres groupes d’âge et les jeunes enfants.

La prévention au sein de ces deux groupes d’âge serait donc des plus efficaces pour contrer les épidémies, beaucoup plus que de viser les petites mains sales et le nez coulant des bébés.

Ces observations proviennent de la compilation de résultats positifs de tests de laboratoire sur l’influenza. Par exemple, lors de l’épidémie de la H1N1 en 2009, les cas ont grimpé chez les préadolescents et les adolescents quelques jours avant que les autres groupes soient atteints à leur tour.

La raison en serait que les enfants d’âge scolaire et les jeunes adultes sont tout simplement plus en contact avec d’autres personnes que les bébés.

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Effets à long terme d’un virus commun

Le virus syncytial (VRS), même si l’on connaît peu son nom, est pourtant très courant. La plupart des enfants le contractent avant d’avoir atteint l’âge de trois. Ce virus entraîne une infection des poumons et des voies aériennes.

Chez les bébés, le VRS peut entraîner la bronchiolite ou la pneumonie. Sinon, les symptômes les plus importants consistent en l’écoulement nasal et la congestion, la toux, le mal de gorge et la fièvre. Il peut parfois se conclure par une otite.
 
Or, un article vient d’être publié dans The Pediatric Infectious Disease Journal sur le virus syncytial. Selon ses auteurs, on devrait prendre le VRS plus au sérieux, car il peut engendrer des impacts importants sur la santé générale des enfants et des bébés.
 
Il faudrait donc resserrer les mesures de prévention de ce virus, car s’il en existe pour les enfants déjà à risque de développer une maladie grave, il y en a peu pour ceux qui sont en pleine santé.

L’hygiène est encore la meilleure des préventions, car aucun vaccin n’existe encore pour contrer le VRS. Se laver les mains et celles des enfants et des bébés est donc la meilleure option pour l’instant, car ce virus est présent dans le mucus et la salive, c’est-à-dire sur les mains, dans la bouche et dans le nez.

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La rougeole est de retour…

Il y a quelques semaines, on apprenait qu’on avait remarqué une hausse importante des cas de rougeole aux États-Unis. Selon Radio-Canada, la propagation de la maladie est aussi une réalité au nord de la frontière.

En 2011, plus de 250 cas de rougeole ont été relevés au Québec. Il s’agit d’un nombre effarant en comparaison des données habituelles. En moyenne, on compte un à deux cas par année dans la province.
 
La Direction de la santé publique du Québec a mentionné que la transmission du virus ne se fait en ce moment que sur une base locale.
 
Les premiers cas relevés, en avril, touchaient en grande partie des gens qui revenaient de l’Europe (de la France, entre autres). On ne pourrait toutefois parler d’une épidémie, du moins pour l’instant.
 
Mentionnons finalement que jeunes enfants reçoivent habituellement un premier vaccin contre la rougeole vers un an. La deuxième dose est alors administrée entre le 13e et le 24e mois.

La rougeole se reconnaît par des rougeurs, une toux, un écoulement nasal, la conjonctivite et la fièvre. Cette infection virale ne génère que rarement des complications.

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Le virus chez l’enfant : une seule solution

Quand la fin des classes arrive enfin, les parents prévoient toutes sortes d’activités familiales. Or, ce moment coïncide aussi avec plusieurs virus du printemps et du début de l’été, ce qui compromet souvent les sorties.

Si l’on associe l’influenza avec les mois de l’hiver, la saison chaude annonce quant à elle le retour d’autres virus, lesquels se reconnaissent par la fièvre, les douleurs musculaires, la toux et la congestion, entre autres.
 
On se surprendra d’apprendre, comme lu sur Canada.com, que ces virus durent habituellement de 7 à 14 jours. La fièvre survient en général le premier ou le deuxième jour.
 
Souvent, les parents croient que des doses de pénicilline viendront à bout des symptômes en 12 heures. Pourtant, il ne s’agit pas d’une infection.
 
Au contraire, un virus chez l’enfant ne peut pas être soigné, il ne peut qu’être modéré. On recommande aux parents de suivre les mêmes conseils qu’avant pour y remédier, soit de faire boire beaucoup de liquide à l’enfant et de contrôler la fièvre.

Bien sûr, l’enfant doit se reposer le plus possible. Les symptômes s’atténueront d’eux-mêmes au fil des jours.

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Un simple test pour sauver bébé

On apprend dans le New England Journal of Medicine qu’un test de salive pourrait détecter le cytomégalovirus (CMV). On pourrait donc faire éviter le pire à plusieurs bébés naissants.

Le CMV constitue l’infection fœtale la plus répandue dans les pays industrialisés. On accorde à ce virus plus d’infections qui sont très difficiles à détecter. S’il atteint la femme enceinte, il peut entraîner plusieurs problèmes de santé au fœtus.
 
En le détectant plus tôt et plus facilement, on pourrait aussi intervenir plus rapidement, pour ainsi minimiser la perte d’audition ou les dégâts causés quant au développement du langage chez le nouveau-né atteint du cytomégalovirus.

À l’heure actuelle, la plupart des enfants qui sont touchés par ce virus ne reçoivent pas de diagnostic, car il présente peu ou pas de symptômes. De plus, les tests portant sur le CMV ne font pas partie de la routine préventive médicale.

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Avis quant au retour d’un virus

On lit sur Nurse.com que nos voisins du sud ont observé une hausse marquée des cas de rougeole cette année.

Les U.S. Centers for Disease Control and Prevention rapportent 118 cas répartis dans 23 États. De nombreuses personnes atteintes n’avaient pas été vaccinées.
 
Il s’agit de la plus forte présence de ce virus depuis 1966. Rappelons que la rougeole avait été éradiquée vers la fin des années 90, aux États-Unis, à la suite de campagnes de vaccination massives. Le phénomène s’était étendu au reste de l’Amérique au cours des années 2000.
 
Or, le grand nombre de voyageurs semble responsable du retour de la maladie. Les autorités prônent donc encore le vaccin, tant que la rougeole demeurera endémique à travers le monde.

Rappelons finalement que la rougeole est une maladie assez grave. On estime que 90 % des personnes exposées au virus en seront infectées. Le vaccin est conseillé aux enfants de 12 à 15 mois, avec un rappel lorsqu’ils ont de 4 à 6 ans.

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Mon enfant a-t-il un rhume ou des allergies?

Puisque leurs symptômes se ressemblent, le rhume et les allergies saisonnières sont difficiles à reconnaître. Pour s’y retrouver, on peut déceler quelques signes donnés par une spécialiste de la Loyola University en Illinois, Hannah Chow.

Comme l’a expliqué Dre Chow à Medical News Today, l’ultime différence entre un rhume et des allergies est l’apparition de fièvre. En effet, la fièvre accompagne un virus, non pas une réaction allergique.

De plus, si l’écoulement nasal et la toux sont des symptômes se retrouvant chez l’un et l’autre, certains indices peuvent guider les parents.
 
Par exemple, pour reconnaître les allergies, on doit faire l’observation des yeux et du nez qui piquent. Les yeux rougissent souvent, à cause de l’irritation. De plus, si la toux peut être présente, elle n’est jamais prédominante.
 
Quant au rhume, il ne cause pas d’irritation entraînant le picotement des yeux, bien qu’ils puissent rougir pendant la maladie. La toux y est très présente. Finalement, le rhume est contagieux, alors que les allergies ne le sont pas.

En conclusion, Dre Chow soutient que la meilleure façon de prévenir ou de limiter les symptômes des allergies est encore d’éviter le plus possible l’exposition aux facteurs allergènes.

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Transmission de la fièvre jaune par l’allaitement

Selon le Canadian Medical Association Journal, tout porte à croire que les nouvelles mamans devraient éviter de se faire vacciner contre la fièvre jaune. Ce vaccin est employé couramment depuis les années 40, surtout chez les voyageurs.

Or, si l’on s’est questionné longuement sur la possible transmission de la fièvre jaune par le biais de l’allaitement, il semble en effet plus prudent pour les mères concernées de ne pas en recevoir le vaccin.

Un enfant de cinq semaines pourrait donc aisément contracter la fièvre jaune par le lait maternel. On rapporte un cas en exemple impliquant un enfant de 10 jours. Sa mère a reçu le vaccin contre ce virus avant de se rendre au Venezuela, mais lui, non.

On a dû faire entrer l’enfant à l’hôpital à l’âge de cinq semaines après deux jours de fièvre et d’irritabilité. Un test de moelle épinière a prouvé une infection récente de la fièvre jaune.

La maladie a donc été transmise selon toute évidence par l’allaitement, car l’enfant n’avait pas été piqué par un insecte et n’avait pas été en contact avec des personnes ou des animaux malades. De plus, il n’y avait aucun historique d’herpès dans la famille.

On recommande donc d’éviter la vaccination chez les mères qui allaitent des bébés de moins de neuf mois. De plus, le vaccin devrait être administré seulement après que l’allaitement est terminé ou lorsque l’enfant est assez vieux pour le recevoir.

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La H1N1 à l’école

Il semble que la propagation de la grippe se ferait entre filles et entre garçons. C’est la conclusion à laquelle on est arrivé en voulant étudier la façon dont se transmettait la grippe H1N1 en milieu scolaire.

C’est en analysant le cas de 370 enfants d’une communauté rurale de la Pennsylvanie que des chercheurs ont remarqué cette tangente. Les participants de l’étude étaient âgés de 6 à 18 ans.

Les enfants auraient donc tendance à transmettre trois fois plus souvent ledit virus à des compagnons du même sexe qu’eux. L’explication en est simple : les écoliers jouent dans la très grande majorité des cas entre filles et entre garçons.

De plus, la transmission de la grippe était cinq fois plus élevée chez des enfants de la même classe que chez ceux étant au même niveau, mais dans une classe différente. Finalement, le taux d’infection était le plus élevé chez les enfants de 6 à 10 ans, suivis par ceux de 5 ans et moins.

Cette étude pourrait servir à évaluer, dans le cas d’une épidémie, s’il faut fermer une école ou plus simplement fermer une classe d’écoliers. Les résultats sont parus récemment dans plusieurs parutions, notamment dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Une perte d’audition durant la grossesse

On a remarqué, dans le cadre d’une récente étude américaine publiée dans les Archives of Otolaryngology-Head and Neck Surgery, qu’un virus serait lié à la perte d’audition chez plusieurs enfants.

Le cytomégalovirus (CMV) serait responsable d’une perte auditive chez l’enfant à venir si la mère le contracte pendant qu’elle est enceinte.

La présente étude regroupait 354 enfants testés positifs au CMV à la naissance et âgés de 4 ans et plus. Tous ces enfants présentaient une perte auditive et 34 d’entre eux avaient contracté le virus de leur mère. Environ 9 % des enfants présentant une défaillance auditive de faible à sévère étaient nés d’une mère ayant été atteinte du CMV durant sa grossesse.

Le CMV n’est pas virus dangereux en soit. Il peut surtout être évité par le lavage fréquent des mains. Parmi les futures mamans, 1 sur 25 en sera atteinte et, dans ce cas, il peut présenter des risques pour le bébé.

Le cytomégalovirus a déjà été lié à des problèmes de développement tels que les retards intellectuels et la paralysie cérébrale. La perte d’audition en est le problème le plus courant.

Cette perte auditive n’augmente toutefois pas après la naissance. Malgré tout, les résultats actuels préconisent un traitement préventif du CMV, et ce, le plus vite possible.