Parmi les 977 femmes qui ont participé à l’étude de la Medical Research Council Lifecourse Epidemiology Unit (MRC LEU) de l’Université de Southampton, celles qui avaient un faible taux de vitamine D durant leur grossesse étaient celles qui avaient les enfants les plus gras à l’âge de six ans.
Pour une première fois, une étude serait en mesure de démontrer que la carence en vitamine D durant la grossesse peut affecter le poids d’un enfant, donc qu’il y a une relation de cause à effet entre l’état de la mère pendant la grossesse et la composition corporelle de l’enfant.
Pour le docteur Robinson, auteur principal de l’étude publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, les résultats prouvent que « dans le contexte actuel de préoccupations sur le taux de vitamine D chez les femmes enceintes et l’augmentation de l’obésité infantile, nous avons besoin d’en apprendre davantage sur les conséquences à long terme sur la santé des enfants dont les mères avaient un manque de vitamine D. […] Bien que d’autres études soient nécessaires, nos résultats viennent ajouter le poids à nos préoccupations sur ce manque chez les femmes en âge de procréer ».